Session du 29 mars 2013 : Intervention de François Veillerette sur la vérification de la qualité de l’air dans les bâtiments du Conseil régional

M. COULON : Monsieur le Président, merci. Rapport habituel en effet, comme vient de le dire le vice-président Massein. Il est vrai que depuis quelques années, le tableau de l’article 28 est bien ordonné. Je constate tout de même, après avoir entendu localement les remarques de certains élus sur les dépenses somptuaires des collectivités locales en termes d’études, d’assistance à maîtrise d’ouvrage et tout le tralala, que nous avons dans ce dossier de l’article 28, 200 K€ consacrés à la vérification de la qualité de l’air et de tout ce qui va avec dans les bâtiments du Conseil régional. Je ne dis pas que c’est une dépense mauvaise que vous faites, je ne le dis pas. Cela étant, lorsqu’on vient de parler de 250 K€ et que l’on est dans des proportions comparables un rapport après, sincèrement, après avoir entendu un Président de la République parler de normes, d’obligations, etc. il y a quelque temps, c’était hier je crois… Franchement, je pense qu’il y a vraiment du boulot, parce que 200 K€ pour ça, c’est à la limite de la honte… Franchement !

 

(…)

 

M. VEILLERETTE : Pour être précis, parce que le diable est souvent dans les détails… La mesure citée par M. Coulon, il s’agit de mesure de qualité de l’air intérieur, du confort et des consommations énergétiques dans des bâtiments performants en énergie.

On n’est pas uniquement sur le point santé, bien que ce soit un point très important, mais quand on est sur la haute performance énergétique, on a bien sûr des bâtiments qui sont très étanches. Il faut donc vérifier que ces bâtiments sont convenablement ventilés, avec des systèmes de ventilation à récupération de chaleur afin de faire en sorte que d’un côté on n’améliore pas la performance énergétique, tout en créant de l’humidité avec toutes les maladies qui vont avec.

C’est une mesure complètement cohérente. On ne peut pas faire de la haute qualité environnementale (HQE) avec un rendement énergétique supérieur sans mettre en œuvre une vérification de l’efficacité des systèmes de ventilation pour le bon état de la santé des habitants ou utilisateurs.

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