Financement de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Europe Atlantique : contrat de prêt avec la Caisse des Dépôts

Par Alice Leiciaguéçahar – Intervention en séance plénière du 24 octobre 2011

 

Monsieur le Président, mes chers collègues,

 

Comme vous vous en doutez, le groupe Europe Ecologie – Les Verts ne soutient pas cette délibération pour un projet sur lequel notre avis diffère de celui de la majorité de l’exécutif.

Vous disiez ce matin, Monsieur le Président, que les Aquitains avaient massivement fait valoir leur choix par les urnes, mais les lignes continuent de bouger.

Les élu/es continuent de s’opposer au Pays-Basque, et une étude est également en cours sur Bordeaux-Toulouse, commandée par une association d’élu/es.

Alors même que la Cour des Comptes dénonce la déficience d’entretien des réseaux existants qu’elle impute au coût du réseau TGV, M. Guillaume Pépy, lui-même, émet des réserves sur la rentabilité du réseau tel qu’il est actuellement prévu.

« Le risque est de se retrouver avec des lignes à grande vitesse de plus en plus longues et de moins en moins utilisées. La construction d’un réseau de LGV en France, c’est l’affaire d’une génération, pas de quelques années ». Ce sont les propos de M. Guillaume Pépy.

Tant qu’il en est temps, revenons à des choix à la fois raisonnables et vraiment ambitieux, en mettant notre priorité sur les déplacements quotidiens des Aquitains sur les voies actuelles rénovées. Pour terminer, nous pensons que la LGV ligne nouvelle est un instrument de liaison entre les grandes métropoles alors que le maillage du territoire par le transport ferroviaire est un véritable outil d’aménagement du territoire.

 

C’est donc sans surprise que le groupe Europe Ecologie – Les Verts votera contre cette délibération.

 

Je vous remercie.

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