Pour une nouvelle politique de l’éco économie de la mer

Pour la mer et le littoral de la région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées, nous avons besoin d’alternatives écologiques, sociales et économiques.

Pour mieux maitriser ensemble les enjeux dans ces domaines, nous devons mieux comprendre les liens entre :
• économie du bien vivre (buen vivir en Equateur)
• préservation de la ressource et des écosystèmes marins, lagunaires ou côtiers
• développement d’emplois dignes et non délocalisables.

La mer et notre littoral méditerranéen sont victimes des actuelles politiques européennes et régionales. Elles font la part belle au libéralisme et au productivisme : urbanisations déraisonnables du bord de mer, pollutions, pêche intensive, extraction de minerais, pétrole et gaz off shore en Méditerranée pour le compte d’intérêts privés. Ces politiques peinent à créer les emplois nécessaires qu’une nouvelle économie de la mer peut créer. Elles négligent les approches novatrices : recherches sur les ressources marines pour limiter la casse de l’écosystème et du climat, énergies marines renouvelables, développement du mer routage, valorisation des algues et culture de celles riches en protéines, etc.

Les élections régionales peuvent et doivent être l’occasion d’impulser un débat, des élans et des engagements pour une véritable politique alternative et une nouvelle éco économie de la mer. Nous devons porter cette alternative à la Région, dans son Parlement de la Mer comme dans toute instance utile dans ce domaine.

Cette nouvelle économie implique une politique de la mer, de notre littoral et de ses lagunes, une politique des ports et du transport par mer, rivière, canaux et lagunes, une politique de la pêche, de la conchyliculture et de l’écotourisme. Elle nécessite un soutien à l’innovation publique et privée dans les biotechnologies marines et les énergies marines renouvelables, une politique de recherche publique et développement.

Les projets d’économie de la mer s’inséreront dans le Nouveau schéma régional de développement économique. Ils doivent rester cohérents avec la programmation 2014-2020 de la gestion des fonds structurels européens et avec celle de la nouvelle Banque publique d’investissement.

La préservation des écosystèmes marins, lagunaires et côtiers, le développement des connaissances et des recherches dans ce domaine, restent des priorités en Languedoc Roussillon.
La protection de ces écosystèmes nécessite la mise en partage (entre équipes de recherches et d’évaluation, pouvoirs publics, associations et citoyens) des bilans présents et à venir sur les mesures de pollution. Ce partage est insuffisant. Or il est nécessaire pour travailler à réduire les impacts sur l’air, sur les eaux de rivières, de lagune et de mer, sur le sol et les fonds marins. Nous proposerons, en lien notamment avec les associations existantes et les centres de recherche, le développement de sciences citoyennes par des réseaux citoyens de mesures et d’alertes aux pollutions de façon à compléter les suivis scientifiques.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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