Les métropoles n’ont pas le monopole !

La concurrence entre territoires et la concentration des moyens sur les Métropoles contribuent à accroître les inégalités entre territoires donc entre citoyens. La spacialisation du capitalisme accentue la spéculation foncière, la concentration d’activités économiques d’un côté, la concentration des populations fragiles, sans emplois ni services publics de l’autre… Nous devons mettre en oeuvre une logique de coopération et de solidarité entre les territoires et entre les institutions locales.

· Contre la spécialisation de zones et les pôles de compétitivité, nous voulons contribuer, au contraire, à la mixité d’activités dans chaque bassin de vie, pour réduire les distances domicile-travail, garantir un bien vivre, ralentir les villes-centres et dynamiser les villes-reléguées-excentrées.
· Les établissements fonciers régionaux prioriseront les opérations de construction de logements très sociaux et respectant les normes HQE et les opérations de logements intermédiaires où le prix des loyers est encadré.
· Conditionner les aides aux villes qui refusent de respecter la loi SRU.

Une réponse à “Les métropoles n’ont pas le monopole !”

  1. Je partage totalement cette vision. Rapprocher l’emploi de l’habitat à de nombreux bénéfices. Moins de déplacements pendulaires vers les métropoles : c’est assurément moins de temps de perdu et donc plus de temps pour la famille, la vie sociale… C’est également redonner du pouvoir d’achat en économisant sur le poste transport . Et c’est surtout des dépenses locales auprès des commerçants de proximité. En déployant un réseau de tiers lieux Relais d’Entreprises, j’ambitionne d’apporter les conditions de développement du télétravail en France tout en offrant une infrastructure adaptée à la création et au développement des entrepreneurs d’un territoire.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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