Communiqués – Liste écolo, solidaire et citoyenne en Pays de la Loire http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr Élections Régionales des dimanches 6 et 13 décembre 2015 Tue, 15 Dec 2015 11:06:21 +0000 fr-FR hourly 1 « Marathon citoyen » : dernière ligne droite avant le deuxième tour ! http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/marathon-citoyen-derniere-ligne-droite-avant-le-deuxieme-tour/ Wed, 09 Dec 2015 11:04:03 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1293 Lire la suite]]>
Marathon-Citoyen-SB-CC
Sophie Bringuy et Christophe Clergeau

12 heures de mobilisation aux quatre coins des Pays de la Loire, plus de 100 événements dans tous les territoires : le « Marathon citoyen » a été ce mardi une mobilisation militante à grande échelle !

Aujourd’hui, plus de 800 volontaires sont allés à la rencontre des habitants des 5 départements. Un événement hors norme auquel ont également participé Sophie Bringuy et Christophe Clergeau.
Opération de porte-à-porte, tractage sur les marchés, devant les cités administratives, à la sortie des bureaux et des zones commerciales, phoning, cafés citoyens, réunions d’appartement ou encore réunions publiques, les initiatives se sont multipliées tout au long de l’après-midi.
Le plus grand meeting de ce deuxième tour aura eu lieu partout en Pays de la Loire aujourd’hui !
L’objectif ? Amplifier la dynamique du 1er tour autour de la liste conduite par Christophe Clergeau.
Tout au long de la semaine, les rencontres avec les habitants vont encore s’intensifier.
]]>
Sophie Bringuy et Christophe Clergeau annoncent la fusion de leurs listes en Pays de la Loire http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/sophie-bringuy-et-christophe-clergeau-annoncent-la-fusion-de-leurs-listes-en-pays-de-la-loire/ Mon, 07 Dec 2015 19:27:09 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1290 Lire la suite]]> sophie bringuy et christophe clergeau

Le premier tour des élections régionales en Pays de la Loire laisse entrevoir un second tour victorieux pour la gauche. Les électeurs l’ont en effet placée en situation de ballotage favorable. Cette dynamique doit s’amplifier grâce au rassemblement des forces de gauche et des écologistes en vue du second tour.

C’est le choix qu’ont annoncé conjointement Christophe Clergeau et Sophie Bringuy. Dans un contexte inédit de triangulaire, il apparaît en effet plus que jamais nécessaire de faire un front commun tant face au FN qu’à une droite régionale dure qui reprend ses thèmes de prédilection, bien loin des valeurs d’ouverture, de dialogue et de coopération des Pays de la Loire. « Face à la droite décomplexée, nous revendiquons avec enthousiasme nos valeurs et nos convictions ! » déclarent les deux candidats.

Tout au long de la campagne, tant Christophe Clergeau que Sophie Bringuy ont affirmé qu’ils partagent à 80% la même volonté politique, la même cohérence, la même fierté du bilan de l’action accomplie avec Jacques Auxiette. Forts de ces convergences mais aussi de leurs diversités qui se complètent, ils ont su trouver un terrain d’entente mutuelle dans un esprit de coalition et de progrès.

Le dossier de Notre-Dame-Des-Landes, comme l’ensemble des propositions programmatiques des deux listes, a fait l’objet d’un échange approfondi, dans la clarté des convictions des uns et des autres. Un texte commun sur la question de l’aéroport a recueilli l’accord de tous. Il sera mis en œuvre.

D’autres points d’accord importants ont été dégagés permettant de mener une action collective renouvelée les prochaines années et de continuer à faire avancer les Pays de la Loire sur le chemin d’un progrès social et écologique.

Parmi ceux-là :

  1. La priorité accordée à l’emploi, en utilisant la transition énergétique et écologique comme levier pour de nouveaux gisements d’emplois en Pays de la Loire. La coalition reprend à son compte l’objectif de 45 000 emplois dans ce secteur, en mobilisant les acteurs économiques, industriels et de la formation.
  2. Le développement des transports ferroviaires, en accord avec la compétence régionale pour soutenir les transports collectifs à Nantes, au Mans…grâce à l’investissement dans les étoiles ferroviaires. Le combat pour le maintien des lignes menacées (Nantes-Quimper, Caen-Le Mans-Tours, Nantes-Bordeaux) et la réouverture de gares comme à Velluire ou le soutien de la desserte de Luçon par exemple.
    L’expérimentation d’un chronobus rural sur un bassin de vie volontaire.
    La mise en place d’une carte unique de transports pour le TER, les cars, les transports urbains, les transports scolaires et l’auto-partage.
  3. La gratuité des transports scolaires et la limitation des temps de transports des jeunes à 35 minutes maximum
  4. Une action renforcée vers les jeunes en situation de décrochage scolaire : un jeune, une solution, grâce à l’amplification de l’action des plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs
  5. Un pacte de gouvernance alimentaire régional, avec un objectif de 100% de produits bio et locaux et l’instauration d’une alternative végétarienne dans les cantines des lycées, et un objectif de 10% d’augmentation des exploitations en agriculture biologique chaque année.
  6. Un contrat de gouvernance interne pour une action encore plus solidaire de la future majorité, des engagements éthiques et un fonctionnement transparent de l’action régionale. Un droit de pétition citoyenne enfin, pour permettre aux citoyens de se saisir des débats régionaux.

