L’État a décidé unilatéralement de vendre 49,9% des parts qu’il possède. Ce processus de privatisation a été mené sans concertation avec les riverains, les salariés, les usagers et les élus locaux.
Les travaux effectués depuis de nombreuses années sur la plate-forme de Blagnac ont nécessité de gros investissements publics. La “braderie“ par le ministère des finances au profit d’un groupe financier canadien SNC Lavalin (qui gère Francazal) associé à des chinois n’augure rien de bon pour l’avenir de l’aéroport – bien public au cœur des politiques d’aménagement du territoire et des politiques industrielles.
Les acquéreurs potentiels affirment vouloir multiplier le trafic aérien par trois, au mépris de la santé des 150 000 riverains. Sans maîtrise publique de cet équipement comment assurer une protection efficace des riverains face aux nuisances environnementales et sonores ?
Nous nous opposons fermement à cette opération de privatisation et sommes engagés dans le contentieux auprès des tribunaux.
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