Axe 1 – Partageons une meilleure qualité de vie
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Notre environnement, notre cadre de vie, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, ce que nous mangeons, cela conditionne 80% de notre état de santé. C’est ce que l’on appelle la santé-environnement. Nous voulons que chacun et chacune puisse vivre et s’épanouir dans un cadre de vie accueillant et agréable, sans compromettre l’avenir des générations futures. Poursuivons le travail engagé pour préserver la nature et restaurer les écosystèmes, améliorons la qualité de l’air, développons l’accès à la santé et au bien-être, à une eau saine et à une alimentation de qualité, bio et sans-OGM. Partageons un environnement plus sain pour une meilleure qualité de vie !


UNE ÉQUIPE RÉGIONALE POUR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE DU TERRITOIRE


Avec la réforme territoriale, la Région est devenue chef de file en matière de transition énergétique et de biodiversité. Plus que jamais, nous devrons animer les politiques de notre territoire pour contribuer à la préservation de la Planète, pour nous aujourd’hui et pour nos enfants et petits-enfants demain.

11. Nous maintiendrons la conférence régionale de la transition énergétique et ses groupes de travail pour poursuivre la dynamique engagée depuis 2011

12. Nous créerons une conférence régionale pour la nature, réunissant tous les acteurs de notre territoire (Etat, associations, syndicats, entreprises, collectivités…), qui suivra la mise en œuvre du Schéma régional de cohérence écologique (SRCE – adopté en octobre 2015), et élaborera une Stratégie régionale pour la biodiversité.

13. En partenariat avec les associations de maires, nous créerons et animerons des réseaux d’élus pour faciliter les échanges d’expériences dans les domaines de la transition énergétique, de la préservation de la nature, de la santé dans les territoires.


ATTEINDRE 50% DE LA NATURE ET DE L’EAU EN BON ÉTAT ÉCOLOGIQUE D’ICI 2020


Même s’ils ont une valeur intrinsèque, l’eau et la nature rendent des services indispensables à l’humanité. Les économistes de la Banque Mondiale évaluent à 145 milliards de milliards d’euros la valeur de ces services, soit deux fois le PIB mondial1. Si la biodiversité en Pays de la Loire est particulièrement riche, elle est aussi menacée. Face à cette réalité, nous voulons, pour notre région, poursuivre le travail engagé afin de soigner l’eau et la nature. D’autant plus qu’aujourd’hui, le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE), montre que seuls 35% des espaces naturels sont considérés en bon état écologique en Pays de La Loire.

14. Nous lancerons un Contrat régional « Vert Bleu Nuit » pour les territoires. Fruit d’une fusion entre le Contrat Nature et le Contrat régional de bassins versants et pendant des Nouveaux contrats régionaux de territoire (NCR), ce contrat a pour objet la préservation de la biodiversité de façon globale, intégrant :

  • la trame verte : la nature terrestre,
  • la trame bleue : les cours d’eau, zones humides et marines,
  • la trame nuit : les espèces nocturnes (chouettes, hiboux, chauves-souris, insectes…).

Outil de mise en œuvre du SRCE, ce contrat sera un soutien financier fort (sept millions d’euros par an) à destination des territoires qui mettent en œuvre des actions préservant et restaurant ces trames verte, bleue et nuit : préservation et replantation de haies, restauration de mares, protection des zones humides, nature en ville, optimisation de l’éclairage public, collecte des eaux usées des bateaux, diminution de l’usage des pesticides et produits toxiques etc.

15. Nous aiderons à mettre en place un programme d’économie d’eau pour les particuliers (sur le principe des AREEP de la précédente mandature) et les collectivités avec engagement d’économie de 40% dans l’aménagement de leur installation existante (ex : récupération des eaux de pluies pour toilette et arrosage des espaces verts, changement de la robinetterie, etc.).

16. Nous renforcerons le soutien aux structures qui protègent la nature et le milieu marin : le Conservatoire régional d’espaces naturels, les parcs naturels régionaux et les associations régionales, via des partenariats pluriannuels.

17. Nous élaborerons une véritable stratégie régionale de la biodiversité, qui sera notre pacte régional pour la préservation de la nature et de tous les milieux.

