Nucléaire : UNE ÉNERGIE DU SIÈCLE DERNIER

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Rhône-Alpes peut être considérée comme la région la plus nucléarisée d’Europe : quatre centrales en activité, un surgénérateur à l’arrêt, quatre usines à combustible, deux centres de recherches, de nombreuses décharges, des mines d’uranium… C’est là l’héritage d’une politique énergétique opaque, dispendieuse et irresponsable.

Depuis des années, les conseillers régionaux écologistes initient des mesures pour en limiter les conséquences, introduire de la transparence et préparer l’après-nucléaire :

Financement d’un projet sur la vie en territoire contaminé et aide à des associations oeuvrant pour la santé des enfants en Ukraine ;
Positionnement du Conseil régional contre l’implantation d’un réacteur EPR dans la région ;
Co-financement de balises de détection de la radioactivité ;
Soutien volontariste des alternatives au nucléaire, notamment à travers le plan climat : sobriété, efficacité, énergies renouvelables, isolation des logements…

Lors de la dernière assemblée plénière, la majorité a voté un vœu demandant un renforcement de la politique de sûreté : fermeture des centrales qui ne répondent plus aux normes, réintégration de la sous-traitance pour l’entretien, réalisation d’une grande étude épidémiologique…

Ainsi, les groupes de gauche ont fait un pas en direction des positions écologistes. Cependant, ils doivent encore opérer un changement radical de culture pour admettre que la seule solution est d’organiser la sortie définitive du nucléaire.

Notre avenir et celui de la planète exigent que nous prenions le temps d’élaborer ensemble une révision complète des politiques énergétiques. Ce choix demande de sortir de certains raisonnements du passé qui sont devenus des ornières mentales. Il est éminemment politique.

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