La transition énergétique en Nord-Pas de Calais s’impose.

La transition énergétique s’impose en Nord-Pas de Calais et au-delà.

 

Les interrogations quant à la sécurité de plusieurs des réacteurs du parc nucléaire en Belgique ne peuvent laisser indifférentes en Nord-Pas de calais qui compte avec la centrale de Gravelines l’un des sites atomiques les plus puissants et donc dangereux au monde.

 

Nous saluons la décision de l’autorité de contrôle de suspendre l’activité du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, située près d’Anvers, de même que du réacteur numéro 2 de la centrale de Tihange établie à proximité de Liége.

 

S’il s’avére prématuré de tirer des conclusions quant à l’avenir de ces deux réacteurs, le clair constat de l’absence de risque zéro avec la technologie nucléaire s’applique d’autant plus en France ou l’on compte 58 réacteurs en activité dont les six de Gravelines.

 

Prolonger les vieux réacteurs nucléaires – position d’EDF rèitérée par le nouveau directeur de la centrale de Gravelines – signifie tout à la fois prendre des risques inconsidérés aux populations, minorer la sécurité de l’approvisionnement et empêcher la nécessaire transition énergétique.

 

Alors que se tiendra les 14 et 15 septembre prochains la conférence nationale environnementale ayant pour objectif de fixer les priorités du gouvernement en matière de développement durable, il conviendra de prendre en compte les initiatives promues en Nord-Pas de Calais.

 

Est ainsi à noter l’engagement pris le 14 avril 2011 par le conseil régional– sur l’initiative des élus Europe Ecologie Les Verts – d’œuvrer à une « transition énergétique qui doit nous conduire vers un monde dans lequel la satisfaction de nos besoins ne dépende plus du nucléaire et des énergies fossiles ».

 

La sortie de la dépendance vis-à-vis de l’atome impliquera la montée des filières économiques dédiées aux énergies renouvelables et au démantèlement des réacteurs nucléaire pour lesquels le Nord-Pas de calais et en particulier le littoral dunkerquois sont bien positionnés.

 

En témoigneront cet automne tant l’adoption du volet énergie-climat du Schéma régional d’Aménagement et de développement du territoire que la réflexion durant les secondes assises de la transformation écologique et sociale.

 

La transition énergétique s’impose en Nord-Pas de Calais et au-delà.

 

Paulo-Serge Lopes

 

Conseiller régional Nord-Pas de Calais

 

Membre de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines

Remonter