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05 décembre 2006

Valeurs de la république


Monsieur le Directeur de cabinet (du ministre de l'intérieur),

Les citoyens de Haute-Saône ont tenté en vain de convaincre leur Préfet du bien fondé de la demande d’asile politique de la famille Raba, originaire du Kosovo où leur vie est en danger.

Depuis, parents et enfants ont été embarqués, molestés par la Police de l’Air et des Frontières avec une brutalité qui relève de méthodes rappelant les rafles des années sombres de notre histoire.

Votre gouvernement porte l’entière responsabilité du comportement de sa police, et je vous demande, au nom des valeurs dont se réclame notre république, de veiller au respect des personnes qui résident sur son territoire.

Le Ministre de l’intérieur, en cautionnant des brutalités indignes à l’égard d’une femme et d’enfants en bas âge, déconsidère gravement une tradition multiséculaire de respect de l’individu et d’accueil des réfugiés dont s’enorgueillissait notre pays.

Je vous demande de tout faire pour que la famille Raba connaisse une issue positive à ses difficultés, et je souhaiterais que nous leur présentions excuses et réparations pour le traumatisme indigne qu’ils ont subi de la part du gouvernement de la France.

Je vous ai connu grand serviteur de l’Etat quand vous étiez en Franche-Comté.
Cela me paraît incompatible avec les faits que je viens de vous rappeler.

Croyez à l’expression de mon regret.

Antoinette GILLET
3ème Vice-Présidente


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17 novembre 2006

PALME : Président Alain Fousseret


L'association nationale PALME a élu le 16 novembre 2006 son Président, en la personne d'Alain FOUSSERET.
Dans le domaine de l'aménagement, les zones d'activités constituent un enjeu majeur de développement. En ce sens, elles sont un miroir qui reflète l'attractivité de nos territoires.
Le temps est révolu où le territoire s'organisait autour de l'entreprise.
Aujourd'hui, l'entreprise s'attache déjà et avant tout à la qualité du territoire où elle réside et souhaite se développer ou s'implanter. Qualité pour les espaces, les équipements, les services qui sont offerts aux entreprises. Qualité aussi par la prise en compte de toutes les questions liées à l'environnement (aménagement paysager, gestion collective des déchets, traitement de l'eau, respect de la qualité de l'air, de l'environnement sonore...).
Au-delà encore, qualité par l'accent mis sur la notion même de développement durable, par une considération qui intègre entre autres, des préoccupations de cohérence urbaine, de maîtrise de la circulation des personnes et des biens, de préservation de la santé humaine.


L'association nationale PALME se situe résolument dans le paysage des acteurs attachés au développement des terroires d'activités, avec la volonté d'y inscrire la qualité environnementale et le développement durable comme principes fondateurs.


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03 novembre 2006

LA PHYSIQUE ? UNE SCIENCE HUMAINE.


Discours d'Antoinette Gillet, Vice-Présidente de l'enseignement supérieur, à l'ouverture du congrès des professeurs de physique et chimie.

