Le futur Conseil Régional devra aider tous les agriculteurs-trices à évoluer vers une agriculture bio et paysanne

La mise en place de l’éco-conditionnalité des aides doit être considérée comme un des objectifs majeurs de la prochaine politique régionale.
Le futur Conseil Régional devra aider tous les agriculteurs-trices à évoluer vers une agriculture bio et paysanne, tout en favorisant leurs revenus.
L’attribution des aides gérées directement par la Région (financement région/Europe notamment) seront conditionnées par l’acceptation d’un contrat d’objectif, un engagement sur cinq ans des personnes ou des structures aidées : suppression des OGM (culture et alimentation animale), mise en place d’un programme de substitution des importations de protéagineux (soja….), contrôle des structures pour favoriser les emplois agricoles et l’installation, respect de cahier des charges AB….De même la région conditionnera sa participation aux programmes dont elle n’a pas seule la charge (état/région, projet Interreg, agence de bassin, « Programme national de réduction des pesticides »…) à des engagements contractuels sur la non utilisation d’OGM, la réduction effective de l’irrigation et des pesticides, l’obligation d’assolement, sur des mesures favorables à la biodiversité, et pour une information positive sur l’agriculture bio et paysanne.
Nous aiderons la restauration collective de qualité, basée sur une agriculture vivrière de proximité ainsi que des circuits courts et de proximité. Nous mettrons en place un observatoire agricole régional (biodiversité, maintien des actifs et des fermes, revenu, pollutions agricoles et génétiques ….., bilan énergétique ….) et nous ferons régulièrement des restitutions sur l’action pendant la mandature. Toutes les cantines des lycées ainsi que les restaurants du Conseil Régional passeront en Bio Local.
Nous accompagnerons aussi cette évolution écologique par un soutien spécifique aux outils de valorisation sur les territoires (coopératives locales, abattoirs, salles de découpe, conserveries, fromageries ….) au pastoralisme, à l’agriculture en montagne et à l’apiculture.
Nous ferons de la question agricole et alimentaire une priorité, en nous engageant dans une gouvernance radicalement nouvelle partenariale, participative, et de coopération au sein des territoires.

3 réponses à “Le futur Conseil Régional devra aider tous les agriculteurs-trices à évoluer vers une agriculture bio et paysanne”

  1. Oui l’éco-conditionnalité doit être une obligation pour toute intervention de la Région pour le secteur agricole. Pour une région qui va être la première région bio de France, la co-existence avec les OGM est impossible, nos amis paysans bio de Catalogne en ont déjà fait l’amère expérience. Ils sont obligés d’importer du maïs bio de France et d’Italie pour nourrir leurs volailles.
    S’agissant de la restauration dans les lycées, la volonté politique doit clairement s’exercer en mettant en place des appels d’offre favorisant le bio local.

  2. Une proposition: La Région doit accompagner les groupements d’employeurs bio! L’emploi est plus important en production bio (2,5 UTA en moyenne contre 1,4 UTA en exploitation conventionnelle) ce sont les statistiques du SRISE de la Direction Régionale de l’Agriculture en Languedoc Roussillon. Pour les petites exploitations bio, un emploi à temps partagé avec d’autres paysans bio serait une vraie mesure d’accompagnement de la Région car elles sont souvent trop petites pour créer un emploi à temps plein pour elles seules. Pour celles plus importantes en cultures spécialisées notamment (fruits et légumes et vigne) il serait très pertinent d’encourager aussi un emploi partagé qualifié pour la surveillance et la prévention des problèmes phytosanitaires qui nécessite une compétence et un sens de l’observation très pointu. L’enjeu pour la région pourrait être de mettre en place des formations (c’est sa compétence) spécifiques pour former ces salariés agricoles spécialisés bio et dans le prolongement d’encourager leur emploi par l’appui aux groupements d’ employeurs.

  3. Une aide aux agriculteurs qui participent activement à la beauté et à l’entretien des Paysages de Montagne nous permettrait de redonner du sens à l’Agropastoralisme. C’est dans ce cadre-là que devons inciter à la réinstallation de Bergers, et garder le foncier afin de pouvoir continuer à entretenir et regarder nos paysages.
    Un Agropastoralisme durable pour un avenir durable, des exploitations qui permettent de pouvoir favoriser une agriculture de qualité, saine et dans un patrimoine exceptionnel, il est important de le labéliser, avec une transformation au plus près du consommateur. La Ville de Grenoble, sous l’impulsion des élus écologistes, a mis en place une restauration de qualité pour les élèves : 50% de bio et local. Cette impulsion doit se généraliser a notre région et se décliner dans les collèges du Département par une filière bio et de terroir.
    Une Agriculture de qualité, de terroir et Bio, c’est là aussi un moyen de mettre la santé dans l’assiette.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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