La gestion de l’Eau en régie

Le retour en régie de la gestion de l’eau est le seul service publique que les citoyens de base peuvent maîtriser.

Notre pays est encore majoritairement sous controle des majors de l’eau pour la distribution et l’assainissement. Cette situation n’est pas irrémédiable ,si nous citoyen-ne-s dans nos communes, communautés de communes ou villes,nous nous unissons,nous créons des associations qui auront comme objectif .unique:mettre en place une REGIE de gestion de l’Eau. Si nous le voulons c’est possible.

Nous devons nous préoccuper de la ressource et de sa protection(pèrimètres de protection des captages) du traitement de potabilité de l’eau,de la distribution,de l’entretien des rèseaux et de l’assainissement des eaux usées.
Il y a 30% min à économiser sur nos factures.

Nous créerons le lien entre citoyen-ne-s et nous ferons vivre la démocratie participative.

Des communes,des villes ont réussi ces changements radicaux : Grenoble ,Rennes,Castres, et même Nice avec qui vous savez comme maire, alors pourquoi pas vous et nous.

Ca ne dépend que de nous, car c’est un Service Publique local, pour combien de temps?

3 réponses à “La gestion de l’Eau en régie”

  1. Dans le débat sur la gestion, il ne faut pas se tromper d’objectif. La régie est un excellent moyen de rendre plus transparente la gestion et d’éviter que la recherche de profits ne soit l’objectif majeur du gestionnaire. Par contre, il sera faux d’imaginer que ce changement à lui seul pourra entrainer une baisse durable du prix de l’eau. Ce changement ne supprime que les profits distribués aux ationnaires. Les travaux de renouvelement des conduites ont pris énormément de retard ces dernières années. Les élus ont été peu attentifs à ces enjeux, et n’ont pas beaucoup fait pression sur leurs délégataires. Il va falloir payer cette remise à niveau. Second facteur : les économies d’eau. Chaque citoyen fait de plus en plus d’efforts pour diminuer sa consommation. Les machines à laver sont moins gourmandes, les douches se substituent au bain, le goutte à goutte arrose le jardin. Or le coût de l’eau, c’est 80% de charges fixes. Donc plus l’on baisse la consomation et plus l’on doit monter le prix du m3 pour couvrir les charges fixes. Les facteurs qui poussent à la montée du prix de l’eau sont donc devant nous. Il sera indispensable de mettre en place des tarifications progressives, prenant en compte la taille des ménages, afin de limiter ces effets pervers.

  2. Je suis d’accord sur les remarques du camarade ,seulement il faut distinguer la gestion de ,’eau en milieu rural et urbain. Dans la ruralité la règie implique quasi toute la population et contribue trés vite à changer la vie politique locale donc il faut foncer.
    Quand au gain de 30% possible si on ne le perçoit pas immèdiatement il participera à payer la remise en état du réseau.
    Ne pas oublier que la GEMAPI arrive et qu’elle va si nous ne nous investissons pas dans la gestion éloigner le citoyen de sa possible impliquation dans la gestion de l’eau NOTRE BIEN COMMUN VITAL.

  3. Bonjour à tous,

    A l’évocation d’un retour en régie, on entend souvent les détracteurs, notamment nos élus, nous opposer les coûts et complications techniques, administratives auxquels nous serions confrontés immanquablement….Fort de cet argument, le modèle français de la gestion de l’eau repose en grande partie sur la délégation de service public. Paradoxalement, 80% des services d’eau européen sont gérés par le public ! Et… plus de 90% aux états Unis !!! C’est quand même surprenant ! La fonction même d’une entreprise privée est de faire de l’argent, un maximum d’argent…Tandis qu’un service local en gestion directe locale pour une ressource locale avec des solutions locales aux problèmes rencontrés n’engendre auprès des usagers que le prix du service sans profit d’aucune sorte
    Au paiement de la facture, adressée par le délégataire, l’usager outre sa consommation propre, paie également les fuites d’eau engendrées par la vétusté des canalisations. Autre scandale, ajoutons la consommation d’eau potable utilisée pour l’arrosage des espaces verts publics et services de voiries en tout genre…et que l’usager paie également dans ses impôts locaux ! On pourrait aussi ajouter l’ aberration constituée par l’usage d’eau potable pour…les toilettes, le lavage du linge et autres usages où la récupération d’eau de pluie serait une solution d’économie financière et d’économie de la ressource
    Face à l’urgence écologique, l’eau en tant que ressource collective, patrimoine naturel de l’humanité, doit être protégée de la pollution par une politique d’éducation, de sensibilisation auprès du citoyen, des agriculteurs, des entreprises mais également des politiques économiques en direction du tout tourisme et or gris provoquant des infrastructures ( lotissements résidentiels pour vacanciers et retraités, golfs, zacs en tout genre, parcs d’attractions…) coûteuses en terme de consommation d’eau et opérant ainsi un déséquilibre du partage de la ressource et un danger pour sa préservation sur le territoire. Son usage doit donc être redéfini en terme d’économie car son accès à tous constitue un droit fondamental même aux plus démunis !
    Merci et bon courage !

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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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