Au nom du Président Raymond Forni, je vous souhaite la bienvenue en Franche-Comté. Je pourrais consacrer mon discours à en célébrer les charmes et les atouts trop souvent méconnus, mais il sera question dans mon propos, et particulièrement parce que je m’adresse à des enseignants, de la Physique et de la Chimie comme sciences humaines. Cela ressemble à un paradoxe : on a tellement pris l’habitude d’opposer sciences humaines et sciences de la nature, sciences dures et sciences molles, que l’on ne voit plus à quel point certaines sciences dites humaines sont plus froides , plus dures, plus abstraites d’humanité que la plus abstraite des théories physiques et qu’en revanche, il y a plus d’humanité dans la théorie des cordes que dans certaines théories économiques ; parce qu’ elle unit toutes les puissances de l’esprit, l’imagination créatrice , la capacité d’abstraction et la raison mathématique et surtout l’insatiable désir de connaître et de comprendre le Monde, caractéristique majeure de notre espèce.
Il est vrai que les Sciences de la matière, la Physique, la Chimie, fascinent, à cause essentiellement de l’emprise qu’elle nous assurent sur le monde, et des réussites spectaculaires de leurs techniques dérivées ; mais à force de s’hypnotiser sur l’objet , on en oublie le sujet ; on ne se rappelle pas assez que les sciences de la nature sont faites par des hommes, dans un contexte humain et trop humain, et trop souvent idéalisé, ce qui est encore une façon subtile de banaliser.
Je voudrais souligner ici à quel point le vocabulaire nous abuse avec un mot comme celui de « découverte », comme si la connaissance des phénomènes était logée en leur cœur et qu’il suffisait de lever le voile, pour la « révéler ». Non, les sciences sont des constructions, et des constructions humaines, ce que l’on appelle une « découverte » s’appuie sur le travail séculaire de ceux qui se sont évertués dans le même paradigme, y compris le travail de celui qui le bouleverse : que serait Einstein sans Galilée, Planck et Maxwell ? sans aussi, mais on l’oublie, sa première femme. La Science n’est pas un donné mais un construit, un chantier en construction qui s’édifie au fil des générations, au risque, parce qu’elle s’édifie justement, par un effort collectif, , AU RISQUE DE LA TRANSMISSION.
Nous sommes des enseignants , ceux qui, à travers la mission de transmettre, participent éminemment de cet effort collectif et trans générationnel qu’est la construction de la science. Que seraient les sciences sans le soutien de l’infanterie légère des professeurs de sciences ? Encore faut-il bien définir ce qui est à transmettre : il faut bien des programmes ; sans doute, les contraintes de la transmission, comme celles de l’apprentissage d’ailleurs, imposent-elles, quoi qu’on en ait, des contenus, c’est à dire une mise en forme pétrifiée des connaissances, il nous revient de faire en sorte que cette forme ne soit pas pétrifiante dans l’esprit de nos élèves ; c’est le risque de dogmatisation qu’évoquait Bachelard dans la formation de l’esprit scientifique.
En effet, science humaine, la Physique et la chimie émanent d’ une motivation humaine essentielle, explorer le monde et lui trouver du sens, en lui posant quelques bonnes questions ; mais les questions viennent de nous et la science part du principe que le monde peut répondre parce qu’il est intelligible, transcriptible dans des théories rationnelles. La physique peut tirer d’elle-même sa propre philosophie, qui n’est plus inspirée de la métaphysique ni a fortiori de la religion à quoi voudrait l’asservir le créationnisme dit du Grand Dessein. A ce titre elle rentre de plain pied dans les débats que suscitent les interrogations philosophiques et les turbulences idéologiques et religieuses contemporaines, elle n’en est pas l’arbitre, elle n’a pas à leur opposer des contenus « vrais », ce qui serait tomber dans le scientisme, mais elle délimite les territoires de l’esprit en affirmant celui de la Raison : la prise de distance avec les évidences reçues, la rigueur dans la définition des problématiques, l’exigence d’attendus contrôlables dans l’administration de la preuve, la relance continue des questions, et aussi, rien n’étant définitivement acquis, une certaine forme d’humilité. C’est surtout cela qu’un jeune lycéen doit trouver à l’arrière-plan d’un enseignement scientifique ; car c’est là qu’est le sens de ce que nous devons transmettre et qui doit transparaître à travers et au delà des contenus d’un programme.
Science humaine, la Physique et la chimie sont donc historiques, ce sont des sciences historiques en ce sens premier évident qu’elles se construisent dans le temps et s’inscrivent dans l’époque et dans le développement de nos sociétés.
Je citerai ici pour mémoire les précurseurs Francs-Comtois que furent Pasteur qui établit les principes de la stéréochimie (structure spatiales des molécules)
et Pierre Vernier originaire d’Ornans inventeur de l’instrument de métrologie qui porte son nom et qui permet des mesures de dimension avec une grande précision.
L’état actuel d’une question scientifique n’est qu’un arrêt sur image mais il est pris en réalité dans le film continu de l’interrogation et de la recherche, il n’a de sens que rapporté à l’histoire qui l’a acheminé à ce stade, rapporté à la transformation dans la manière de poser ou de reposer les questions ; mais cet arrêt sur image que sont nos programmes d’enseignement engendre l’illusion dogmatique. Dans l’esprit d’un lycéen, c’est un savoir solide, solidifié, la clé de problèmes scolaires, un savoir monnayable en note pour l’entré en Prépa. Ce n’est plus un problème scientifique parce que l’on a perdu la profondeur de champ :
pourquoi on en est venu à se poser telle question ?
qu ‘est-ce que les uns et les autres en ont fait ?
Quelles impasses et quelles réussites ?
Quelles relances de la question ? et quels renouvellement.

Une didactique plus historique passant par le problème et l’histoire des problèmes permet sans doute de dépasser la pétrification des savoirs bachotés .
Science humaine enfin, la Physique l’est par son ambivalence.
Je ne retiendrai parmi toutes les ambiguïtés qui sont les nôtres à tous, mais que l’on transfert sur la Science, je n’en retiendrai qu’une seule ; la physique est à la fois source de connaissance et source de puissance. La tentation est forte aujourd’hui de la tirer vers la puissance : c’est la commande politique et la demande sociale , ce n’est pas sa fonction première, peut-être aussi revient-il aux professeurs de physique en première ligne de faire reconnaître la gratuité - mot qui hérisse certains économistes - la gratuité essentielle de la connaissance.

