Région en Transition

Deux des défis les plus difficiles auxquels l’humanité doit s’attaquer en ce début de XXIème siècle sont le changement climatique et le pic pétrolier. Annonçant l’ère du déclin des ressources en énergie fossile, le pic pétrolier est un défi pour la stabilité économique et sociale. Il est essentiel de le relever si nous voulons atténuer les menaces que le changement climatique fait peser sur nous.
Le mouvement des Territoire en Transition a pour vocation de mobiliser l’action d’une communauté et stimule l’implication ainsi que la prise en main publique des enjeux liés au changement climatique. L’objectif final est de parvenir à une Transition menant vers une économie moins dépendante du pétrole qui ne sera plus « bon marché ».
Dans cette nouvelle région, il me semble souhaitable, si ce n’est d’élaborer « un plan d’action de descente énergétique », d’au moins s’inspirer de la démarche.
Un plan de descente énergétique contient la vision du territoire et décrit les étapes de la transition et montre que la transition est réaliste :

  1. un état des lieux de la dépendance énergétique régionale, notamment aux carburants fossiles
  2. étudier les plans, statistiques et schémas directeurs locaux
  3. Élaborer la vision : se projeter dans 20 ans, dans une vie avec beaucoup moins d’émissions de CO2 et d’énergie fossile
  4. détailler la vision dans les différentes compétences de la région
  5. établir un « rétroplanning » : quelles conditions, moyens et étapes pour réaliser la transition. Trier ce qui est réaliste et ce qui ne l’est pas. Être précis. Pour cela, utiliser les indicateurs de résilience, qui sont :
  • l’empreinte écologique du territoire
  • ses émissions de CO2
  • le % d’aliments produits régionalement
  • l’engagement des collectivités locales
  • l’évolution du trafic régional
  • le % d’entreprises appartenant à la région
  • le % d’habitants ayant un travail proche de leur logement
  • le % de produits essentiels produits régionalement
  • le % de matériaux de construction et d’énergie produits régionalement
  • le % de médicaments produits régionalement


Ces efforts de relocalisation sont conçus pour développer un cadre de vie plus épanouissant, aux liens sociaux plus forts et plus équitables, ce qui me semble devoir être le but d’un Conseil Régional.

Une réponse à “Région en Transition”

  1. Je sais ce qu’est l’empreinte écologique et comment elle se calcule pour la fabrication d’un produit ou pour un service rendu….mais je ne vois pas bien ce qu’est l’empreinte écologique d’un territoire… est ce que c’est la somme des empreintes écologiques des biens et services consommés sur le territoire en question ?
    est il possible de m’éclairer là dessus?

    merci

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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