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Égalité femmes/hommes

Les discriminations constituent un fléau dont les conséquences sont dramatiques pour celles et ceux qui les subissent et aussi pour la démocratie. Elles mettent en danger la cohésion sociale. La lutte contre les discriminations ne relève ni d’une politique sectorielle ni d’un aménagement à la marge.

Une véritable égalité des droits nécessite une politique transversale.

La première des discriminations est sur le sexe, en effet dans la population française il y a 34,5 M de femmes soit 51,5% et 32,5 M d’hommes soit 48,5%, cependant les inégalités demeurent fortes, les violences et le sexisme perdurent, la division des rôles reste la norme. Il y a loin pour les femmes entre l’égalité proclamée et la réalité.

Dans les faits, la France est au 46e rang mondial du classement des inégalités femmes/hommes.

Dans le contexte actuel de crise, celles-ci s’accroissent. 80 % des salarié-e-s qui vivent avec 750 euros par mois ou moins sont des femmes.

Les femmes occupent 18,5 % des sièges à l’Assemblée nationale.

La violence représente la forme la plus brutale et invisible de la domination masculine. Tous les deux jours, une femme décède sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.

Pour les écologistes, un monde solidaire ne peut se construire que si les rapports sociaux entre les femmes et les hommes changent considérablement.

Cela exige une réponse politique pour garantir une véritable égalité, ainsi que sa prise en compte au sein de toutes les politiques.

De l’école au travail, c’est toute la société qui doit être transformée pour permettre le respect par une approche féministe.

Si vous m’élisez comme votre député je défendrai :

  • Un congé de parentalité. Le congé de maternité doit être réformé au profit d’un congé pré et post natal pour la mère, complété d’un congé d’accueil de l’enfant réparti entre chaque parent. Ces congés doivent être comptabilisés dans le calcul des retraites de manière rétro-active.
  • L’égalité des salaires entre femmes et hommes. La loi sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes de 2006 doit être appliquée et s’accompagner d’audits obligatoires pour imposer aux entreprises une réelle politique d’égalité et d’accès aux postes à responsabilité. Les femmes étant majoritairement concernées par les temps partiels subis et les petits revenus, une attention particulière doit être portée à l’augmentation du SMIC, à la lutte contre les temps partiels subis et à la mise en place de plans de formations initiales et continues.
  • Une politique éducative et de prévention ambitieuse passe par la formation initiale et continue aux inégalités de genre des acteurs et actrices de l’éducation, de la petite enfance à l’université, ainsi que par la garantie de matériel pédagogique et de manuels scolaires non sexistes.
  • Le développement de l’éducation à la sexualité doit être présente dans les programmes scolaires, y compris le plaisir et le respect, en intégrant des structures extérieures et compétentes aux projets pédagogiques.
  • Une action ferme pour éliminer la violence faite aux femmes. L’accompagnement des victimes doit être amélioré à chaque étape : campagnes de sensibilisation pour favoriser le soutien et la déclaration ; augmentation du nombre de places en hébergement d’urgence, avec choix pour les victimes de pouvoir rester chez elles ; formations sur la prise en charge des victimes ; ouverture de centres d’accueil pour les personnes violentes sur l’ensemble du territoire avec une obligation de suivi. Mise en oeuvre d’une loi cadre accompagnée de campagnes sur la violence conjugale.

Droits LGBT

En France aujourd’hui, trois millions de personnes sont discriminées et ne bénéficient pas des mêmes droits que leurs concitoyen-ne-s en raison de leur orientation sexuelle. Plusieurs milliers de personnes voient leurs droits au respect de la vie privée et à la maîtrise de leur parcours sanitaire bafoués, du seul fait de leur transidentité.

Des plus hauts sommets de l’État à l’école, l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie persistent sous des formes diverses et plus ou moins violentes. Réussir l’égalité des droits n’est donc pas seulement un impératif juridique, mais une nécessité pour vivre ensemble dans une société respectueuse de chacun-e.

