Axe 2 – Partageons une économie locale créatrice d’emplois
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La première préoccupation des habitant-e-s de notre région, c’est l’emploi. Plus d’écologie c’est aussi plus d’emplois. La Région dispose des compétences et des leviers d’actions pour transformer notre économie régionale. Grâce à la transition écologique, nous créerons 45 000 emplois d’ici 2020 !

Plurielle et responsable, l’économie que nous voulons crée de la richesse partagée et davantage d’emplois durables. Elle rend les territoires plus solides, plus résilients, moins soumis aux conjonctures mondiales. Nous voulons une économie de proximité plus en adéquation avec les besoins du territoire et de ses habitant-e-s, moins centrée sur la compétition mondiale, plus efficace et moins dépendante en énergie et ressources naturelles épuisables.

Nous avons deux grands défis : accompagner les filières en difficulté dans leurs mutations, pour qu’elles trouvent leur place en réponse aux nouveaux besoins, accompagner les filières émergentes, de l’amont à l’aval, pour qu’elles trouvent leur modèle économique.

 


POUR DES EMPLOIS ANCRÉS DANS NOS TERRITOIRES


 54. Plan emploi : + 45 000 emplois en Pays de la Loire d’ici 2020 grâce à la transition écologique de l’économie.

  • + 3 500 emplois dans l’agriculture biologique, en soutenant une augmentation de 10% par an d’exploitations bio et en accélérant le soutien à une agriculture paysanne.
  • + 4 000 emplois dans la rénovation énergétique des bâtiments.
  • + 13 000 emplois dans la transition énergétique avec un plan 100% d’énergies renouvelables en 2050.
  • + 25 000 emplois dans la récupération, réparation et maintenance grâce à la stratégie régionale d’économie circulaire. Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du plan emploi : http://bringuy2015.fr/45-000-emplois-grace-a-la-transition-ecologique/

55. Pour relocaliser notre économie, nous avons un moyen : les monnaies locales. La mise en circulation de monnaies locales complémentaires favorise l’initiative économique, l’inclusion sociale et la transition énergétique. Nous soutiendrons les monnaies locales complémentaires existantes et lancerons une étude pour créer une monnaie locale complémentaire régionale. Les MLC ne peuvent pas faire l’objet de spéculations financières et peuvent être utilisées exclusivement dans une zone géographique limitée. En relocalisant les échanges, elles dynamisent l’économie entre PME/PMI locales tout en impliquant les citoyens dans une démarche collective économique alternative.

56. Nous régionaliserons le service public pour l’emploi. L’organisation centralisée de Pôle Emploi ne laisse pas assez de souplesse dans l’application des mesures pour l’emploi et de capacité d’adaptation aux réalités locales qui sont très diverses. C’est pour cela qu’en Pays de la Loire, nous avons passé une convention avec Pôle Emploi, unique en France, pour clarifier le rôle de chacun et aujourd’hui. La Région est ainsi chef de file sur toutes les formations collectives, Pôle Emploi sur les formations individuelles.

Deux étapes :

  • Nous poursuivrons le travail engagé auprès de l’Etat pour que la Région obtienne la délégation de la coordination des acteurs de l’emploi, au plus près des territoires, de leurs besoins et de leurs enjeux. Il s’agit aussi de simplifier la gouvernance d’ensemble.
  • Et une perspective : nous travaillerons, en lien avec l’Etat, à une régionalisation du service public de l’emploi pour plus de proximité, de cohérence et d’efficacité.

POUR UNE RECONVERSION DE NOTRE INDUSTRIE


Nous aiderons les filières industrielles à anticiper les mutations pour une production ancrée sur notre territoire, plus durable et réellement utile : bâtiment, énergies renouvelables, nouveaux matériaux, biotechnologies, mais aussi mécanique, construction automobile ou navale…

57. Nous accompagnerons toutes les filières industrielles via le financement de diagnostic par filière et la mise en place de stratégies sur cinq et quinze ans.

58. Nous mettrons en place des contrats de conversion et dispositifs d’accompagnement des mutations.

59. Nous renforcerons les dispositifs en place pour promouvoir l’innovation quand celle-ci est spécifiquement tournée vers une utilisation respectueuse de nos ressources naturelles.


