Le département va perdre son pouvoir administratif ! C’est à terme ce que la réforme territoriale voulue par le gouvernement prévoit. Evidemment, l’Indre et Loire, le département 37 ne disparaîtra pas des cartes de France, nos codes postaux ne vont pas changer et le numéro 37 restera sur nos plaques d’immatriculation. Ce qui devrait être dispatché, ceux sont les compétences dont le conseil général (le « département ») a la charge (la distribution du RSA, les transports scolaire, ou encore la gestion des établissements pour les personnes âgées…).
L’administration est compliquée, c’est un fait…mais elle est nécessaire pour assurer à tous un service public de qualité (l’école, les maisons de retraite, les transports publics, l’entretien des bâtiments publics que nous utilisons, les routes…) Aujourd’hui, ils sont répartis entre la région, le département, les intercommunalités (regroupements de communes, ici, la Communauté de communes du Val d’Amboise), les communes et surtout une myriade de syndicats mixtes (pays, plusieurs collectivités) qui gèrent des services communs (eaux, déchets, énergie, etc)…Compliqué quoi…
Pour les écologistes, l’enjeu ne se résume pas à la réduction du « mille feuilles ». Cette réforme devrait être l’occasion de réorganiser la gestion du service public pour qu’il soit plus accessible, plus simple, plus efficace et de qualité. Si nous étions en responsabilité, nous proposerions
- Adapter l’administration au plus proche des besoins de tous dans un esprit de solidarité
- Simplifier et mutualiser les dépenses nécessaires au fonctionnement des services à la population.
- une organisation administrative plus cohérente, reposant sur des Régions pas trop grandes (plus facile à gérer), des conseils de bassin de vie, ici, «Amboise- Bléré-Château-Renault », (qui se verront déléguer certaines missions des départements), et des intercommunalités élus directement (environ 3 par bassin de vie), englobant des représentants des communes membres également élu (voir schéma ci-dessous)
- Une prise en compte plus forte des citoyens (droit d’initiative locale, référendum local, conseils d’usagers, recueil de paroles…)
- Que nos assemblées d’élus soient fidèles aux votes des électeurs : Nous estimons plus juste que la composition des assemblées d’élus soit à l’image des pourcentages des votes exprimés. On appelle cela « l’élection à la proportionnelle ».
Laisser un commentaire