Préserver les terres agricoles et installer des paysans bios

La préservation des terres agricoles et l’installation de nouveaux agricultrices/eurs (en agriculture biologique paysanne) doivent être considérée comme des objectifs majeurs de la prochaine politique régionale.

Car changer de modèle est indispensable !
L’accès au foncier ne doit plus être un frein au maintien et à l’installation d’activités agricoles et rurales respectueuses de l’environnement. Notre région ne peut pas continuer à perdre un aussi grand nombre d’actifs agricoles, l’installation et la transmission sont les leviers que l’on doit utiliser pour maintenir et augmenter le nombre de paysannes/ans.
Nous créerons un Établissement Public Foncier Régional. Le marché foncier a besoin d’être régulé pour permettre un développement équilibré des territoires. Cet EPFR jouera un rôle de régulateur sur le prix des terrains et facilitera les opérations notamment d’aménagement en lien avec les collectivités, les agricultrices/eurs et les consommatrices/eurs. Il permettra le stockage temporaire de terres agricoles, en vue de leur structuration, et pour permettre à des projets d’installation d’émerger.
Il faut libérer des terres qui vont depuis quelques années systématiquement à l’agrandissement. Pour cela nous exigerons que la SAFER accompagne la politique régionale.
De telles ambitions ne peuvent aboutir que si les moyens d’informer, de former, l’ensemble des personnes voulant s’installer se réalisent et si un travail d’animation et de concertation est mené en amont avec les collectivités.
Nous aiderons les sociétés d’investissement solidaires destinées à collecter de l’épargne citoyenne et à acquérir des terres pour installer ou maintenir des porteurs de projets agri-ruraux (ex : Terre de liens….). Nous serons attentifs à la mise en place des nouveaux parcours d’installation. Ils devront permettre un maximum d’installations, installations qui pour être durables doivent être en adéquation avec leur environnement, la demande des consommateurs et le territoire.

Nous apporterons aussi une attention particulière à la formation et créerons des « couveuses », lieux de parrainage, d’expérimentation et de soutien aux projets écologiques et sociaux. Les fermes des lycées agricoles seront sollicitées pour rentrer dans cette démarche et seront converties en Agriculture Biologique..

Nous ferons de la question agricole et alimentaire une priorité, en nous engageant dans une gouvernance radicalement nouvelle partenariale, participative, et de coopération au sein des territoires.

2 réponses à “Préserver les terres agricoles et installer des paysans bios”

  1. Oui un EPFR serait idéal. D’autres procédures existent pour les communes qui veulent protéger leur espace agricole, tels que les ZAP (zones agricoles prioritaires) et les PAEN (périmètre de protection et d’aménagement des espaces naturels). Trop peu de collectivités les connaissent. La Région devrait contribuer à les en informer et à contribuer au financement de l’animation foncière indispensable pour que se concrétisent les projets d’installation agricole, les projets bio devant être prioritaires.

  2. oui, il est urgent de « ré-introduire » des paysans sur nos communes. Dans les 10 prochaines années, prés de 50% des agriculteurs-agricultrices partirons à la retraite. Il est urgent de mettre en place des outils au niveau de la Région pour conserver des fermes riches en emploi, sortir les terres d’une logique marchandes, redonner place à une agriculture vivrière.
    Le modèle agricole issu des politiques productivistes, industrielles et capitalistes des 60 derrières années n’a pas d’avenir, ou plutôt détruit notre avenir.
    Une des premières mesures à mettre en place à la région devra permettre d’empêcher l’ agrandissements des grosses exploitations et d’installer des nouveaux actifs.
    Il est nécessaire de repenser la transmission des fermes existantes.
    Sinon comment construire la transition sociale et écologique de notre alimentation?
    Le premier plan que les écologistes devrons proposer devra être un plan Transmission-Installation.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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