AIDONS LES ENTREPRISES À ACCÉDER AUX DISPOSITIFS RÉGIONAUX


60. Nous renforcerons la coordination des 500 développeurs économiques de la région et poursuivrons le travail pour un portail unique pour les TPE/PME afin de donner plus de visibilité aux dispositifs régionaux et disposer d’un seul point d’entrée.

61. Nous accompagnerons de l’amont à l’aval la création d’activités et d’entreprises sur le territoire et la mutation de certaines activités via l’aide à l’innovation.

62. Nous encouragerons la création d’espaces de télétravail (co-working) dans les territoires via les contrats de territoires.

63. Nous renforcerons l’éco-conditionnalité des aides. Les aides publiques doivent donner la priorité aux actions qui respectent des critères économiques et sociaux (nombre et qualité des emplois, conditions de travail et de rémunération, accès à la formation), environnementaux (économie d’énergie, émissions carbone, traitement des déchets, transports…), et qui apportent une réelle plus-value territoriale.


POUR UN ARTISANAT SOUTENABLE ET ANCRÉ SUR NOTRE TERRITOIRE


64. Nous créerons un label régional « artisans engagés pour la Planète» associé à un diagnostic d’entreprise et à des aides à l’investissement pour entrainer les artisans dans une démarche de progrès. Ce travail sera réalisé par filière, en partenariat avec la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat.

65. Nous soutiendrons le maintien de l’artisanat au cœur des villes et des campagnes via les contrats territoriaux.

66. Nous sensibiliserons et soutiendrons les groupements d’employeurs, tant dans le domaine de l’artisanat que de l’économie sociale et solidaire, pour aider les petites structures à bénéficier des services dont elles ont besoin pour fonctionner au mieux.


POUR UN TOURISME DURABLE DE PROXIMITÉ


Avec ses 450 km de littoral, les Pays de la Loire se placent parmi les premières destinations touristiques françaises. Le développement du tourisme doit être pensé en cohérence avec la préservation du patrimoine naturel et culturel. En effet, une grande partie de l’attractivité touristique repose sur la gastronomie et la préservation des paysages littoraux, ruraux ou encore des zones naturelles protégées.

 

67. Après la Loire à Vélo, nous structurerons 25 nouvelles destinations et séjours d’ici 2020 avec une promotion nationale et internationale.

68. Nous travaillerons en concertation avec l’ensemble des collectivités et des acteurs du tourisme pour mettre en place une politique touristique cohérente, attractive mais surtout respectueuse de l’environnement.

69. Nous poursuivrons le développement du e-tourisme, pour améliorer la visibilité de notre région sur internet, et aussi l(accès aux offres en ligne.


POUR UNE AGRICULTURE BIO, PAYSANNE ET DE QUALITÉ (SANS OGM)


Notre projet est d’orienter l’agriculture pour qu’elle réponde aux besoins alimentaires et aux aspirations de bonne santé de nos concitoyens. Bonne nouvelle, l’agriculture paysanne est meilleure pour notre santé et plus respectueuse de nos ressources alimentaires. De plus, elle crée au moins un tiers d’emplois de plus que l’agriculture conventionnelle.

Nous augmenterons de 10% par an la part des surfaces agricoles en bio et/ou agriculture paysanne.

 


Pour un soutien à la création et à la reprise de fermes biologiques

70. Nous mettrons en place une aide à l’acquisition (et au portage foncier), à la location en bail rural environnemental, à la conversion et au maintien des terres en agriculture biologique.

71. Nous créerons un « fond d’amorce » sous forme de prêt pour financer des investissements agricoles permettant la conversion en bio, favorisant les circuits de proximité ainsi que le bien-être animal, afin d’inciter les banques institutionnelles à financer ces projets.


Pour une agriculture ancrée dans nos territoires

72. Nous instaurerons des « contrats de terroir » pour structurer et soutenir la filière biologique (AB) et SIQO (Signes officiels de qualité et d’origine). Sur le principe des contrats de territoire, ces projets territoriaux s’appuieront sur une démarche collective pour créer et mettre en place des actions et activités comme les AMAP, les boutiques de producteurs, la préemption de terres et l’installation de producteurs bio mais aussi la création et l’équipement de structures de transformation, des légumeries pour approvisionner les cantines, le rééquipement des cuisines collectives, la formation des cuisiniers et du personnel, la mise en place de chaudières à bois avec contrat d’approvisionnement local…


Pour une alimentation saine et une agriculture respectueuse de son environnement

73. Nous mettrons en place la Conférence Régionale de l’Alimentation pour mieux orienter les politiques publiques en correspondance directe avec les besoins du territoire et faciliter l’émergence de projets et la structuration de la filière régionale bio et de qualité. L’objectif est bien de pourvoir une alimentation saine et de qualité à toutes et tous, respectueuse de la santé, du bien-être animal, de l’environnement et du climat tel que décrit dans le scénario Afterres. Elle réunira 3 fois par an tous les acteurs agricoles mais aussi les citoyens, les chercheurs, les transformateurs et professionnels de l’alimentation.

