Si le projet de nouvel aéroport nantais n’est pas rhônalpin, son envergure et la dégradation rapide de la situation sur le terrain conduisent les élus écologistes rhonalpins à ne pas rester inactifs ou silencieux et à aborder ce difficile sujet avec les élus socialistes de la région. 

Les élus écologistes ont la conviction que ce qui se joue désormais à « NDDL », à travers l’accélération imposée subitement au projet et la répression policière brutale et constante vis-à-vis des occupants pacifiques des terres agricoles menacées de disparition concerne tous les élu-e-s de la majorité socialiste et écologiste. Indubitablement, ce projet est anachronique et injustifié ; voilà encore un formidable « éléphant blanc » hérité du XXe siècle !

C’est pourquoi l’obstination du Premier ministre et du Président de la République à soutenir ce projet est incompréhensible, tout comme l’épreuve de force imposée, tant François Hollande a insisté sur l’impérieuse nécessité du dialogue et de la concertation pour engager le changement. 

En Rhône-Alpes, depuis 2004, la majorité a collectivement acté de ne plus soutenir les infrastructures routières et les installations aéroportuaires. Cette décision est exemplaire ! Elle a permis de dégager des crédits importants pour promouvoir les transports en commun et les modes doux de déplacement. 

Corinne Bernard, Valérie Bonicalzi-Herrero et Gérard Leras étaient présents pour représenter les élus écologistes rhonalpins lors du rassemblement du 17 novembre 2012 contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.

Lire le courrier des élus écologistes aux élus socialistes.

Lire le courrier des élus régionaux EELV à François Hollande

En savoir plus sur Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps.

Lire aussi la lettre ouverte à François Hollande de Bérénice Delpeyrat-Vincent , Vice- présidente du conseil régional d’Aquitaine , militante écologiste .