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A travers deux questionnaires en anglais (cf. le questionnaire pour les citoyens que nous avons traduit en français), la Commission Européenne souhaite recueillir l’opinion des européens sur l’efficacité, les forces et les faiblesses de la législation européenne, et de son implication interne par les Etats membres. Elle souhaite enfin appréhender davantage le niveau d’information de la population et son éventuel engagement pour améliorer la qualité de l’air.

En matière de qualité de l’air, Actu-Environnement note que « L'UE a encore fort à faire, malgré une politique particulièrement active dans ce domaine et les progrès déjà accomplis. Ainsi, le rapport sur l'état de l'environnement (PDF) de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) souligne que les polluants atmosphériques ont diminué depuis 20 ans, et ce jusqu'à 90% pour les émissions de plomb, notamment grâce aux législations européennes sur les émissions des industries, des véhicules et sur les carburants.

Mais les objectifs, fixés lors du le 6e programme d'action pour l'environnement, sont loin d'être atteints, notamment en ce qui concerne les PM10 (particules en suspension d'un diamètre inférieur à 10 micromètres), le dioxyde d'azote et le benzène. Ils préconisaient, de manière générale, d'atteindre des niveaux de pollution atmosphérique qui ne portent pas atteinte à la santé des personnes.

Or 49% des Européens vivent toujours dans des zones où les objectifs en matière de qualité de l'air ne sont pas atteints, et les dépassements des valeurs limites d'émissions concernent 20 à 30% de la population urbaine. Résultat: selon M. Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l'environnement, les particules en suspension causent encore 500.000 décès prématurés. »

Pour lire l’article en entier : « Qualité de l’air : la Commission Européenne lance une consultation publique » (01/07/2011)