L’art, un véritable service public

L’art , un véritable service public.

 

Là on brule les livres, ailleurs on met en scène la barbarie et des attaques d’œuvres anciennes au marteau piqueur tout en vendant sous le manteau à des collectionneurs, qui quand même achètent, et grâce à des intermédiaires qui quand même jouent les intermédiaires…

 

Cette barbarie est surement loin de nous ? Si loin ?

 

Mais comment ne pas penser que – ici et maintenant – on pourrait aussi brûler nos livres et casser nos statues, voler nos tableaux et les vendre…Ce temps est-t-il si loin ? Derrière nous ou devant nous ?
Ici, en France plus de 110 évènements, lieux artistiques ou culturels ferment leur porte cette année, victimes de la crise ou des choix de dirigeants locaux ou nationaux…
Ici, localement, les associations diffuseurs de spectacles, d’évènements, d’artistes réduisent leur proposition de spectacles et s’épuisent à rechercher 4 sous auprès des collectivités qui invoquent la baisse de leur dotation pour taper en touche…

 

Bien sur nos communes voient leurs ressources diminuer et doivent gérer au mieux la pénurie…

 

Mais n’oublions pas que la culture et l’art font partie de notre patrimoine et de notre environnement au même titre que la gastronomie, le sport, l’œnologie, ou l’histoire.
Que serait notre histoire commune si des peintres, des sculpteurs, des écrivains, des chanteurs n’avaient pas décrit, interprété et immortalisé leurs époques…
Aujourd’hui encore des peintres, des sculpteurs, des musiciens, des danseurs, des écrivains, des photographes et des créateurs de tous poils témoignent de notre vécu local, de notre histoire, de notre époque.

 

La créativité est un facteur de développement économique et bien des œuvres devant lesquelles on passe souvent perplexe : « Boff…du Picasso ! », ont inspiré des développements locaux ou d’entreprises depuis les empreintes de Lascaux, les emballages de Christo jusqu’au tout dernier Musée Soulages de Rodez ou – espérons le – le futur ensemble culturel de Limoux présenté la semaine dernière.
Cette créativité, ce témoignage composent un vrai service public et doivent être considérés comme tel.

 

Comme pour d’autres services, veillons y donc également lorsque nous réfléchissons à « boucler » nos budgets communaux, intercommunaux, départementaux, régionaux y compris et d’autant plus dans nos territoires ruraux. L’art et la culture ne peuvent pas être des variables d’ajustement des budgets.

Une réponse à “L’art, un véritable service public”

  1. La culture est une nécessité, la culture est un besoin, la culture est à la base d’une identité … mais surtout la culture doit être un bien public et donc être accessible au plus grand nombre quel que soit son territoire (urbain, péri urbain, rural, piémont, montagne, …). Ce qui doit mener le projet politique culturel regional est l’accessibilité pour toutes et tous aux différentes expressions culturelles … Et cette accessibilité doit l’être tant physique (les activités vont vers les gens) que financière (en temps de crise, le coût du spectacle ne doit pas être un frein). Les projets soutenus par la Région devront tenir compte de ces 2 paramètres (sans oublier une charte de respect d’une écologie culturelle).

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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