Christophe Clergeau et Sophie Bringuy affirment leur confiance dans leur capacité à mettre en œuvre leur programme commun pour continuer à faire des Pays de la Loire une région ambitieuse, écologique et solidaire. Une nouvelle phase de la campagne s’ouvre, avec une nouvelle dynamique pour la gauche et les écologistes.

Communiqué commun du 7 décembre 2015

Retrouvez le texte complet de notre accord sur Notre-Dame-des-Landes, avec l’engagement de la réalisation d’une étude indépendante sur l’optimisation de Nantes Atlantique et la condamnation des procédures d’expulsion des familles et agriculteurs habitant légalement sur le site avant la DUP : www.bringuy2015.fr/accordNDDL

Téléchargez la présentation de l’accord en format .pdf en cliquant ici.

 

SBringuy_2ndTour_Recto SBringuy_2ndTour_Verso

 

]]>
[Régionales] L’appel des 100 pour les biens communs et l’écologie http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/regionales-lappel-des-100-pour-les-biens-communs-et-lecologie/ Fri, 04 Dec 2015 11:36:02 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1280 Lire la suite]]>

« Par nos engagements singuliers, nous concourrons toutes et tous au projet qui nous rassemble : vivre mieux. Vivre mieux dans un environnement sain, vivre mieux dans une économie juste, vivre mieux dans une société paisible ». Tel est le mot d’ordre de 100 candidats de la société civile d’Europe Ecologie-Les Verts pour les régionales.

Parmi les premiers signataires de cet appel, des candidat-es de la liste « Partageons plus qu’une Région » en Pays de la Loire, dont : Amal Labadi (44), Dominique Lebreton (44), Lucie Rabiller (85), Cécile Robert (53), Catherine Romagna (53), Lucie Etonno (85), Julie Epessé (49), Franck Loiseau (49)…

L’appel des 100 à retrouver ci-dessous ou ici

Le monde bouge à toute vitesse. Parfois, une grande violence se déchaîne et nous frappe. C’est ce que nous avons vécu en France le 13 novembre. Les terribles événements que nous avons connus appellent des réponses multiples. Face au terrorisme, face à l’urgence climatique, face aux inégalités, face à la montée la montée de l’extreme droite, nous avons une certitude : l’inaction n’est pas permise. Alors nous décidons de prendre notre part d’engagement.

Le hasard est parfois porteur de sens. En décembre prochain, nous choisirons l’avenir de nos régions quand les dirigeants du monde, réunis à Paris, choisiront l’avenir de la planète.

On ne peut pas vivre sur son lopin sans appréhender la Terre. Si le 11 décembre, clôture de la 21e conférence des Nations Unies sur le changement climatique, les chefs d’Etat ne parviennent pas à s’accorder sur l’impérieuse nécessité de contenir l’augmentation de température du globe en deçà de 2°C, ce sont nos territoires qui s’abîmeront. Le climat ne connaît pas de frontière.

On ne peut pas non plus penser le vaste monde sans agir près de chez soi. Si dès le 6 décembre, aux élections régionales, nous revendiquons notre désir résolu d’un environnement préservé et de ressources mieux partagées, nous prendrons notre part dans la construction d’un avenir meilleur, plus humain et solidaire, où les égoïsmes nationaux et financiers n’ont pas leur place.

Parce que notre seul avenir, planétaire et régional, se décide en décembre. Parce que nous refusons de voir le fossé se creuser entre les citoyens et la prise de décisions, parce que nous ne nous résignons pas à la montée de l’abstention et de l’extreme droite, nous, actrices et acteurs de terrain, lançons un appel.