18. Nous poursuivrons les actions locales d’intérêt régional : création d’une réserve naturelle dans l’estuaire de la Loire en lien avec le projet de Parc Naturel Régional, sauvegarde de l’entité du Domaine de Boudré à Seiches-sur-le-Loir, etc.

19. Nous porterons de 19 à 25 réserves naturelles régionales d’ici 2020, créées en fonction des priorités validées par le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel.

20. Nous faciliterons la recherche en matière de biodiversité en assouplissant les conditions d’intervention de la Région, qui aujourd’hui freinent l’émergence de projets intéressants (possibilité d’ancrage géographique hors Beautour et de partenariats hors région, si cela est justifié). Nous encouragerons le développement des sciences participatives via un appel à projets dédié.


UN AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE QUI PENSE AVENIR, NATURE ET SANTÉ


Dès 2016, le Conseil régional engagera l’élaboration d’un Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET), prévu par la réforme territoriale. Ce schéma doit d’ores et déjà intégrer un volet Climat-Air-Energie et un volet prévention et gestion des déchets. Nous voulons aller plus loin sur la question des sols et de la santé, des trames vertes et bleues. A nous d’en faire un levier de la transition écologique de nos territoires !

21. Priorité à la préservation des sols. Notre Région est celle où l’artificialisation des sols est la plus rapide. Nous fixerons dans le SRADDET des objectifs forts pour préserver les sols, limiter l’étalement urbain (objectif : diviser par quatre les zones à urbaniser) et encourager les pratiques agricoles qui respectent la vie des sols.

22. Un volet santé-environnement est indispensable. L’accès au soin est un enjeu important, et nous nous engageons à poursuivre les efforts de la Région pour créer des maisons de santé, sur la base de projets de santé territoriaux. Mais cela ne représente que 20% de notre état de santé. Les autres 80% dépendant de notre environnement, de nos conditions de vie et de travail. La santé-environnement sera donc un socle de notre SRADDET.

23. Après les Contrats territoriaux uniques (CTU, 2004-2010) et les Nouveaux contrats régionaux (NCR, 2010-2015), nous passerons aux Contrats pour des territoires en transition. Un contrat par bassin de vie, où les collectivités et autres acteurs du territoire pourront construire un programme d’actions qui sera soutenu par la Région. 40% de l’enveloppe de ces contrats devra être fléché sur des actions pour la transition écologique et énergétique, 15% à des projets d’innovation sociétale, par exemple à l’égard des jeunesses. Les zones d’activités seront exclues de ces contrats, à moins qu’elles ne soient réversibles. Nous conditionnerons les aides à l’investissement aux communes respectant le taux obligatoire de 25% de logements sociaux (loi SRU), afin de développer le parc de logement social dans la région. Ces contrats seront co-construits avec les acteurs socio-économiques du territoire, et soumis à l’avis des Conseils de développement ou un organisme ad hoc équivalent, ainsi que des associations de protection de l’environnement et de consommateurs du territoire concerné.


UNE ALIMENTATION SAINE POUR TOUTES ET TOUS


La santé passe aussi par l’assiette. Tout le monde devrait avoir accès à une alimentation saine, quels que soient ses revenus.
Nous encouragerons le développement de points de vente de proximité d’alimentation bio et de qualité et accompagnerons l’autonomie alimentaire.En matière de restauration collective, des progrès importants sur la qualité ont été réalisés lors de la précédente mandature. Nous approfondirons ce travail, avec l’objectif d’aller vers 100% de produits bio, locaux, sous labels qualité et sans OGM dans les lycées et centres de formation des apprenti-es (CFA), et une consommation moindre de viande, mais de meilleure qualité.


Généraliser la restauration durable

24. Nous généraliserons la formation aux techniques alternatives d’alimentation et de cuisine à l’ensemble des cuisiniers travaillant dans les lycées, CFA et services régionaux

25. Nous proposerons une alternative végétarienne systématique dans tous les lycées et CFA, ainsi qu’un plat végétarien unique à intervalle régulier.

26. Nous veillerons à associer les parents d’élèves et les enseignants au projet de restauration durable de l’établissement, et proposerons un vote du conseil d’administration.

