En posant publiquement ces questions et bien d’autres, David Grosclaude a le courage d’affirmer avec force que les occitans ont eux aussi un droit imprescriptible à la survie de leur langue et culture. On s’était un peu vite habitué aux rassemblements « gentillounets » des milliers d’occitans qui, ces dernières années, ont manifesté à différentes reprises sans arriver à se faire entendre des gouvernements : 30 000 personnes à Toulouse en 2012 ne semblaient compter finalement que pour... du cassoulet ? Assurément il fallait davantage de détermination encore.

Le courage nécessaire de David Grosclaude a pour fonction première de mettre les responsables politiques hexagonaux devant la responsabilité qui est la leur et qu’ils devront assumer devant l’Histoire : celle de l’avenir de l’occitan et, au delà, de toutes les langues dites « régionales ». Les soutiens ne vont certainement pas lui manquer après ceux déjà acquis des deux présidents des régions directement concernées.

Son courage doit aussi interpeller l’ensemble de la société occitane qui de sondages en sondages affirme sa volonté d’un avenir pour sa langue propre mais oublie de s’en donner les moyens politiques.

Je suis convaincu que David Grosclaude démontrera que, par delà la nécessité d’outils institutionnels pour l’occitan, le respect des langues régionales peut être obtenu avec une détermination sans faille, dans le respect des principes démocratiques. Car nul ne doute qu’il réussira.

Le 27 mai 2015

Gustave ALIROL

Président de Régions &Peuples Solidaires

Conseiller régional d’Auvergne, délégué à la politique pour l’occitan - Groupe EELV

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