Engagements en faveur de l’ESS

En matière de développement économique, les vieilles recettes politiques ont la vie dure. Les schémas régionaux de développement économique et de l’innovation sont loin de mettre au coeur le soutien à l’économie sociale et solidaire, ni d’ailleurs la relocalisation et les circuits courts. Ainsi le fonds de solidarité économique se donne-t-il comme priorité les actions de soutien à l’internationalisation, compétitivité oblige ! Dans chaque Région, nous proposons au contraire d’aider en priorité tous ceux qui sont fragiles et isolés (territoires ruraux, PME, artisans, paysans, quartiers populaires relégués…). L’économie sociale et solidaire est un moyen important pour relocaliser l’emploi.

Nous nous engageons à :
· N’attribuer aucune aide économique directe NI indirecte aux entreprises qui licencient tout en étant dans des paradis fiscaux ou qui distribuent des dividendes.
· N’attribuer aucune aide pour les entreprises qui délocalisent leur activité d’une Région à l’autre afin d’éviter les « chasseurs de subvention » qui jouent sur la concurrence entre les Régions.
· Evaluer sur la durée les aides données et exiger leur remboursement si nécessaire.
· Soutenir le développement des circuits courts et locaux de distribution pour soutenir prioritairement l’économie sociale et solidaire.
· Introduire des critères sociaux pour limiter les écarts de salaire de 1 à 20 et s’opposer à l’emploi précaire.
· Agir pour le maintien de l’activité de proximité dans les zones rurales.
· Privilégier les avances remboursables pour éviter l’effet d’aubaine.
· Créer une banque publique régionale d’investissement permettant aux acteurs économiques locaux de disposer d’un soutien de l’innovation technologique, économique, écologique et sociale.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

Je soutiens l'initiative

Mon prénom 

Mon nom

Je peux préciser qui je suis

Mon email

La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par