Si vous m’élisez comme votre député je défendrai :

  • L’ouverture du mariage et de tous les droits attenants aux couples de même sexe, et un alignement des droits liés au PACS sur ceux liés au mariage.
  • La lutte contre l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie dans toute la vie scolaire, le monde sportif et le monde du travail, par la sensibilisation de tous les acteurs et toutes les actrices.
  • L’accès égalitaire pour toutes et pour tous à l’adoption et aux techniques d’assistance à la procréation, et la reconnaissance légale de l’autorité des parents sociaux sur les enfants de couples homoparentaux.
  • La dépsychiatrisation complète de la transidentité, le renforcement des droits des personnes trans à choisir les modalités de leurs parcours de réassignation de genre et la simplification des démarches du changement d’état civil.
  • L’alignement au même niveau de protection de toutes les dispositions légales de lutte contre tous les motifs de discriminations reconnus par le droit européen.

Handicap

Selon les critères retenus, entre 7 et 42 % de la population française est concernée par le handicap, avec de grandes différences territoriales de prise en charge et d’importantes inégalités.

Une politique écologiste du handicap est fondée sur la solidarité, et notamment sur la solidarité nationale, sur l’autonomie des personnes.

Elle vise l’inclusion des personnes en situation de handicap par une application pleine et entière de la loi de 2005 dite loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté, et par l’application de la Convention internationale des droits des personnes handicapées, ratifiée récemment par la France, qui prévoit notamment : le droit à la santé, à des revenus suffisants, à la compensation intégrale du handicap, à l’accessibilité, à la non-discrimination…

Notre société doit ainsi garantir aux personnes en situation de handicap les conditions de l’exercice plein et entier de la citoyenneté.

Si vous m’élisez comme votre député je défendrai :

  • Donner les moyens aux personnes en situation de handicap de s’inclure dans la société par la mise à niveau de l’allocation d’adulte handicapé, l’amélioration de l’insertion professionnelle par renforcement des moyens de l’AGEFIPH et du FIPHFP, un nouveau statut des travailleurs des Établissement et Services d’Aide par le Travail et un soutien des collectivités aux structures accueillant des travailleurs handicapées. Parallèlement, une politique de désinstitutionnalisation progressive devra être menée afin de permettre une meilleure inclusion sociale pour un plus grand nombre de personnes en situation de handicap dont le placement en institution spécialisée n’est pas indispensable et dont le maintien ou le retour à domicile est possible.
  • Assurer une réelle compensation du handicap en améliorant le fonctionnement des MDPH, en soutenant les services d’aide à domicile, avec une revalorisation des tarifs et de la qualification du personnel, en soutenant la formation du personnel. Un service public à l’attention des sourds et malentendants sera créé. Par ailleurs, le matériel médical et para-médical doit être pris en charge.
  • Garantir un plein accès des élèves handicapés à l’école, en augmentant significativement le nombre d’Auxiliaire de Vie Scolaire, en les intégrant à l’Éducation nationale et en leur garantissant une professionnalisation. Les enseignants doivent recevoir une formation au handicap ainsi que le matériel adapté. Pour les enfants ne pouvant être accueillis en milieu scolaire ordinaire, il est nécessaire d’augmenter la capacité d’accueil et le maillage des territoires par de petites structures spécialisées.
  • Permettre un égal accès aux soins en augmentant le seuil d’accès à la CMU complémentaire et en rattrapant le retard d’adaptation des structures hospitalières et médicales.
  • L’aménagement des logements particuliers doit être soutenu, et un soutien financier doit être apporté au logement adapté et accompagné (ULS, maison-relais…) et surtout répondant à la demande d’autonomisation des personnes handicapées. Des lieux d’hébergements intermédiaires devraient être crées pour les personnes souffrant d’un handicap psychique. Enfin, l’accessibilité au transport, mais aussi à la culture et au sport devraient être garantis pour toutes et tous.

Si vous m’élisez comme député je porterai une proposition de loi visant à engager toutes les collectivités territoriales dans la mise en place de l’Agenda 22. C’est à dire la mise en œuvre des 22 principes définis par l’Assemblée générale des Nations unies en 1993, sur la base des travaux suédois, complétés en décembre 2006 par la Convention universelle sur les Droits des Personnes handicapées de l’ONU, visant à assurer l’égalité des chances des personnes en situation de handicap.