Sivens : les candidats d’EELV aux élections législatives demandent à Thierry Carcenac de faire retirer « le graffiti de protestation » présent sur un mur de l’Hôtel du Département
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Publié le 02/06/2017 à 18h53 | Mis à jour le 02/06/2017

http://www.letarnlibre.com/2017/06/02/6043-sivens-candidats-eelv-aux-elections-legislatives-demandent-thierry-carcenac-faire-retirer-graffiti-protestation-present-sur-mur-hotel-departement.html

Les candidats d'Europe Ecologie Les Verts ce vendredi 2 juin devant l'Hôtel du Département à Albi.
Les candidats d’Europe Ecologie Les Verts ce vendredi 2 juin devant l’Hôtel du Département à Albi.

Stéphane Deleforge, Pascal Pragnère, David Kowalczyk, Anne-Laure Azéma et Nicole Fréchou (Julia Rivet était excusée), candidats d’Europe Ecologie Les Verts aux prochaines élections législatives dans le Tarn, étaient présents, ce vendredi 2 juin, vers 16h45, devant l’Hôtel du Département, pour dénoncer la conservation d’un graffiti de protestation à l’intérieur du bâtiment : « ZAD elle est partout ».

Celui-ci avait été inscrit par des opposants au projet de barrage au moment de la crise de Sivens, le 9 septembre 2014. « On est très surpris que ce type de trace d’un conflit intense et violent ait été conservé », rapporte, photos à l’appui, Pascal Pragnère, qui regrette également qu’une plaque, mentionnant la dégradation des tapisseries du mur en question, ait été apposée.« Ce n’est pas comme ça que l’on construit l’avenir », ajoute Stéphane Deleforge. Pour Sivens, les candidats EELV souhaite créer « une mémoire qui fait grandir », pas « une mémoire douloureuse ».

  • « Un projet de territoire qui associe et rassemble la population »

« Aujourd’hui nous avons l’obligation d’avancer, d’écrire une mémoire de ce drame qui nous permet de garder une conscience vive de l’enchaînement des événements, dans le respect des personnes qui ont lutté et souffert. Nous devons bâtir un projet de territoire qui associe et qui rassemble la population. Ce n’est pas avec la violence verbale, en prenant à partie M. Cazeneuve, alors ministre de l’intérieur, par des »Qui est-ce qui a tué Rémi Fraisse sauf erreur ? C’est pas moi ? Non ?  » que l’on créé de l’apaisement. Ce n’est pas avec la violence symbolique, en conservant les tags faits il y a trois ans au coeur de la crise par des opposants au barrage sur un mur de l’Hôtel du Dépaertement et en y apposant une plaque officielle qui sanctuarise l’événement que l’on propose une vision de rassemblement pour construire l’avenir (…) Le retrait des Tags et de la plaque qui l’accompagne pourrait laisser place à une oeuvre d’art, commandée pour la circonstance ». Les candidats écologistes en ont fait la demande en adressant une lettre au président du conseil départemental, Thierry Carcenac.

Guillaume Courveille