Report de la réouverture de Nantes-St Gilles/Pornic : ce sont les usagers qui trinquent !
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Une ligne ferroviaire fermée, ce sont des usagers qui se reportent sur la voiture, d’autres sur un car plus polluant et moins confortable, mais dans tous les cas, c’est l’alternative ferroviaire qui se fragilise. Pour des travaux de modernisation devenue indispensables, chacun peut comprendre une fermeture temporaire mais pas une gestion calamiteuse des travaux et des délais de réouverture qui explosent ! Il est inacceptable qu’une entreprise, de service public en plus, annonce le 22 juin que la réouverture prévue le 5 juillet est repoussée de plusieurs semaines.

C’est d’autant plus intolérable que SNCF Réseau, avec les collectivités locales concernées, avait programmé cette échéance dont le respect était indispensable pour l’ouverture de la saison estivale. Pour Michel Perrier, conseiller régional membre de la commission transports, « les responsabilités de chacun doivent être éclaircies. Les élus régionaux écologistes comprennent la démission de Jacques Auxiette du Conseil d’administration de SNCF Réseau, et soutiennent totalement la suspension des versements financiers ainsi que le lancement d’une procédure juridique visant à faire reconnaitre le préjudice pour le territoire. Trop souvent dans la Région, SNCF Réseau ne respecte pas ses engagements et retarde des travaux (la passerelle du futur PEM de Laval récemment encore) ».

La réforme ferroviaire, mise en place par le Gouvernement, n’atteint pas les résultats prévus d’amélioration au service des usagers. Pour Sophie Bringuy, Vice-présidente de la Région, « Il est nécessaire de remettre enfin à plat le système, entretenir et moderniser l’existant dans de bonnes conditions en priorisant les trains du quotidien (plus d’un million de voyageurs sur la ligne Nantes-St Gilles/Pornic), et ne plus bâtir des projets pharaoniques comme une nouvelle ligne Nantes/Rennes. Avec la contrainte budgétaire, les priorités politiques doivent être définies clairement »