74. Nous étendrons l’accessibilité des Mesures Agro Environnementales à tous les territoires régionaux. Etendre les MAE systèmes, c’est permettre le maintien et le développement de l’agriculture paysanne et d’un élevage sain et respectueux des animaux. Cette agriculture répond à la nécessité de diminuer fortement l’utilisation d’engrais chimiques et de phytosanitaires. Elle favorise l’autonomie protéique des élevages. Elle favorise également l’émergence de nouvelles fermes biologiques qui feront des Pays de La Loire la région française pilote en production et transformation biologique.

75. Nous créerons un plan d’autonomie protéique pour la région des Pays de la Loire. Nous soutiendrons les céréaliers et la rotation de cultures afin de développer les productions d’oléo-protéagineux sans OGM et à destination locale destinés à l’alimentation animale. Nous soutiendrons le développement de la culture des oléo-protéagineux bio et sans OGM à destination de l’alimentation humaine et ce afin de compenser la diminution de consommation de viande.


VERS UNE ÉCONOMIE MARITIME DURABLE


Région côtière, la pêche occupe une place significative dans notre économie. Pour autant la filière est en difficulté : épuisement des ressources, espèces invasives, hausse du prix de l’énergie, manque de lisibilité à long terme des règles de pêche selon les directives européennes, modifications des milieux marins (température et qualité des eaux côtières), difficulté de recrutement… La mer offre d’autres opportunités qu’il faut savoir saisir en respectant cet écosystème complexe.


Les énergies marines renouvelables au bénéfice de la transition écologique

76. Nous agirons auprès de l’Etat pour que la taxe off-shore (qui va générer 14 millions d’euros par an pour les deux parcs d’éoliennes au large de nos côtes pendant leur période d’exploitation) soit affectée en lien avec la Région, les collectivités, les établissements publics et les associations, vers des actions qui visent la restauration des milieux, la gestion des sites Natura 2000, l’amélioration des connaissances et la maîtrise de l’énergie.

77. Nous proposerons aux collectivités bénéficiaires de la taxe off-shore un contrat de partenariat avec la Région en vue de définir et de mener les actions les plus efficaces dans l’intérêt des particuliers (maîtrise et efficacité énergétique) et du milieu marin (développement d’activités responsables et durables ou soutien à la reconversion de la pêche industrielle).

78. Nous poursuivrons le soutien à la structuration de la filière des énergies marines renouvelables (EMR), en lien avec les filières d’énergies renouvelables terrestres. Pour que ce soit vraiment durable, nous demanderons à l’Etat de mieux intégrer les enjeux environnementaux, le plus en amont possible des procédures d’appel d’offres.


Pour une pêche plus durable

79. Nous accompagnerons les artisans pêcheurs dans la reconversion de leur flotte vers des bateaux plus sobres et plus sécurisés et dans l’amélioration de leurs conditions d’exercice (zone côtière protégée…). Nous soutiendrons l’innovation en faveur de techniques de pêche maritime et fluviale plus sélectives et plus respectueuses de la ressource.

80. Nous limiterons la flottille hauturière ou industrielle (par tous les moyens dont la Région dispose : tarifs, redevances, subventions, choix du délégataire, conseil portuaire, etc.) et conditionnerons les subventions aux associations et des fédérations de pêche de loisir selon les méthodes employées et selon le type de pêche.

 


COUP D’ACCÉLÉRATEUR A LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE


C’est une nécessité d’un point de vue climatique et une opportunité en termes de création d’emplois. Nos objectifs sont clairs : produire 100% de l’énergie électrique consommée de manière renouvelable sur notre territoire et diviser par deux notre consommation énergétique d’ici 2050. Cela est possible, à condition de passer à la vitesse supérieure.


Diviser par deux notre consommation énergétique d’ici 2050

Cela passe notamment par la généralisation de la rénovation énergétique et thermique du bâti. La majorité de nos bâtiments et logements ont été conçus à une période où les énergies étaient abondantes et bon marché, sans réglementation thermique contraignante.