27. Nous proposerons d’étendre l’accompagnement vers une restauration durable à d’autres établissements (écoles, universités, maisons de retraite, hôpitaux, restaurants d’entreprises…).

28. Nous continuerons le travail de réflexion engagé avec les lycées et CFA sur la mise en place de tarifs différenciés en fonction du revenu des familles.


Lutter contre les inégalités alimentaires

29. Nous lancerons un appel à projets « précarité et alimentation de qualité » pour soutenir des projets d’épiceries sociales et de proximité, des jardins et potagers partagés, des actions d’accompagnement pour retrouver son autonomie alimentaire (ex : ateliers cuisine pour apprendre à cuisiner bio pour moins de 2,50€ par repas), etc

30. Nous instaurerons des contrats de terroir pour l’autonomie alimentaire (voir axe « partageons une économie locale créatrice d’emplois »), soutien financier fort à destination des projets des collectivités, professionnels et citoyens d’un même territoire visant à développer une agriculture et une pêche durables ainsi qu’une alimentation saine (AMAP, boutiques de producteurs, équipements de transformation, légumeries, etc.).


UNE RÉGION QUI RESPIRE


La qualité de l’air est la 1ère préoccupation environnementale des Français. La pollution de l’air est un enjeu de santé publique : les particules fines sont responsables de 42 000 décès prématurés en France par an2. Elle a de plus un coût sociétal élevé : 100 milliards d’euros par an3. La réforme territoriale a désigné la Région comme chef de file de la politique air/climat/énergie, nous avons donc une responsabilité particulière en la matière.

31. Nous mettrons en place une contribution climat régionale pour les poids lourds, dans le principe du pollueur-payeur (pollution de l’air, émissions de gaz à effet de serre, usure accélérée des axes routiers…). Ces nouvelles recettes seront affectées au développement des transports en commun en milieux urbain et rural et au développement du fret ferroviaire et fluvio-maritime.

32. Nous créerons un Comité régional de l’air, instance décisionnaire (réunissant collectivités, chambre régionale de l’agriculture…) capable de réagir très vite en cas de pic de pollution. Cette instance prendra des décisions afin de faire diminuer les pics de pollution (circulation alternée automatique, gratuité des transports en commun, suspension des épandages agricoles, etc.).

33. En cas d’alerte pollution (particules, pollens), la Région assurera un rôle de coordinateur avec les collectivités, écoles, hôpitaux pour informer la population (notamment les personnes les plus fragiles), sur les mesures mises en place et les comportements à adopter.

34. Nous continuerons à financer Air Pays de la Loire et demanderons à l’Etat de renforcer son soutien aux associations de surveillance de la qualité de l’air afin de garantir leur indépendance.

35. Nous organiserons des Assises régionales de l’air associant institutions, entreprises, particuliers, associations de parents d’élèves etc, visant à identifier ensemble les leviers possibles pour améliorer la qualité de l’air et diminuer les maladies chroniques.

36. Nous mettrons en place un envoi automatique de SMS aux personnes qui le souhaitent pour informer sur les mesures mises en place et les comportements à adopter.

37. Nous mettrons en place des modules de formation sur la qualité de l’air (notamment air intérieur) à destination des professionnels et étudiants des filières sanitaires et sociales.


VIVRE TOUTES ET TOUS EN BONNE SANTÉ


Les allergies, l’asthme, l’obésité et le diabète sont les principales causes de mortalité et de souffrance modernes et sont étroitement liées à nos modes de vie et à notre environnement. Ces « maladies de civilisation » progressent plus vite que les progrès de la médecine. Pourtant, nous connaissons aujourd’hui les facteurs de risque et la plupart de ces maladies seraient évitables. La prévention est ainsi la clé de voûte de la politique de santé que nous mettrons en place.

38. Nous créerons un centre de repos en Pays de la Loire pour les personnes électro-hypersensibles. Nous mettrons en place des modules de formation vis-à-vis des professionnels du bâtiment à l’électro-hypersensibilité pour des habitats sains. Nous inscrirons des zones « blanches » préservées des ondes électro-magnétiques dans le futur schéma d’aménagement et nous veillerons à une répartition des sources la moins nuisible possible.

