Collectivités locales, emplois et marchés publics

S’il y a bien une idée fausse, c’est de croire que les collectivités locales indépendamment de leur compétence, n’ont pas leur part de responsabilités dans l’emploi en Région.
Le nombre d’appels d’offre communaux ou intercommunaux attestent des emplois qu’elles peuvent créer ou éviter de faire disparaître.
Mais pour favoriser l’emploi, il faut respecter certains critères qui ne le sont pas aujourd’hui.
Il faut par exemple arrêter de croire que le bon élu est celui qui arrive à négocier au maximum le prix avec les entreprises. Le critère « moins disant » est trop souvent privilégié par rapport à d’autres critères qualitatifs.
Certes l’élu se ventera d’avoir réussi à faire réaliser des économies à sa collectivité mais à quel prix !
Quel est l’intérêt pour une collectivité d’obliger une entreprise à répondre en dessous de son marché. Car c’est là, la triste réalité. Une entreprise qui sous facture son marché est une entreprise qui à terme sera obligée de licencier voir de totalement fermer son entreprise.
Mais on peut s’interroger pourquoi l’entreprise préfère-t-elle malgré tout répondre à l’appel d’offre plutôt que de renoncer ?
D’abord, elles ne le peuvent pas toutes.
Celles qui le peuvent ce sont les plus gros groupes qui souhaitent ainsi en cassant le marché entraîner la liquidation des petites TPE/PME.
L’élu satisfait n’a ainsi que réussi à créer un marasme économique dont seuls les plus gros bénéficient.
Il faut savoir que 95% des entreprises régionales (Languedoc Roussillon) ont moins de 10 salariés.
Nous, futur-es conseiller-es régionaux écologistes, c’est une idée forte que nous pouvons mettre en avant : celles de ne pas casser les prix en privilégiant les critères qualitatifs.
C’est un discours réaliste qui répond à nos valeurs et en même temps que toutes les organisations professionnelles notamment du bâtiment ou des travaux publics attendent.

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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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