81. Nous instaurerons un « Pass Rénovation » pour généraliser la rénovation énergétique des logements des particuliers. Le « Pass Rénovation » permettra d’améliorer la lisibilité des différentes aides. Ce « Pass Rénovation » est une offre globale, il comprendra :

  • le diagnostic énergétique du logement;
  • l’aide au montage financier de l’opération de rénovation (le financement total ou partiel et la gestion de l’accès aux diverses aides existantes, ainsi que le tiers-financement le cas échéant);
  • la commande de travaux auprès d’entrepreneurs agréés et leur réalisation;
  • le suivi des travaux et la mesure de l’amélioration finale de consommation globale.

L’objectif est de diminuer les dépenses de chauffage des logements et d’améliorer le confort et la qualité de vie des habitant-e-s. Cela offrira également un marché conséquent pour les entreprises dont le secteur va monter en compétence, en qualification et créer de nombreux emplois.

82. Nous maintiendrons les aides à la rénovation énergétique pour les particuliers (AREEP) pour les publics les plus modestes pour combattre la précarité énergétique.

83. Nous lancerons un appel à projets avec les intercommunalités « rénovons notre quartier » pour financer un diagnostic global sur un quartier volontaire, faisant ainsi des économies d’échelle.

84. Nous conditionnerons l’octroi des aides au suivi d’une formation sur l’usage et les comportements visant les économies d’énergie.

85. Nous généraliserons les expériences d’économies d’énergie entre les entreprises d’un même secteur géographique comme ECOZA (sur Nantes Métropole). A partir du regroupement de plusieurs entreprises situées sur un même secteur, il s’agit de faire une photographie des consommations énergétiques, les analyser, et accompagner le changement au sein des différentes structures, en favorisant les synergies et les échanges (co-voiturage, chaud/froid, etc.).

86. Nous diminuerons de 50% nos émissions de gaz à effet de serre sur le patrimoine bâti régional grâce à un plan pluriannuel d’investissement, utilisant notamment les contrats de performance énergétique.


Vers 100% d’électricité renouvelable (sans recours au nucléaire) d’ici 2050

Si tous les potentiels d’énergies renouvelables sont développés dans l’Ouest, il est possible de multiplier par 5 leur part dans le mix énergétique du Grand Ouest en 2050. Pour chaque euro investi, l’énergie solaire crée deux fois plus d’emplois que le charbon et presque trois fois plus que le gaz naturel ou le nucléaire. De plus, le coût des énergies renouvelables ne cesse de baisser. Par exemple entre 1990 et 2004, le prix d’un panneau solaire a été divisé par huit ! Pourtant il y a 6 à 10 fois plus de subventions publiques aux énergies fossiles qu’aux énergies vertes : les Etats continuent de subventionner à hauteur de 3200 milliards les énergies fossiles chaque année ! L’enjeu n’est donc pas de dépenser plus mais de dépenser mieux.

La dernière réforme territoriale a octroyé à la Région un rôle de chef de file en matière d’énergie. Il nous faut actionner tous les leviers à notre disposition en lien avec les territoires pour faire émerger des projets, structurer les filières et atteindre nos objectifs collectivement.

87. Nous augmenterons le soutien à la structuration des filières d’énergies renouvelables : solaire, éolien, bois-énergie, méthanisation.

88. Nous financerons des diagnostics mesurant les potentiels d’un territoire en matière de production d’énergie renouvelable via les contrats de territoires.

89. Nous conforterons la filière éolienne terrestre, en lien avec la FEE (France Energie Eolienne), les collectivités et les acteurs territoriaux afin de réaliser les objectifs inscrits dans le SRCAE (Schéma régional de cohérence air énergie).

90. Nous poursuivrons en lien avec l’Institut de recherche technologique Jules Verne (Technocampus Océan) et en partenariat avec la Région Bretagne, le travail sur les énergies marines renouvelables et garantirons l’absence de recherche sur l’énergie nucléaire (projet Flexblue).

91. Nous favoriserons l’émergence d’une plateforme régionale d’investissement citoyen dans les énergies renouvelables et investirons directement dans les projets d’énergies renouvelables. La loi sur la transition énergétique simplifie en effet la participation des collectivités à ce type de projets.