Associatifs volontaires, agriculteurs biologiques, entrepreneurs responsables, artistes populaires, sportifs engagés, militants de la condition animale, chercheurs conscients, énergéticiens renouvelables, naturalistes passionnés, avocats dévoués, lanceurs d’alerte résolus, citoyennes et citoyens solidaires contre toutes les discriminations, nous cherchons chaque jour, avec humilité et enthousiasme, à changer le cours de nos vies dans les quartiers et les campagnes. Par nos engagements singuliers, nous concourrons toutes et tous au projet qui nous rassemble : vivre mieux. Vivre mieux dans un environnement sain, vivre mieux dans une économie juste, vivre mieux dans une société paisible.

Cette perspective d’espoir n’est pas qu’une promesse. Partout, porté par des citoyennes et des citoyens engagés comme nous, le changement s’est déjà concrétisé. Les initiatives, innombrables, témoignent de la vitalité et des ressources de nos concitoyens. Elles constituent l’incontournable socle du projet écologiste, qui nécessite la créativité et l’implication de chacune et chacun. On ne décrète pas la mutation de la société. Pour autant, ce serait une erreur que de mépriser la politique ou de l’opposer à la mobilisation citoyenne. Le changement n’adviendra pas sans la société, mais pas non plus sans les institutions.

Nous, militantes et militants concrets du quotidien, ne sommes pas des professionnels de la politique mais par notre action de terrain, nous avons pu concrètement mesurer son impact, selon qu’elle nous opposait son inertie ou nous propulsait de son soutien. Alors aujourd’hui, nous décidons de briguer, nous aussi, le pouvoir de prendre part aux décisions publiques. Nous voulons contribuer, pour un temps, à irriguer la politique de notre expérience, à lever les blocages auxquels nous nous sommes parfois heurtés et à généraliser ce que nous avons réussi. Nous pensons pouvoir être utiles.

Vaclav Havel, dramaturge, militant des libertés puis président de son pays, sans pour autant avoir de plan de carrière, aimait rappeler la « responsabilité collective » qui nous engage devant le cours du monde. Les temps changent. Aujourd’hui tout dépend de chacun de nous : la désespérance ou la construction de solutions nouvelles, le dirigisme central ou les innovations locales, le retour en arrière ou les alternatives citoyennes et durables. Nous avons fait notre choix, celui de l’engagement et de l’espoir. Nous avons fait le choix de l’écologie, l’alternative positive et progressiste du 21ème siècle.

Puisqu’à la fin de l’année, notre avenir régional et planétaire sera dessiné, nous vous lançons solennellement un appel.

Les 6 et 13 décembre, nous serons appelés aux urnes pour choisir l’horizon de nos régions, qui façonnent le quotidien. N’hésitons plus entre l’aveuglement, la défiance et le renoncement. Ces jours-là, des listes de rassemblement écologiste et citoyen vous inviteront à vous emparer d’un futur harmonieux et innovant.

Avec nous, faites le choix de l’engagement pour les biens communs, faites le choix de l’écologie.

Liste des premiers signataires de l’Appel des 100 pour les biens communs et l’écologie :