Cela me fait penser à la réponse que fit l’hymalayiste anglais Mallory à un interlocuteur sceptique :
« pourquoi monter sur ces montagnes ? »
« parce qu’elles sont là ! ».
« Pourquoi vous donner tant de mal pour expliquer le monde ? » :
« parce qu’il est là »


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26 octobre 2006

Les Verts vantent leur activité en région

A mi-mandat, les élus ont présenté un bilan concret des avancées écologiques.

Par Matthieu ECOIFFIER
QUOTIDIEN : jeudi 26 octobre 2006

Ils sont en train d' «écologiser» les politiques régionales. Et comptent bien le faire savoir. Une coordination représentant les 168 élus régionaux des Verts présentait, hier à Paris, son bilan à mi-mandat. «Les verts ne passent pas leur temps à se chamailler et se regarder le nombril. Dans les régions, on bosse et on fait avancer le schmilblick», a plaidé Wilfrid Séjeau, président du groupe des Verts de Bourgogne. Une cinquantaine de «fiches actions» détaillent les avancées obtenues dans les exécutifs régionaux à majorité socialiste. En Picardie , un prêt à taux zéro pour les travaux d'isolation des particuliers. En Franche-Comté, le financement à 50 % de plateformes de stockage du bois. En Bourgogne, le lancement d'un réseau d'écoles de la deuxième chance pour les jeunes, dont la première a ouvert au printemps. En Haute-Normandie, une aide de 800 000 euros pour 33 entreprises du secteur de l'économie solidaire. Des «maisons de santé» financées dans le Nord-Pas-de-Calais... Parfois ça «bloque» avec le PS : «En Bourgogne, le PS a écouté les sirènes de l'UMP et voté l'exonération de la taxe professionnelle pour la filière nucléaire. Les Verts ont rendu leurs délégations», a déploré Gérard Leras (Rhône-Alpes).
Difficile pour l'heure de faire valoir son identité quand toute la classe politique se découvre écolo, et que Ségolène Royal braque les projecteurs sur le Poitou-Charentes. «La région est un labo des politiques nationales. Cette problématique nous a été un peu volée dernièrement. Mais seuls les Verts ont la passion de la région», a martelé Jean-Vincent Placé (Ile-de-France). «Les grands élus sont capables d'applaudir Al Gore [auteur d'un documentaire sur le réchauffement climatique, ndlr] , mais rarement de faire des propositions concrètes», a ironisé Dominique Voynet, leur candidate à la présidentielle. «J'ai l'intention de m'appuyer sur ce travail dans ma campagne. Les Français sont fatigués des discours compassionnels, des mesures marginales et expérimentales», a-t-elle ajouté. De quoi faire sortir sa campagne de la marge ?
© Libération


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16 octobre 2006

Les Verts prennent de l'altitude



Jusqu’à présent on les avait plutôt vus sur la ligne LGV ou dans des carrières, cette fin de semaine les a vus déambuler entre 1400 et 2000m dans le massif des aiguilles rouges en Haute-Savoie. Toinette, autochtone, recevait dans son chalet familial, ses collègues verts de la région.
Outre l’intérêt ethno-naturo-politico-cocorico d’une telle réunion, tout le monde avait bien l’intention de passer un bon moment.
A commencer par la table et là rien de mieux que les produits locaux (circuits courts) : une tartiflette, dont on n’a pas fini d’entendre parler, nous attendait (Eric toujours très retenu n’en a pris que cinq fois), le vin gouleyant ne nous a pas permis d’éponger la surproduction languedocienne, mais a bien aidé les petits producteurs de Haute Saône (merci Danielle) et quelques autres. Avec autant de militantisme, les pommes et autres fromages, amenés par les uns ou les autres, étaient bien entendus bio ou issus de petits producteurs. Aucune gourmandise, dans tout ça, même pas de la part d’Alain, simplement la faim et la soif qu’ouvre le bon air d’altitude. D’autant plus qu’après une bonne nuit de sommeil (joker pour Isa et Nico qui pensent qu’une nuit fait obligatoirement plus de six heures) le plus dur nous attendait. Ah, ils avaient fière allure sur les sentiers de randonnées, les conseillers régionaux leurs collaborateurs et leurs conjoints. Sans doute, l’enthousiasme qui les caractérise pour les nouvelles aventures, leur avait aussi donné de la force ; et il en fallait, pour grimper (Frison, si tu nous a vus…). Que dire de Sylvie, enceinte de sept mois ? Rien, elle nous a simplement ébaubis ! Mais les performances de Danielle et Sylvie n’en étaient pas moins remarquables. Même les bouquetins, qui avaient entendus parler de cette campagne électorale, s’étaient déplacés pour voir de près des élus qui se battent tous les jours pour préserver leur milieu naturel. Il est toutefois regrettable que les marmottes, annoncées par Toinette, n’aient pas daigné venir nous saluer. Seuls, peut être, les randonneurs n’ont pas compris pourquoi Marc leur tendait systématiquement la main en se présentant : Marc Borneck, conseil régional en charge …euh …des élus Verts.
Paysages fantastiques que ces arbres, cette nature, tourmentés par un climat dur, dont la cerise sur le gâteau fut bien évidement la vue du Mont Blanc. Vision qui nous a plongés dans un étrange sentiment mêlant à la fois fierté et modestie. Quel bonheur de trouver au détour du chemin, un chalet aux murs de mélèze noircis par le temps, avec sa source d’eau limpide glougloutant dans un abreuvoir du même bois, ou de déguster les dernières myrtilles dans les buissons flamboyants de l’automne qui arrive. Ah, si je savais chanter, vous auriez droit à du Jean Ferrat !