92. Nous travaillerons avec les territoires à l’élaboration de schémas directeurs de l’énergie locaux pour permettre d’anticiper la provenance et l’acheminement des différents types d’énergies dans tous nos aménagements.

93. Nous intégrerons un lot spécifique «énergies renouvelables» pour l’approvisionnement de l’institution régionale et de ses établissements comme les lycées. Ainsi la commande publique favorisera le développement de la production d’énergies renouvelables sur notre territoire.


PASSER D’UNE ÉCONOMIE DU BIEN À UNE ÉCONOMIE DU LIEN


L’économie que nous souhaitons devra être plus coopérative, ancrée dans les territoires et respectueuse de son environnement. Des solutions émergent, nous devons les accompagner et les généraliser, pour créer plus d’emplois, des emplois de qualité !

94. Nous développerons les « fablabs » (inscrits dans le Schéma régional d’Enseignement supérieur et d’Innovation – SRESI), ces ateliers de fabrication numérique dotés d’outils de création, de conception et de fabrication numérique (imprimantes 3D, traceurs, découpe laser…) permettant à tous les porteurs de projets innovants de passer rapidement de l’idée à l’objet. Ces espaces de travail sont accessibles à toutes et tous sur abonnement.


L’Economie Sociale et Solidaire (ESS)

Trop souvent les salariés n’ont pas leur mot à dire dans la gestion de l’entreprise. Pourtant ils font aussi l’entreprise à travers leur engagement, leur capacité à alerter, à proposer de nouvelles solutions. L’économie sociale et solidaire est une réponse à cette problématique et vient d’être reconnue par la loi ESS du 31 juillet 2014. A l’échelle de la région, l’ESS représente 150 000 emplois, soit 13,6 % de l’emploi salarié. C’est non seulement un secteur en plein essor mais aussi et surtout une économie porteuse de sens et de liens.

95. Nous créerons une banque publique régionale éthique et solidaire en orientant en priorité les fonds de la BPI (Banque Publique d’Investissement) vers une économie coopérative, solidaire et territoriale.

96. Nous affirmerons la place de l’économie sociale et solidaire au sein de la Stratégie Régionale de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII).

97. Nous rééquilibrerons les soutiens apportés au développement économique en faveur de l’ESS via des bonus sur les dispositifs classiques. Cette bonification visera à moduler le taux de l’aide régionale en fonction d’un certain nombre de critères déterminés en fonction des priorités régionales.

98. Nous soutiendrons la formation des entrepreneurs et employeurs de l’Economie Sociale et Solidaire en renforçant nos partenariats avec les structures directement concernées (UR-SCOP, Ecossolies, CRESS et associations de promotion de l’ESS, organismes de formation…).


L’économie circulaire : objectif zéro déchet !

99. Nous créerons un observatoire régional des flux (énergie, eau, déchets…) afin de repérer et cartographier les flux des matières et permettre à l’échelle régionale de donner lieu à des diagnostics territoriaux d’écologie industrielle.

100. Nous mettrons en place une plateforme en ligne à destination des entreprises leur permettant d’acheter et d’échanger des matériaux ou outils déjà utilisés.

101. Nous favoriserons l’émergence de l’éco-conception et l’analyse de cycle de vie des matériaux et la formation des entrepreneurs et des collectivités aux changements que cela initie.

102. La Région est maintenant responsable de la planification de la gestion des déchets. Nous créerons un fond pour l’économie circulaire afin de faire émerger des initiatives dans la durée. Nous aiderons les collectivités à développer des programmes de prévention de la production des déchets et du gaspillage alimentaire.

103. Nous intègrerons des critères « empreinte écologique » dans les marchés publics.

104. Nous favoriserons les échanges entre particuliers : nous soutiendrons l’émergence de plateformes numériques visant à partager nos biens pour le développement d’une économie de la fonctionnalité.

105. Pour relocaliser notre économie, nous avons un moyen : les monnaies locales. La mise en circulation de monnaies locales complémentaires favorise l’initiative économique, l’inclusion sociale et la transition énergétique. Nous soutiendrons les monnaies locales complémentaires existantes et lancerons une étude pour créer une monnaie locale complémentaire régionale. Les MLC ne peuvent pas faire l’objet de spéculations financières et peuvent être utilisées exclusivement dans une zone géographique limitée. En relocalisant les échanges, elles dynamisent l’économie entre PME/PMI locales tout en impliquant les citoyens dans une démarche collective économique alternative.

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