Alice Barbe, directrice associée de Singa, entrepreneure sociale et militante féministe en Ile-de-France; Marie France Barthet, présidente des universités de Midi Pyrénées; Wilfried Bartsch, citoyen engagé dans la démocratie numérique; Marie-Odile Berrtella-Geffroy, ancienne juge d’instruction au pôle santé publique au TGI de Paris; Fred Bladou, activiste sida; Claude Boulanger, responsable associatif régional, action social et handicap; Véronique Bordenave, militante altermondialiste, coopération internationale, Patricia Bourgogne, Directrice école maternelle; Hélène Bracon, féministe militante; Mathilde Brosset, membre active d’une association d’éducation populaire; Massimo Bucalossi, co-fondateur Rêvolutives; Valérie Cabanes, militante engagée; Patricia Charton, directrice Atelier Fil Rouge, lieu pour Start-up écolo-numérique; Patricia Charton, militante associative, Villes en Transition; Vincent Chauvelot, membre du conseil d’administration de la confédération paysanne du Cher; Catherine Chauvet, présidente d’AMAP; Dominique Chestier, membre du défi «familles à énergie positive»; Lise Couedy-Gruet, présidente d’un CPIE; Gilles Clément, jardinier, paysagiste, auteur du « Le jardin en mouvement »; Sandrine Daguet-Tricot, présidente de l’asso «AH5017 Ensemble» et active à Vend’afrik; Gaspard Delanoë, artiste engagé; Nicolas Delbarre, entrepreneur éco-construction; Marie-Pascale Deleume, militante association environnementale; Hélène Decarpignies, Fédération Française des Constructeurs en Bottes de Paille; Laurence Desmazières, présidente de l’AMAP du Gâtinais, maraîchère bio; Pierre Dieumegard, vice-président de l’association esperanto Loiret; Bouchra El Mariky, militante pour les droits des chômeurs; Julie Épessé, en recherche d’emploi; Lucie Etonno, militante associative; Wassia Fagbemi, présidente de l’association des sages-femmes hospitalières d’Orléans; Catherine Fumé, présidente d’une association de sensibilisation à l’environnement; Dimitri Gabian, formateur en logiciels libres; Isabelle Garassimo, engagée dans des formations innovantes pour l’émergence d’emplois dans les territoires; David Gau, cadre Enercoop; Maïté Gérard, associative étudiante; Emmanuel Giblout, vigneron en biodynamie; Sophie Grenon, syndicaliste FSU; Philippe Guenin, agriculteur bio et syndicaliste Confédération paysanne; Sandra Guichard, viticultrice en bio; Caroline Guilhot, architecte en éco-construction; Véronique Guislain, administratrice du Pic noir, association contre le projet de Center Parc de Poligny; Marie Hermann, Ligue des Droits de l’Homme; Mado Hervy, militante dans la solidarité internationale et l’insertion; Mathilde Julié-Viot, juriste et féministe engagée; Sabrina Khoja, conseillère énergie; Amal Labadi, animatrice de vie sociale et parentalité; Titouan Lamazou, navigateur; Charline Laurent, professeure des écoles; Dominique Lebreton, paysan; Gaël Lebrun, salarié d’une AMAP; Ben Lefetey, porte-voix de l’opposition au barrage de Sivens (Tarn); Hervé Le Gal, militant breton; Damien Le Roy, agriculteur en bio; Franck Loiseau, militant associatif; Etienne Maliet, étudiant paysagiste; Christophe Mandereau, ingénieur en écologie industrielle et territoriale; Fabien Margo, technicien industriel; David Martinet, président d’une association pour l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité; Valérie Masson, militante associative; Michel Maya, président du Comité de liaison des énergies renouvelables; Mohamed Mechmache, co-fondateur de l’association AC-LEFEU; Aurora Melo De Sousa, bénévole dans une association pour la protection des animaux; Paolo Miccinilli, sophrologie et coaching; Elodie Monchy, élue parents d’élèves; Lucien Mureau, formateur éolien; Ké Ndiaye, militante associative; Gérard Nicaud, conseiller municipal et délégué communautaire – Ecofestival des Possibles de CLIO; Samanta Novella, Naturerights; Mohamed Ouarab, président de l’association France Maroc; Solange Panis, musicienne; Lucille Peget, artiste engagée, militante de la condition animale; Benoit Penez, militant associatif; Maxime Piolot, chanteur; Emmanuel Poilane, directeur de la Fondation Danielle Mitterrand France-Liberté; Alexis Prokopiev, président Russie-Libertés; Lucie Rabiller, militante dans la solidarité internationale; Vincent Rebérioux, militant des droits de l’Homme, ancien responsable associatif; Michel Rempillon, animateur de développement rural; Catherine Renault, militante associative engagée dans l’hébergement des réfugiés; Philippe Riffard, maraîcher en agriculture bio; Eugène Riguidel, navigateur;Cécile Robert, responsable d’association environnementale; Marie-Modique Robin, journaliste, réalisatrice, écrivaine, auteur de « Le monde selon Monsento »; Sonia Roisin, militante associative, mouvement altermondialiste et solidarité internationale; Catherine Romagné, élue municipale de Laval; Anne Saillard, agricultrice bio; Ndiaga Sall, militant, collectifs pour les mal-logés et la régularisation des sans-papiers; Thierry Salomon, président de Négawatt; Céline Savranoglu, association d’éducation populaire; Benjamin Soulard, maraîcher en agriculture bio; Richard Stobienia, boulanger bio et sculpteur sur pierre; Alexandre Stouder, militant associatif, alternatives écologiques; Houda Tahami, militante associative; Fabrice Tassard, membre actif d’une association pour la préservation de l’environnement et des terres agricoles; Thierry Thomas, paysan, ex porte-parole de la Confédération paysanne des Côtes d’Armor; Anne-Marie Vachon, militante des droits de l’homme et du développement durable; Hamid Zarraoui, animateur socio-culturel…

]]>
[France 3 Pays de la Loire] Le Grand débat des Régionales http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/france-3-pays-de-la-loire-le-grand-debat-des-regionales/ Wed, 02 Dec 2015 20:49:13 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1243 Lire la suite]]> Ce mercredi 2 décembre avait lieu le Grand débat des élections régionales sur France 3 Pays de la Loire, en partenariat avec le réseau France Bleu et Ouest-France. Sophie Bringuy, énergique et déterminée, s’est exprimée avec force sur tous les grands sujets de la Région : agriculture, alimentation, transport, transports scolaires, NDDL, ruralité…

