Les transports
La gratuité des transports scolaires doit être maintenu mais il faut profiter du maillage très important de ces transports pour les ouvrir à d’autres publics que les élèves du département. Cela permettrait de désenclaver certaine commune pour lesquels la voiture est l’unique mode de transports possible.
Un parc de voitures partagées pourrait être créer sur les communes les plus isolées et pourrait permettre aux personnes âgées et aux jeunes de se déplacer.
Le social et les services de proximité
Les services de proximités ne doivent pas être supprimés. Ils sont indispensables pour faire vivre les territoires. Les remplacer par des services téléphoniques ou sur internet ne fait qu’aggraver la précarité des personnes isolées souvent âgées et peu à l’aise avec ces outils dépersonnalisés
L’agriculture
...Dans notre canton, à part quelques exploitations de céréalier dans la plaine, nous sommes en présence d’une agriculture de moyenne montagne centré sur l’élevage et les produits laitiers. Il faut maintenir et développer ces exploitations en aidant l’implantation des jeunes par l’intermédiaire de la maîtrise du foncier et le cautionnement de prêt spécifiques et aussi, en développant les circuits courts par l’intermédiaire des commandes publiques pour les cantines scolaires. Le tourisme vert est aussi un facteur de maintien de la vitalité de nos territoire de montagne, il doit être mieux valorisé par le département.
Circuit court
Les circuits courts permettent d’encourager et de créer de l’emploi durable, local et non délocalisable. Ils permettent aussi d’apprendre un nouveau mode de consommation sain et éthique. Aujourd’hui, il semble plus simple de se rendre dans un hypermarché : tout est à portée de main ! Mais l’impact négatif de l’hyper-consommation est insupportable humainement et écologiquement. C’est pourquoi, aujourd’hui, il est indispensable de penser et de privilégier le local et les circuits courts.
Privilégier les circuits courts, c’est :
Sécuriser et relocaliser l’emploi des éleveurs/agriculteurs
Prendre conscience du mode de production (pas de pesticides, pas d’OGM, des élevages à taille humaine…)
Faire des économies (moins d’intermédiaires)
Prendre soin de sa santé
Prendre soin de la planète (moins de transport, moins d’emballage)
Restaurer un lien social entre consommateurs et producteurs
Notre façon d’acheter a des conséquences sur notre avenir, notre santé, mais aussi pour nos producteurs. Nous avons le choix, il est à portée de main ! Devenons acteurs de notre consommation.
Bio dans les cantines
Mettre en place des menus 100% bio dans les cantines, c’est réalisable !
Pourquoi ? Pour permettre à nos enfants de re-découvrir les saveurs des produits de nos terres. Pour privilégier nos producteurs locaux face aux fournisseurs d’alimentation industrielle qui vient de l’autre bout de la planète. Pour oeuvrer pour la santé de nos enfants (pas de pesticides, pas d’OGM…). Le bio et local dans les cantines, un geste simple pour affirmer notre attachement : aux valeurs de nos terroirs, à l’emploi, au bien vivre.