Merci Toinette, merci Pierre.

A quand les grandes Jorasses ?

Marc BORNECK


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21 septembre 2006

Courrier Préfet 70 - Expulsions


Danielle BOURGON
à Monsieur Francis LAMY
Préfet de Haute-Saône
Besançon, le 14 septembre 2006
Monsieur le Préfet

Nous désirons manifester notre désapprobation concernant les décisions brutales d’expulsion de familles en Haute-Saône, et ce, sans aucune alternative de régularisation, alors que certaines répondent aux critères requis par la circulaire Sarkozy.

Nous voulions souligner qu’en ce qui concerne notre région, vos collègues préfets ont su prendre leur décision avec plus d’humanité en tenant compte de la situation spécifique de chaque réfugié et du danger qu’ils encourent dans leur pays d’origine.

Derrière chaque décision administrative ou chaque numéro de dossier, ce sont des personnes vivant des situations difficiles qui sont concernées. Voilà pourquoi, le Ministre de l’Intérieur a prévu de mettre en place un médiateur local et de donner cette charge au préfet, pour qu’il puisse examiner les situations au cas par cas.

C’est pourquoi, nous vous demandons d’aborder dans ce cadre-là, les familles dont les enfants sont nés en France et ne connaissent pas le pays de leurs parents, ceux vivant depuis plusieurs années sur notre territoire, les personnes malades ou ceux dont le retour au pays mettrait en péril leur vie.

Nous vous adressons, Monsieur le Préfet, l’assurance de notre considération distinguée.

Les conseillers régionaux Verts


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16 septembre 2006

Nos deux Vice-Présidents

Dans l'exécutif du Conseil Régional formé de 10 vice-présidents, deux sont Verts :

Antoinette GILLET, vice-présidente à la recherche, à l'université, à l'innovation et à l'énergie ;

Alain FOUSSERET, vice-président à l'éducation (lycées) et aux technologies de l'information et de la communication.


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01 septembre 2006

Nombre d'élus Verts en Franche-Comté

La région Franche-Comté se classe en 3ème position des régions, dans la grille du nombre des élus Verts par rapport à la population.


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25 juillet 2006

Madeleine, notre Zébu(lette)

Quand le Président Forni accompagne un cheptel de 100 Montbéliardes dans la province de Ouarzazate (Maroc), de leur côté, les conseillers régionaux Verts voient leur projet de solidarité à Madagascar prendre forme sous le nom de Madeleine.
Madeleine est la vache laitière « pie rouge » qu’ils ont cofinancée et mise à disposition d’une famille malgache qui, sans avoir les moyens de se l’acheter immédiatement, va l’acquérir par des remboursements progressifs pour devenir son unique propriétaire un an plus tard. Ces remboursements permettront un nouvel investissement.
Le lait (15 litres par jour) sera traité dans la fromagerie locale pour faire un gruyère de type « comté ». La vache permettra de labourer la terre, engendrer des veaux ou tirer une charrette et produire du fumier naturel, favorisant l’agriculture naturelle et l’élevage traditionnel.
Des actions concrètes sont possibles dans un des pays les plus pauvres du monde (68 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté – le taux le plus élevé se trouve en milieu rural). Juste une goutte d’eau me direz-vous, mais multipliée elle deviendra ruisseau, puis rivière. Je vous invite à aller sur le site de l’association gestionnaire de cette démarche.


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