L’économie circulaire doit être l’axe central du schéma régional de développement économique, de l’innovation, de la recherche, de la formation, et de la coopération décentralisée

L’économie circulaire découple la croissance de l’épuisement des ressources par la création de produits et services innovants, l’organisation des acteurs, et des politiques publiques adaptées. Ce n’est pas qu’une « optimisation » de nos politiques de prévention et de traitement des déchets. L’économie circulaire suppose un changement d’approche à consentir sur toutes les ressources, de manière systémique.

Cette approche est à la croisée de tous les enjeux majeurs : énergétiques, climatiques, pollutions, épuisement des ressources et des « écosystèmes » (terrestres, aquatiques, marins, atmosphériques) qui ne parviennent plus à résorber des quantités croissantes de « rejets ». Les émissions de gaz à effet de serre en sont une bonne illustration.
Opposée aux logiques de filières basée sur produire, consommer, jeter (et recycler), l’économie circulaire englobe :
• L’approvisionnement durable en ressources,
• L’éco-conception des biens et services,
• L’écologie industrielle et territoriale, organisation centrée sur la mutualisation des matières, des flux, des services par les entreprises,
• L’économie de la fonctionnalité, du bien au service (par ex le co-voiturage, le télétravail, la location, l’auto-partage, …),
• L’achat responsable, le re-emploi, la réparation,
• La prévention des déchets et rejets,
• Le recyclage en fin de « boucle »…

Elle rend les territoires et les entreprises plus sobres, moins vulnérables aux coûts des énergies et des matières premières, aux coûts croissants de traitement des déchets à l’heure où les capacités de traitement se réduisent et que les quantités augmentent avec la démographie.
Pour les citoyens, les retombées sont essentiellement de nature économique : acheter d’occasion, partager un service ou une bien (vélo, auto-partage, co-voiturage, …), le lien social en plus !
Quant aux entreprises, elles commencent à mesurer en quoi l’économie circulaire peut sécuriser l’accès aux ressources, en quantité, qualité, prix, répartition, éléments majeurs de leur compétitivité et stabilité. Mais il est urgent de déployer des dispositifs opérationnels d’aide et d’accompagnement à nos entreprises pour aller au delà d’initiatives fragmentaires.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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