Sandrine Bélier : Hollande doit tenir sa promesse de fermer Fessenheim
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« Vitrine » du nucléaire français pour les uns, « chantier de la honte » pour les autres, l’EPR de Flamanville s’enfonce un peu plus tous les jours dans le trou béant creusé par le manque de vision des gouvernement successifs, attirant dans sa chute toute l’industrie de l’atome héxagonale. Son hypothétique mise en service vient d’être reportée à 2018.

Pour Sandrine Bélier, tête de liste des écologistes aux régionales dans le Grand Est, si la Ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a lié en mars dernier la fermeture de la plus ancienne centrale en activité de France à l’ouverture du « fleuron » de Flamanville (par une interprétation discutable des objectifs de la Loi sur la transition énergétique), les écologistes veulent encore croire à la fermeture du site de Fessenheim avant 2016 ou avant la fin du mandat. Cet engagement de François Hollande ne doit pas être qu’une promesse de candidat à la présidentielle en campagne. La sécurité des habitant-es du Grand Est et de nos proches voisins européens mérite la mise en œuvre d’une décision politique responsable même si celle-ci vient perturber les projets industriels des nucléocrates.

Le prétexte de la mise en service de l’EPR comme condition de la fermeture de Fessenheim serait un aveux d’impuissance du gouvernement face à la pression de quelques lobbies industriels. Le site de Fessenheim doit fermer immédiatement, la décision doit être prise avant la fin 2015 !