La rénovation énergétique des logements, bonne pour l’emploi, la solidarité et l’environnement

Depuis la loi Grenelle II de juillet 2010, chaque Conseil régional est chargé d’élaborer le schéma régional climat air énergie (SRCAE). Celui de MP a été adopté en juin 2012 et celui de LR en avril 2013. Nous devons nous assurer qu’une application ambitieuse soit réellement mise en œuvre sinon cela restera encore un schéma qui ne sera pas respecté comme tant d’autres par le passé.

L’ensemble des bâtiments représente de l’ordre de 45% de la consommation énergétique régionale LRMP (1er poste de conso d’énergie). La rénovation énergétique des logements doit faire partie des priorités car elle a des impacts positifs au niveau social (lutte contre la précarité énergétique, créations d’emplois…) et écologique (baisse des rejets de gaz à effet de serre…).

Selon le Ministère, rénover 500 000 logements par an pourrait créer 75 000 emplois. A titre d’exemple, la déclinaison de l’objectif national en Midi-Pyrénées correspond à la rénovation de 23 000 logements par an à partir de 2017 (soit un potentiel de 3000 emplois). Mais la grande région peut et doit aller plus loin que les objectifs fixés dans les 2 régions. En effet, les défis sont plus importants. Le SRCAE LR indique que « la région compte 1,5 million de logements dont 1,1 million de résidences principales. Le parc régional résidentiel est constitué à 48% de logements construits avant 1975 c’est à dire avant les premières réglementations thermiques. Ces logements peuvent donc être considérés comme mal isolés et « énergivores » en termes de besoins de chauffage ». C’est donc pas loin de 750 000 logements qu’il faudrait mieux isoler rien qu’en LR !

Un beau chantier sur une ou deux décennies, bon pour les gens et bon pour l’environnement !

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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