Réouverture de la ligne Montpellier-Pézenas

En avril, la réouverture de la ligne Avignon-Carpentras, après 77 ans de fermeture, montre qu’il est possible de ramener le train là où il a disparu. Exemple avec la ligne Montpellier-Pézenas, fermée depuis trop longtemps !

Pourquoi ouvrir la ligne ?

La ligne Montpellier-Pézenas desservirait un bassin de population de 50 000 personnes, hors Montpellier. Imaginerait-on une ville de 50 000 habitants sans gare et sans connexion ferroviaire ? Dans ce territoire à forte pression démographique, marqué par de nombreux déplacements pendulaires entre l’arrière-pays et Montpellier, la capacité de se déplacer demain via une offre de mobilité économe, fiable et durable permettra de gagner en qualité de vie.

Pourquoi c’est faisable ?

Les derniers rapports de la SNCF et de la Cour des Comptes montrent que la priorité doit être donnée aux transports du quotidien, trop longtemps délaissés au profit de la grande vitesse. Les réouvertures des lignes Avignon-Carpentras et Oloron-Bedous vont dans ce sens.

Quel est le prix ?

Les estimations évoquent une somme de 250 millions d’euros pour un trafic de 4 millions de passagers par an (si on couple la réouverture de la ligne avec celle de Sète-Gigean pour une somme évaluée à 70 millions d’euros). A titre de comparaison, le projet de LGV est évalué à 7 milliards d’euros pour un gain de trafic d’un million de voyageurs supplémentaires.

2 réponses à “Réouverture de la ligne Montpellier-Pézenas”

  1. Rouvrir la ligne Montpellier-Pézenas (50km environ) est nécessaire : dès lors, il convient de s’interroger sur la relation de Pézenas avec Béziers. Moins de 20 km entre Pézenas et Vias (à 5 km d’Agde) sont à rouvrir pour créer une relation Montpellier-Pézenas – Vias – aéroport de Béziers-Vias – Béziers et, ainsi, permettre à la vallée de l’Hérault, depuis Clermont-l’Hérault jusqu’à Vias (Agde), de disposer d’un transport public ferroviaire performant favorisant ainsi l’accessibilité à l’ouest héraultais.

  2. 1- Durée du trajet

    D’autre part, cette réouverture est encore plus avantageuse si l’on regarde les horaires du train dans les années 1960, la durée du voyage, par exemple entre Paulhan et Montpellier centre (gare « Saint Roch »).
    Le trajet durait entre 50 minutes et 1 heure environ, de gare à gare.

    Aujourd’hui, les rares autocars qui font le trajet mettent entre 55 minutes et 1h00 de Paulhan à Saint-Jean-de-Védas. Reste ensuite environ 25 minute pour ralier le centre de Montpellier (gare), en empruntant d’ailleurs, sur une portion du trajet, la ligne RFF Montpellier Paulhan.
    La combinaison Automobile-Tram pour un déplacement équivalent, outre son coût important, met un temps de l’ordre d’ 1h10 min dans le meilleur des cas.

    Ainsi, la réouverture de cette ligne permettrait un gain de temps et de confort.

    2- Développement touristique

    Cette ligne, en saison d’été serait à coup sûr largement empruntée par les touristes, en particulier sur le tronçon Pézenas-Vias.
    A noter: cette portion était encore active jusque dans les années 2000 (transport de basalte de la Carrière de Lézignan-la-Cèbe) et une partie de l’infrastructure (comme les passages à niveau automatisés) sont toujours en place.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

Je soutiens l'initiative

Mon prénom 

Mon nom

Je peux préciser qui je suis

Mon email

La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par