Agir pour la faune sauvage

Points de départ :
• La faune sauvage est partout en péril sur notre territoire, entre autres du fait de l’artificialisation du territoire, mais aussi de la méconnaissance ou du manque de sensibilisation du public pour cette faune locale.
• Une plus grande sensibilisation du public pour cette faune peut être un bon point de départ pour davantage de respect de l’environnement au sens le plus large.

Propositions :

1) Mettre en place dans chaque département des centres de sauvegarde de la faune sauvage pour :
• Porter assistance aux animaux sauvages blessés ou trop jeunes pour survivre en milieu naturel, puis réintroduction dans leur milieu.
• Sensibiliser le public pour le maintien de cette faune, notamment en installant un « parc zoologique » de la faune locale ou le public pourra observer et apprendre à respecter la faune locale. Inviter les écoles à « visiter » ce parc en « classe découverte ».
• Communiquer sur les solutions pour aider au maintien de cette faune sauvage (que fait-on si on trouve une chouette juvénile dans son jardin ? comment aider à l’installation d’insectes dans son jardin,…)
• Contribuer à un meilleur suivi quantitatif des populations animales locales
• Être un interlocuteur pour les structures cherchant à mettre en place des solutions de maintien de la faune sauvage

2) Développer des solutions de « compensation » des atteintes aux milieux naturels
• Pour tout projet engageant davantage d’artificialisation des milieux naturels, imposer la mise en place d’opérations de compensation minimale, qui permettent de réduire l’impact global sur la biodiversité.
• Travailler avec les collectivités et les entreprises pour les aider à mettre en place des démarches exemplaires pour le maintien de la faune sauvage

3) Créer un « Fond commun », alimenté par ses adhérents, qui permette d’acheter des terrains et de les soustraire aux pratiques extractives pour constituer des « réserves de biodiversité »

Une réponse à “Agir pour la faune sauvage”

  1. Je soutiens totalement la première phrase « La faune sauvage est partout en péril sur notre territoire, entre autres du fait de l’artificialisation du territoire » . Par contre des actions et d’éducation ne suffiront pas à inverser la tendance. Des intérêts trop puissants sont derrière l’artificialisation des paysages. Quels maire aussi sensibilisé soit- il résistera à un projet rentable à court terme pour sa commune ?
    Il faut d’abord faire simplement appliquer toutes les lois strictement. Elles sont justement là pour défendre ceux qui qui ne peuvent pas le faire dont la faune sauvage. Exemple : la loi sur l’eau et Sivens. Ensuite ne pas tomber dans le piège de la « compensation » qui est un astuces obtenues des bétonneurs mais absurde sur le plan écologique. Comment compenser la perte d’une tourbière qui a mis des années à se fabriquer ? Comment compenser la pertes des sites de parade et de nidification d’une espèces rare détruit pas un remontre pente. Qui va expliquer aux oiseaux où ils trouveront de meilleures conditions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

Je soutiens l'initiative

Mon prénom 

Mon nom

Je peux préciser qui je suis

Mon email

La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par