J'ai 63 ans et j'habite à Créteil depuis 1962. Par ailleurs, je suis statisticien travaillant encore pour quelques mois à l'INSEE.

Depuis longtemps intéressé aux problèmes écologiques, j'ai participé dès le milieu des années 70 aux premières luttes antinucléaires.
Elu conseiller municipal en 1983, j'ai contribué à l'installation de la géothermie au Mont-Mesly (1985-1986). Je me suis aussi bagarré, à la même époque pour que le projet de bus « TVM » soit en site propre sur toute sa traversée de Créteil. Et quand j'ai réintégré le conseil municipal de 1995 à 2008, j'ai consacré toute mon énergie au développement des pistes cyclables et à la promotion du vélo comme moyen de transport, à une époque où c’était bien moins « tendance » que maintenant.

De ces expériences municipales, j'ai retenu quelques leçons : on peut être utopiste, c'est à dire vouloir changer le monde et tout particulièrement son mode de développement et de consommation, et faire avancer ces idées au quotidien, dans des projets concrets et réalistes (développement des énergies renouvelables, des modes de transport doux). Mais c'est un combat de longue haleine, car les obstacles sont nombreux, dans la société et surtout dans les institutions.

C'est pourquoi il est important de donner le maximum de force à notre projet et à nos propositions à l'occasion de ces élections municipales.

Et tout cela peut se faire avec une certaine sérénité, car nos idées avancent et se diffusent dans la société !