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Tract Presqu’ile

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La presqu’île est un territoire en friche depuis plu- sieurs décennies. Depuis lors, il a fait l’objet de nombreux plans imaginés par les équipes municipales successives. Aujourd’hui encore, le devenir de la presqu’île reste –contraire- ment à ce que l’on pour- rait croire – entièrement à écrire. La presqu’île doit- elle rester le terrain de jeu privilégié de quelques élus et urbanistes qui projettent depuis trop longtemps pour ce territoire des ambitions par- fois hors-sol ? Les écologistes considèrent qu’il est temps de faire aussi confiance aux habitants et à leur expertise, expertise qui a au moins autant de valeur que celle des « spécialistes ».

imaginer un nouveau pacte entre la Municipalité et les habitants pour réussir le projet presqu’île

Le temps où les décisions se prenaient d’en haut, à quelques uns est ré- volu. Nous voulons faire du devenir de la presqu’île un projet partagé ? Il est possible de s’en donner les moyens en multipliant les espaces et les temps de débats. Associations, Forums, ateliers participatifs, conseils de quartiers, nombreux sont les acteurs et les outils sur lesquels il est aujourd’hui possible de s’appuyer pour construire ensemble le projet presqu’île.

La participation des citoyens implique volonté politique et moyens financiers

Nous proposons d’allouer un véritable budget consacré à la participation citoyenne afin que les habitants (au travers des associations et des conseils de quartier par exemple) puissent proposer des temps d’échange, de débats et de formation sur la presqu’île, son histoire et son devenir. De ce point de vue, le travail engagé par l’association Démosthène est un bon exemple et mérite d’être soutenu, élargi et amplifié.

Un programme pour occuper le terrain, dès maintenant !

Est-il utile d’attendre un projet définitif pour faire vivre ce territoire ? Partout en France se développent des occupations éphémères : jardins partagés, parcs, lieux temporaires destinés à des activités culturelles etc. alors, pour- quoi pas sur la presqu’île de Caen ? Certains pionniers ont amorcé ce mouve- ment. Nous proposons que la ville, au travers d’un appel à initiatives « fifty- fifty », accompagne à hauteur de 50% (soutien technique et ou financier), l’émergence de tels projets.

Un éco-quartier sur la presqu’île :
5 propositions pour alimenter le débat

1. Respecter le patrimoine et l’histoire du site. Tout démolir n’est pas la solution

Construire un nouveau quartier en lieu et place d’un site industrialo-portuaire doit nous amener à composer avec l’existant afin d’en préserver la richesse, et notamment son patrimoine maritime). Il nous appartient d’imaginer ensemble les passerelles entre l’histoire du site, les activités existantes et les aménagements à venir.

2. Tenir comptes des fragilités et préserver les équilibres naturels

La presqu’île est à la fois soumise à un risque d’inondations et de submersion marine. Les con- séquences induites du changement climatique pourraient venir amplifier ces fragilités et méritent d’être prises en compte dans les principes d’aménagement du futur quartier. Par ailleurs, la diversité biologique abondante sur le site devra être préservée et renforcée.

3. Lutter contre la spéculation immobilière pour un quartier accessible à tous

Il est nécessaire et urgent d’organiser une véritable mixité des fonctions pour associer la construction de logements, la création de commerces et de services de proximité, d’activités culturelles ou artisanales. Mais, alors que les difficultés de mal logement s’amplifient, notre responsabilité est de ne pas laisser la spéculation immobilière prendre le pas afin de garantir des loyers accessibles à tous. De ce point de vue, il nous semble essentiel de développer l’habitat participatif en laissant la possibilité à des coopératives d’habitants – en lien par exemple avec les bailleurs sociaux – de définir leurs propres projets de construction.

4. Un quartier 100% autonome en énergie

Produire sur place l’énergie que l’on consomme, c’est possible. Pour se chauffer, on peut s’appuyer sur la proximité de la station d’épuration afin de produire du biogaz ou encore imaginer une chaufferie bois de grande capacité. Pour produire notre électricité, on pourra miser, comme cela se fait dans de nombreux éco-quartiers, sur le solaire photovoltaïque

5. Remettre la voiture à sa place pour vivre autrement la ville

A deux pas de la gare, le territoire de la presqu’île est idéalement situé. Et si on imaginait demain, sur la presqu’île, des transports en commun côtoyant des services de vélos, d’autopartage et de covoiturage, un quartier où nous pourrions avoir accès à une à voiture quand on en a besoin sans pour autant en avoir une chacun ?

 

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