NDDL : Nous avons perdu le premier set, le match n’est pas terminé !
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Ce matin, le Tribunal Administratif de Nantes a prononcé l’annulation des recours contre les arrêtés préfectoraux relatifs à la DUP du programme viaire, à la Loi sur l’eau et les espèces protégées. Réaction des élus régionaux Europe Ecologie Les Verts, membres du CEDPA.

Pour Jean Philippe MAGNEN, Président du groupe EÉLV à la Région : « Cette décision est une aberration juridique. Notre détermination et notre conviction restent intactes, il y aura un appel : le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes est non seulement inutile et coûteux, mais en plus illégal. »

Pour Geneviève LEBOUTEUX et Christophe DOUGE, conseillers régionaux EÉLV: « Cette décision, si nous la laissons passer, constituerait une régression insupportable du droit de l’environnement, qui pose le principe de l’interdiction de la destruction de zones humides et d’espèces protégées. On peut y déroger si aucune alternative n’est possible et que l’on met en œuvre des mesures pour compenser le préjudice environnemental. En l’occurrence, jamais l’alternative de la modernisation de Nantes-Atlantique n’a été mise en débat. Et comment compenser, comme l’exige le droit, la destruction du château d’eau de la Loire-Atlantique ? Le Juge a ignoré ces principes, et aussi les alertes des experts ».

Sophie Bringuy, Vice-Présidente du Conseil Régional en charge de l’environnement : « Une lecture rapide des jugements soulève des points scandaleux. Il y a matière à appel. Malheureusement, les appels ne sont pas suspensifs. Je rappelle donc à François Hollande son engagement de 2012 : la suspension des travaux jusqu’à l’épuisement des recours juridiques, ce qui signifie jusqu’à la cassation. Toute infraction à ce moratoire aurait deux conséquences graves. D’une part, une situation inextricable en cas de tentative d’évacuation, qui ne pourrait que mal se passer face à une promesse non tenue du Président de la République. D’autre part, la destruction irréversible d’un bocage humide aujourd’hui unique alors même que dans un an la Cour d’appel prononcera l’illégalité des travaux. »