Culture : priorité au spectacle vivant et au maillage du territoire

Qulelques éléments de ce que la Région pourrait faire en matière de culture :

– décision de faire de la culture une priorité de la région, et communiquer en ce sens
– engagement à ne pas diminuer le budget de la culture, l’augmenter dans la mesure du possible
– réalisation d’un audit sur les dépenses et subventions
– estimation, de la part ‘incompressible’ à financer : patrimoniale, muséelle, liée aux grands équipements

La priorité pourrait être ensuite donnée au spectacle vivant (théatre, spectacles de rue, festivals..), avec en particulier la création d’une agence pour le spectacle vivant (une ARSVi) permettant l’émergence d’une sorte de pôle d’excellence culturelle (sorte de pendant des pôles économiques de compétitivité) qui pourrait devenir un marqueur culturel de notre région.

Enfin, priorité doit être donnée aussi à un meilleur maillage culturel par l’aide importante à des projets culturels de territoire.
Pourrait s’opérer un changement d’échelle budgétaire du dispositif d’aide aux lieux de vie dans les territoires.

2 réponses à “Culture : priorité au spectacle vivant et au maillage du territoire”

  1. Ce texte a sa validite mais aussi des limites. Priorite? Certes non!
    Il ne prend en compte que l’aspect « democratisation culturelle » qui s(inscrit ds une logique de consommation, de societe du spectatacle…
    De meme le texte qui suit « des spectacles de qualite partout »
    L’aspect « democratie culturelle » est completement occulté. Celui ci est en resonnance avec d »autres themes proposés: et en particulier, Citoyennte et concertation, universite populaire….
    « Arts, culture et emancipation » me convient plus
    Encore faut il definir et differencier « arts » .et « culture »; Ce dernier a plusieurs acceptions en particulier celle de l’anthropologie qui englobe les autres et a laquelle je me refere
    L’art a fonction d’aigiuser la sensibilité, la culture la sociabilité
    Pour illustrer »FETE de la MUSIQUE » et « FAITES de la musique » pas pareil. et pas seulement

  2. « Donner la priorité » au spectacle vivant ? Pourquoi ? En musiques actuelles on ne peut pas tourner si on n’a pas un enregistrement correct. Il faut d’abord soutenir l’aide à la production.
    Ensuite, cette histoire de « pôle d’excellence culturelle » excellence vis à vis de quoi, de qui ? Jugé par qui ? J’espère qu’on ne va pas recommencer à nouveau à institutionnaliser la culture, à reproduire un schémas où les acteurs, les créatifs, sont jugés par des soit-disant experts qui ont droit de vie ou de mort sur les financements publics. Il faut que les dossiers de subvention soient uniquement fixés sur des critères techniques, car d’une les jugements sur l’artistique sont trop subjectifs pour être justes et de deux, on ne peut pas continuer à donner la possibilité de distribuer de l’argent public selon ses goûts et ses affinités personnelles.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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