Discours de Patricia Andriot lors du meeting du 18 mai à Chaumont

Discours de Patricia Andriot lors du meeting du 18 mai à chaumont qui a réuni environ 200 personnes

 

 

Mes chers amis,

Je voudrais vous  remercier  d’être présents si nombreux,

Je voudrais remercier Jean-Paul Bachy d’avoir accepté d’être présent, Gerard Pelletier,  Jean Claude Daniel, ce soir, pour nous soutenir, Patrick et moi.

Je voudrais  aussi remercier l’équipe qui se mobilise sans compter

Et je voudrais enfin remercier les forces politiques  le PS, le PRG et bien sur EELV de la confiance qui m’a été faite de cette candidature ; j’en suis honorée mais j’en mesure toute la responsabilité et c’est bien là mon état d’esprit ce soir : responsabilité, engagement totale , et détermination pour porter un message politique qui est celui du refus de la fatalité.

Quel est le sens d’une  planète ou 6 % des pays les plus riches consomment 55 % de l’energie et qu’on sait qu’on court à l’épuisement de celle-ci ?

Quel est le sens d’un pays ou 600000 personnes agées gagnent moins de  628 euros / mois , quel est le sens d’un pays qui compte 6,5 millions de personnes en situaitons frgailes quand les transactions financieres sont passées de 40 milliards d’euros à 196 milliards en moinsde 10 ans,

 

Et dans ce contexte,

Quel est le sens d’un territoire qui perd 950 habitants /an quand on sait que la concentration urbaine accroit la pauvreté et la pollution ?

Chaumont, Langres, les petites villes et villages du territoire, n’échappent pas à cette réalité: 128 postes dans l’éducation en moins en 5 ans, moins de moyens pour la police, la justice, des trésorerie publiques fermés, ou fonctionnant avec des horaires très réduits, une démographie médicale chancelante et devenue dangereuse (notre département est aujourd’hui le quatrième département le mois doté en médecins),  les services de la communauté de communes qui s’éloignent, des bureaux de postes qui ferment dans les villages, mais aussi jusque dans les quartiers de Langres, des trains qui s’arrêtent de moins en moins à Chaumont,  voilà ce que j’entends en visitant villages par villages , en écoutant

Du déficit budgétaire à la fermeture de classes à Illoud, comme du bureau de postes dans le quartier à  Langres, de la fin du pétrole à la hausse du cout du carburant qui empêche des centaines de Haut marnais de se déplacer et de retrouver du travail, du surendettement de l’exploitation de 500 ha , à la disparition progressive des arbres le long de nos routes,  tout est lié , tout se tient , et tout ne résulte pas de la bonne marche du monde , mais de choix d’un modèle de société, de choix politiques ; cela à un nom, c’est  le libéralisme économique. C’est le capitalisme cannibale.  C’est un choix politique, c’est même un courant à l’UMP qui n’a a sa tête personne d’autre que quelqu’un que nous connaissons bien ici, puisqu’il s’agit de luc Chatel

Redressement budgétaire, maintien de l’emploi, fin de l’ère du pétrole, changements climatiques sont des enjeux qui concernent autant notre planète que notre bassin de vie ; 

Autant de déséquilibres, des inégalités, des paradoxes  qui sont autant  de défis cruciaux et qui sont reliés entre eux.  On ne peut pas faire société, construire une société qui donne une place pour tous, une place pour chacun  sans revoir profondément le logiciel qui nous a piloté ces dernières décennies. Nous devons inventer ensemble un autre modèle.

Durant ces rencontres,

J’ai entendu la désespérance et la tentation du fatalisme sur la fermeture de services publics

J’ai entendu les craintes concernant la mise en œuvre de l’intercommunalité

J’ai entendu aussi les doutes quant à la possibilité de remettre de l’emploi sur ces territoires

Et pourtant  Nous en avons assez de la désespérance et du repli sur soi, de la politique de la droite qui casse les services publics pour sauver la finance. Qui peut penser que les résultats électoraux des territoires industriels et des zones rurales sont sans lien avec le recul des services publics et de l’emploi dans nos territoires ?

La fatalité est un alibi commode pour l’abandon et l’inaction, c’est un outil facile pour ne jamais assumer son bilan, et ses actes.

Je l’affirme haut et fort, depuis mon entrée en campagne, le sens de cette candidature, c’est le refus de la fatalité. C’est là l’objet même, le rôle de la politique ; c’est notre rôle, c’est ma motivation pour m’impliquer dans la vie politique ; les choses peuvent changer, les choses doivent changer, le changement c’est maintenant. Mieux vivre c’est maintenant.

La dévitalisation économique et le déclin démographique ; est-il réellement une fatalité ? Non, si En lieu et place de fermeture d’école et de services publics mis en œuvre par la droite,  nous relevons le défi du bouclier rural par des maintiens de services publics et une fiscalité adaptée.

la dévitalisation économique  est-elle vraiment une fatalité ?Non si  En lieu et place de la fermeture de BTS  au coeur de notre filière industrielle local, et  de quelqu’un qui a laissé partir la BSMAT, nous proposons de miser sur une économie de proximité renforcée par une fiscalité plus juste et une meilleure adéquation entre l’emploi et la formation

La pénurie des fonds publics est-elle réellement une fatalité ? non si  En lieu et place  d’un bouclier fiscal qui a exoneré les riches de 2 milliards d’euros,  nous proposons une fiscalité plus riche , qui permet une réorientation de l’agriculture, qui favorise vraiment les TPE, PME

Le sentiment d’abandon de nos territoires, d’éloignement des centres de décision est il une fatalité ? non si en lieu et place d’un Etat qui impose ses décisions trop vite et mal adaptée comme pour les cartes intercommunales, on met en place u acte III de la décentralisation qui prend le temps de la réflexion et donne toute sa place aux acteurs de la société civile , associations  

Pour redonner espoir aux haut-marnais, faire vivre le développement local et l’initiative comme une réponse face aux crises qui secouent notre pays et notre circonscription, nous voulons leur rendre la fierté d’être ce qu’ils sont, engager toute la force de nos convictions et rassembler autour d’un projet construit.

 Liberté, égalité, fraternité sont les  piliers de cette reconstruction, ce sont ces valeurs que nous voulons porter au plus près de nos territoires.

Le changement , c’est maintenant en France et en Haute Marne, en donnant une majorité présidentielle à François Hollande ; redonnons de l’espoir à nos territoires

Je vous remercie tous, et je remercie tout particulièrement Patrick pour son engagement total à mes cotés.