La transition écologique au cœur des solidarités : ce sera l’enjeu majeur du mandat qui suivra les élections départementales de 2015.
Les écologistes se sont toujours positionnés pour la simplification du mille-feuille administratif, par le renforcement du couple interco-département et l’effacement du département.
Les conseils départementaux doivent évoluer
Des compétences à transférer pour plus de cohérence
Parmi les compétences actuelles des conseils départementaux, la construction et l’entretien des collèges et des routes principales sont aisément transférables à la Région, Il en est de même pour la politique des espaces naturels sensibles et celle du tourisme.
Pour autant, il restera à inventer des liens de proximité entre les élu-es d’une part et les citoyen-nes et leurs associations d’autre part pour apporter des solutions rapides aux questions relevant de ces domaines.
En outre, si les départements interviennent auprès des communes et des intercommunalités, ou à la place de celles-ci, il est logique de faire en sorte que ces actions soient directement sous la responsabilité de leurs bénéficiaires.
Préserver le savoir faire
Il existe un savoir-faire indéniable des services départementaux et il faut le préserver en le concentrant au service d’un aménagement du territoire pensé à plus grande échelle.
Les élu-es écologistes seront particulièrement attentifs à ce que cette évolution se fasse à moyens constants, en offrant des garanties à tous les employés départementaux, tout en créant des synergies permettant de limiter les nouvelles infrastructures pour rechercher la performance énergétique et écologique.
La cohérence régionale en la matière sera source d’économies et aussi de transition vers des établissements scolaires et des modes de déplacements plus confortables et plus respectueux de l’environnement.
Faire évoluer l’action sociale, la plus importante des compétences départementales
Elle couvre des champs aussi vastes que diversifiés : l’insertion, l’autonomie, le handicap, l’enfance, l’adolescence. Une phase transitoire s’avère indispensable pour ne pas perturber des services essentiels à notre cohésion sociale.
Il peut s’avérer utile de confier aux nouveaux conseils départementaux, élus pour 6 ans, la continuité de ces actions tout en préparant une alternative pour les gérer autrement à l’avenir. Cette évolution peut parfaitement être différenciée selon les territoires. Les besoins sociaux, les réponses à y apporter et la façon d’apporter ces réponses ne sont pas identiques entre une grande métropole et un département peu dense ou situé en montagne.
Or, à l’heure d’établir ce projet, la réforme territoriale n’a encore rien tranché de ce qui incombera aux conseils départementaux dans les années à venir. Voilà pourquoi, en s’appuyant sur le bilan des conseillers départementaux écologistes, nous proposons un projet qui s’inscrit dans le cadre légal actuel.
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