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Personnes handicapées, personnes âgées, enfance en danger : une politique solidaire pour toutes et tous.

La solidarité n’est ni une assurance, ni une charité mais l’un des piliers des politiques départementales. Aujourd’hui, c’est trop souvent le parcours du combattant pour connaître ses droits et les faire valoir.

  • Développons les guichets uniques avec des professionnels formés pour informer et orienter tous les publics (personnes en situation de précarité, de handicap, personnes âgées, enfants en danger, mineurs étrangers…). Trois principes : pluridisciplinarité, mise en réseau, optimisation de l’existant.
  • Simplifions les procédures et consacrons prioritairement les budgets à l’accompagnement des personnes en difficulté. Les exigences procédurales du Conseil général aujourd’hui vont bien au-delà des normes nationales. Beaucoup trop d’énergie est consacrée à contrôler les ayants droits.
  • Améliorons la prise en charge des enfants, adultes et personnes vieillissantes en situation de handicap, en favorisant les solutions permettant le maximum d’autonomie et d’intégration de tous les publics, notamment en matière d’habitation et de transports.

Soutenir la création d’emplois et l’insertion par l’activité économique.

Le Conseil général, aujourd’hui garant des solidarités, doit contribuer à permettre aux publics aujourd’hui éloignés de l’emploi d’y accéder.

  • La mise en œuvre du principe d’éco-conditionnalité des aides financières aux entreprises soutenues par le Conseil Général inclura un quota de recrutements, ainsi que des engagements concrets en matière de responsabilité sociale et environnementale.
  • Généralisons les clauses d’insertion sociales et environnementales dans les commandes publiques pour aider au retour à l’emploi des personnes non diplômées, des allocataires du RSA…
  • Créons un fonds « Droit d’entreprendre » pour soutenir les publics fragiles désireux de se créer leur emploi et avec le besoin d’un premier apport.

Préparer le département aux défis climatiques et contribuer à la préservation de la biodiversité.

En 2015, la France accueillera la Conférence Climat. Plus que jamais, nous devons inscrire nos territoires dans une lutte résolue contre le réchauffement climatique, préparer notre département à l’avenir, et poursuivre la transition énergétique.

  • Investissons dans l’avenir, réduisons nos consommations d’énergie et luttons contre la précarité énergétique en lançant un vaste plan d’isolation des bâtiments gérés par le Conseil Général que ce soient les collèges, les maisons de retraites ou les logements sociaux, sans avoir recours aux partenariats publics privés.
  • Encourageons des alternatives au « tout pétrole et nucléaire » en favorisant le développement des énergies renouvelables et des réseaux associés (photovoltaïque, géothermie, éolien, méthanisation, bois énergie, méthanation,…) au service de notre territoire et de ses habitants. Dans le cadre de nos compétences, nous contribuerons à l’amélioration de l’offre de transports dans les zones péri-urbaines et rurales.
  • La nature nous concerne toutes et tous. Gérons les propriétés du Conseil général et entretenons nos espaces de manière à favoriser la biodiversité et préserver la nature. Offrons la possibilité à toutes les Sarthoises et Sarthois de mieux connaitre la nature près de chez eux, en soutenant l’action des réseaux naturalistes.

Relocaliser l’économie et favoriser les circuits-courts.

Face aux phénomènes de délocalisation qui nous appauvrissent, le département doit prioriser ses soutiens financiers aux projets qui irriguent, nourrissent, créent de l’emploi et font vivre nos territoires.

  • Soutenons une agriculture paysanne, sobre, respectueuse de l’environnement et créatrice d’emplois, notamment le maraîchage biologique, tout en assurant une alimentation saine et de qualité à nos enfants et à nos aînés, que ce soit par des aides pour l’acquisition de terres ou par les commandes publiques (collèges, EPHAD…).
  • Développons l’attractivité de notre territoire en accentuant le soutien à l’écotourisme et par un plan stratégique pour le maintien et le redéploiement des commerces et services de proximité (aide au maintien du dernier commerce, projets innovants alliant services et commerces, soutien à l’acquisition de locaux…).
  • Appuyons-nous sur les réseaux de l’économie sociale et solidaire pour mener nos politiques de solidarité. Favorisons le développement des coopératives, mutuelles, associations et développons les clauses d’insertion. Ainsi nous favoriserons un développement pérenne, écologique et durable de l’activité économique.
  • Pour un très haut débit accessible à toutes et tous : accélérer le développement du réseau internet départemental pour davantage de services aux habitants et pour faciliter le développement économique.

Des élus exemplaires. Des Citoyennes et Citoyens qui retrouvent un pouvoir d’agir.

Un vote n’est pas un blanc-seing qui donne tout pouvoir à un élu pendant la durée de son mandat. Nous devons créer les espaces d’interpellation citoyenne, contribuer au renouvellement démocratique en plaçant chacun et chacune d’entre vous au cœur de l’action.

  • Nous proposerons de réduire de 20% les indemnités des élus, pour contribuer ainsi à l’effort général. Si cette proposition est refusée, nous verserons les sommes correspondantes de notre groupe dans un fonds de soutien aux associations d’insertion.
  • Instaurons le droit d’interpellation des citoyens : à partir d’une pétition signée par un certain nombre d’habitants, la demande est abordée en séance publique du Conseil départemental. Nous proposerons aussi d’expérimenter le droit de référendum d’initiative locale.
  • Chacun et chacune d’entre nous, par ses choix de consommation, a le pouvoir de changer la donne. Nous soutiendrons les projets de création de monnaies locales complémentaires pour relocaliser l’économie, écarter les circuits financiers et freiner la spéculation.

Pour changer de modèle, osons le revenu de base !

Pour rendre plus juste et plus efficace la politique de solidarité, il y a beaucoup à faire pour aider celles et ceux qui trébuchent sur le chemin du travail, de la maladie ou de la retraite. Les écologistes sont prêts à y contribuer. Mais, quoi que nous fassions, la vision actuelle de la solidarité ne peut que générer déséquilibres et inégalités.

Au Brésil, au Canada, en Inde, en Namibie, aux États-Unis, des territoires sont allés plus loin, avec succès. Avec l’ensemble de l’argent de la solidarité, y compris celui des allocations chômage, ils ont créé un revenu de base, aussi appelé revenu universel, versé à toutes et tous, sans formalités ni conditions.

Dans une société où le plein emploi est devenu une fiction, où les écarts entre riches et pauvres ne font que s’aggraver, nous devons partager autrement les richesses. Avec le revenu de base, nous proposons de déconnecter le revenu du travail. Il accorde à chaque personne le droit à une existence économique digne. Nul ne pourra plus être dans la précarité ni marginalisé car il n’a pas un salaire suffisant.

Cette idée révolutionnaire n’est pas nouvelle, le philosophe Thomas Paine s’exclamait ainsi du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale en 1792 : « Sans revenu, point de citoyen ». Pour lui, la Démocratie ne pouvait réellement fonctionner que si les citoyens qui la composent sont économiquement libres et disponibles pour la faire vivre.

Une idée autour de laquelle nous vous invitons à vous réunir le 12 mars 2015 avec Alain Lipietz, économiste précurseur de la réduction du temps de travail et des alternatives à la société du travail.

   
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COP 21

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