Association Blé Noir : Monnaie Locale Complémentaire citoyenne/habitant.e. du Pays de Lorient
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L’association Blé noir s’est constituée dans le but de créer une monnaie locale complémentaire sur l’ensemble des 30 communes du Pays de Lorient.

Le segal est le nom de la monnaie qui a été choisi à l’aide d’une consultation populaire (notamment Ouest France / Télégramme) suivie d’un choix fait par les adhérents de l’association. Segal signifie seigle en breton. « s’gal » désigne également un petit sou, une petite pièce.

L’association blé noir a décidé de promouvoir et mettre en place une monnaie papier : parce que l’acte de donner un billet permet entre autre de bien conscientiser l’acte d’achat. L’association se donne pour ambition de lancer la monnaie à l’automne 2017, pour cela un crowdfunding sera lancé pour éditer les billets, budget estimé environ 33 000 €.

Une monnaie locale permet de favoriser et dynamiser l’économie et l’emploi sur un territoire,  faciliter les échanges localement, se réapproprier l’outil monétaire. C’est un outil anti-spéculatif. C’est bien la multiplication des modes économiques différents – SEL, échange de savoir, MLC… qui rend plus résilient les territoires plus résistant au système économique et financier actuel.

Le segal s’est doté d’une charte reprise de la charte nationale.
Pour le moment il n’a pas été fait appel aux institutionnels, ils seront contactés notamment afin de mettre en place des paiements possibles de médiathèque, piscine, cantine scolaire et autres services dépendant des collectivités.
Plusieurs comptoirs de change seront mis en place pour passer d’une monnaie à l’autre : lieux avec des permanences : éventuellement des commerçants, sur les marchés.

Les commerçants acceptant la monnaie locale auront bientôt un macaron : indiquant ici bientôt vous pourrez payer en segal… avant d’avoir : ici vous pouvez payer en segal, une fois la monnaie lancée. Un catalogue répertoriant les partenaires utilisant le segal sera également édité.

Élu, je serai particulièrement attentif et faciliterai la mise en place de ces systèmes alternatifs à l’euro qui permettent d’autres types d’échanges y compris non monétaires, qui permettent de développer les territoires, les compétences et qui reposent les questions de nos modes de consommation.