TER, osons le retour au Rail !

Le train est un moyen de transport, propre et utile au développement des régions, mais à l’heure de la recherche de la rentabilité absolue, ce service public est durement attaqué (fermeture de lignes, de gares et de guichets). Là où l’on ne remplit plus les trains, on effectue un report modal du rail vers la route, encombrant un peu plus les routes et souvent en allongeant les temps de trajet, sans parler des émissions polluantes. Les voies alors inutilisées sont laissées à l’abandon. A l’heure où l’on parle de transition énergétique et de COP 21, le car serait-il l’alternative « écoresponsable »? Il est clair que non.

 
En Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon de multiples voies sont inutilisées faute de « rentabilité » alors qu’elles sont en état de l’être. Réactivons-les. Les réseaux de ces deux régions n’ont qu’un seul point commun, la ligne Toulouse-Narbonne. Pour un vrai service public sur l’ensemble de la nouvelle région, ces deux réseaux doivent être redynamisés et fusionnés, et de nouvelles liaisons doivent être créées. Côté tarif, il y a des dénominateurs communs (abonnements similaires, mais noms différents), mais surtout certaines offres diffèrent : trains à 1€ en Languedoc-Roussillon et Tikémouv’ (2.5€ par tranche de 40 km) en Midi-Pyrénées. Ces tarifs (issus de promesses du Parti socialiste) ont une vertu, tenter de démocratiser les transports collectifs régionaux. Mais à quel prix ? Suppression du personnel à bord des trains et dans les gares, cela a déjà été validé dans la convention en Languedoc-Roussillon avec l’Accompagnement Non Systématique (ANS) voir l’Equipement Agent Seul (EAS), pour les trains et suppression du personnel donnant les départs dans de multiples gares. En Midi-Pyrénées, ce sont plusieurs gares et même la ligne Montréjeau – Luchon qui en font les frais, sans oublier les trajets où les cars ont remplacé les trains. D’autres solutions sont possibles pour valoriser le rail, démocratiser les trajets en train et surtout financer autrement ce moyen de transport collectif et propre tout en réduisant le coût pour les usagers sans toucher à l’emploi.

 

Il est temps que les Trains express régionaux reviennent sur le rail, là où cela est possible. Il est temps de redonner tout son sens au service public ferroviaire en Région.

 

Alors pour le TER, osons le retour au rail !
[…]

Ceci est l’introduction de la contribution qui suit en pièce jointe.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

Je soutiens l'initiative

Mon prénom 

Mon nom

Je peux préciser qui je suis

Mon email

La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par