Agriculture et alimentation, il est urgent de changer de modele

L’agriculture biologique et paysanne pour changer de modèle.

Le développement de l’agriculture biologique paysanne doit être considéré comme un objectif majeur de la future politique régionale.

Car changer de modèle est indispensable !
La situation calamiteuse de notre agriculture est patente : diminution du nombre de fermes et d’actifs, baisse impressionnante des installations, perte de biodiversité, pollution des eaux, des sols et de l’air, situation économique dramatique pour beaucoup d’agriculteurs/trices, utilisation de molécules toxiques, d’OGM, élevage industriel…….. Une grande partie de notre agriculture n’est pas adaptée aux crises alimentaires, énergétiques, climatiques……et le comble, inadaptée à la demande des consommatrices/eurs qui souhaitent avoir des produits bios, sains et locaux dans leur alimentation.

Pour accompagner le changement de notre agriculture régionale notre programme agricole devra s’articuler autour de quatre grands axes :
– maintenir des paysans/paysannes nombreux /nombreuses
– aider la conversion écologique de l’agriculture en favorisant l’agriculture biologique,
– Former pour maintenir, installer, sécuriser les revenus,
– créer des solidarités, favoriser la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

Nous devrons être intransigeants sur la non utilisation d’OGM dans les champs et dans l’alimentation des animaux, et le non financement des techniques liées aux pesticides.

Nous proposerons des mesures fortes pour l’installation, la préservation des ressources en terre arable, l’aménagement du territoire.
Nous ferons de la question agricole et alimentaire une priorité, en nous engageant dans une gouvernance radicalement nouvelle partenariale, participative, et de coopération au sein des territoires.

2 réponses à “Agriculture et alimentation, il est urgent de changer de modele”

  1. On peut rajouter que l’installation d’agriculteurs indispensable, doit s’accompagner d’un recensement des terres à haute valeur agroecologique, et être suivi d’un plan de préservation d’urgence, entre 1998 et 2004 le département de l’Hérault à perdu 57% de ses meilleures terres, disparues sous le béton, le département est loin de l’autonomie alimentaire !

  2. La crise agricole actuelle montre la divergence croissante entre le modèle de l’agriculture industrielle dans lequel certains pays d’Europe du Nord se sont largement investis, et celui de l’agriculture paysanne qui ne peut survivre qu’en faisant clairement le choix de l’agro-écologie. A cet égard le PCF (cf A Daguzan dans le Gers) comme le PS doivent clairement abandonner le grand écart qu’ils font en soutenant les projets de barrages réservoirs destinés principalement à la monoculture du maïs et plus largement l’idée d’une agriculture familiale de type productiviste rendue impossible par la concurrence des méga-fermes industrielles, pour opter résolument sur l’agro-écologie.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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