39. Nous généraliserons à l’ensemble des étudiants des filières sanitaires et sociales, des formations sur les questions de santé-environnement (qualité de l’air, bruit, perturbateurs endocriniens, ondes électro-magnétiques), de violences conjugales, de santé alimentaire, d’addictions, de médecines alternatives…

40. Nous développerons les campagnes de lutte contre toutes les addictions, en particulier en direction des jeunes.

41. Nous favoriserons des débats citoyens sur les questions de santé et de prévention (ondes, perturbateurs endocriniens, médecines alternatives, etc).

42. Nous soutiendrons la recherche en matière de de santé-environnement (perturbateurs endocriniens, facteurs de cancers et d’infertilité, pesticides, qualité de l’air, alimentation…) et de médecine préventive, ainsi que la sensibilisation des professionnels à une approche holistique en matière de santé.


DU SPORT POUR TOUTES ET TOUS, PARTOUT


L’activité physique participe pleinement d’une meilleure qualité de vie. Nous voulons permettre à chacun-e de pratiquer un sport quelle que soit sa condition physique, son lieu de vie, ses revenus et ses envies.

43. Nous encouragerons le sport féminin en soutenant en priorité les associations sportives qui diversifient leur offre de pratiques.

44. Nous lancerons un appel à projets « Sport et défis territoires », avec des partenariats entre associations sportives et associations engagées dans la protection de la nature, la solidarité, les quartiers populaires, le handicap, les circuits de proximité, etc.

45. Nous développerons, en partenariat avec l’Agence régionale de santé, une action « Prévention sport-santé », à l’image de ce qui a été mené à Strasbourg, pour accompagner les publics fragiles à travers le sport (réinsertion, image de soi, amélioration de la santé, etc.).

46. Nous encouragerons la signature de conventions entre le mouvement sportif et les lycées et CFA.

47. Nous créerons un statut du bénévole, pour une meilleure reconnaissance de leur rôle. Il permettrait de mieux fidéliser et pérenniser leur engagement. Nous l’accompagnerons d’un renforcement de la formation générale des bénévoles pour assurer des responsabilités associatives, en lien notamment avec le dispositif financé par la Région et piloté par la CPCA (Conférence Permanente des Coordinations Associatives).

48. Nous développerons le contenu des formations aux métiers du sport pour favoriser la polyvalence, l’interdisciplinarité (sports collectifs, nouvelles pratiques…) et intégrer un volet Éducation à l’environnement.

49. Nous confirmerons le CREPS comme centre de ressources, de recherche et d’innovation dans le domaine du sport, de la jeunesse et de l’éducation populaire en région, et, à ce titre, l’inscrirons au prochain contrat État-Région.

50. En collaboration avec le Comité régional olympique et sportif (CROS), nous insérerons dans le bulletin d’information régional, un média entièrement dédié au sport. Sa politique éditoriale sera axée sur la promotion de l’éducation par le sport, la lutte contre les discriminations, les innovations liées au développement durable, etc.


APRÈS XYNTHIA : POUR UNE DOUCEUR DE VIVRE RETROUVÉE SUR LE LITTORAL


Le drame de la tempête Xynthia de février 2010 nous a rappelé avec violence la réalité du dérèglement climatique, le rôle dévastateur d’une bétonisation à tout-va d’espaces naturels gagnés sur la mer, et le devoir des pouvoirs publics de protéger coûte que coûte la population à travers un aménagement du littoral responsable et harmonieux, prenant pleinement en compte les aléas climatiques.

51. Nous poursuivrons notre combat pour un littoral qui protège la vie de ses habitants, en interdisant l’urbanisation sur des zones à fort risque de submersion marine, via le nouveau Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET).

52. Nous encouragerons la prévention sur les risques littoraux en conditionnant les financements régionaux sur le littoral à la présence d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et d’une stratégie locale de gestion du risque d’inondation.

53. Nous soutiendrons le nouvel Observatoire régional des risques littoraux ainsi que les acteurs engagés dans l’amélioration des connaissances des phénomènes et des risques (mémoire du risque).

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