]]>
[C-PRESSE] Etat d’urgence : les défenseurs du climat ne sont pas des terroristes ! http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/etat-durgence-les-defenseurs-du-climat-ne-sont-pas-des-terroristes/ Fri, 27 Nov 2015 15:48:14 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1219 Lire la suite]]> Alors que l’état d’urgence a été déclaré pour permettre de rechercher les terroristes encore en fuite et prévenir toute nouvelle tentative d’attentat, le gouvernement a décidé, au nom de l’état d’urgence, d’interdire les mobilisations citoyennes prévues à l’occasion de la COP21. Ainsi toutes les marches, tous les rassemblements sont interdits les uns après les autres en France et dans notre région, même dans de petites communes comme à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Des interdictions signifiées par les préfectures, comme si le gouvernement n’osait assumer nationalement sa position.

Si les écologistes comprennent les impératifs de sécurité actuels, ils ont aussi appelé à la vigilance quant aux dérives liberticides possibles. Nous condamnons donc ces interdictions qui relèvent d’un choix politique visant à museler le mouvement citoyen autour de la Conférence pour le climat. Le gouvernement choisit d’interdire les mobilisations citoyennes organisées depuis des mois pour le rendez-vous historique de la COP21 tout en maintenant les marchés de Noël et les événements sportifs comme les matchs de la Ligue 1. A la Rochelle, la marche « revendicative » est interdite mais le marathon « sportif » est maintenu, alors que ces deux événements imposent les mêmes contraintes de sécurité.

En parallèle, les abus de l’état d’urgence se multiplient comme avec l’assignation à résidence d’un membre de l’équipe juridique de la Coalition Climat, les pressions policières constantes sur la tracto-vélo reliant Notre-Dame-des-Landes et Paris depuis samedi dernier et la perquisition mercredi en Dordogne au domicile de maraîchers bio ayant participé à une manifestation contre le projet d’aéroport… il y a trois ans !

Pour Sophie BRINGUY, « La Liberté est au coeur de la devise de notre République. On ne garantit pas cette valeur fondamentale en sacrifiant des libertés de manière arbitraire. La réponse au terrorisme de Daesh n’est pas de faire taire le mouvement citoyen qui marche pour notre planète et les générations futures. Au contraire, c’est avec plus d’implication de la société que nous devons faire face. Nous refusons d’affaiblir la démocratie quant elle est menacée. Les autorités doivent travailler avec les collectifs locaux pour permettre une expression citoyenne. Pour ma part, je serai présente demain à 14h, Place du Bouffay à Nantes. »

]]>
[C-PRESSE] Annulation du 1er grand débat entre les candidats – Les écologistes dénoncent une alliance étonnante pour confisquer le débat politique  http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/annulation-du-1er-grand-debat-entre-les-candidats-les-ecologistes-denoncent-une-alliance-etonnante-pour-confisquer-le-debat-politique/ Mon, 23 Nov 2015 19:16:27 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1128 Lire la suite]]> C’est avec étonnement que les candidat-es écologistes et citoyen-nes ont appris aujourd’hui l’annulation du premier grand débat entre les quatre têtes de liste des principales forces politiques en lice pour les Régionales, prévu le mercredi 25 novembre sur les 5 radios chrétiennes des Pays de la Loire. En effet les candidat-es des listes du Parti Socialiste et de l’Union de la Droite et du Centre, ont refusé d’y participer.

Un étonnement d’autant plus fort que ces refus auraient été décidés conjointement par les équipes de Christophe Clergeau et Bruno Retailleau, après l’échec de leurs pressions pour modifier le contenu du débat.

Pour Sophie BRINGUY, « ces méthodes, qui tentent de confisquer le débat politique aux citoyen-nes, ne sont pas acceptables. Si plus rien ne nous étonne de la part d’un candidat cumulard qui profite de sa position nationale pour continuer sa campagne tout en l’ayant suspendue, nous sommes surpris que Christophe Clergeau et son équipe n’aient pu trouver un-e représentant-e parmi ses 102 co-listier-es. »

Le débat public, déjà affaibli, pâtit de cette manœuvre. Ces formations politiques auraient-elle peur d’un débat ouvert et transparent avec les écologistes ? Une situation préoccupante quand la nécessité du respect de l’équité du temps de parole, notamment de ne pas surexposer les candidats qui profitent d’une tribune nationale, vient d’être rappelée aux médias par le CSA.

Nous espérons en tout cas qu’une telle entente n’empêchera pas la tenue des deux autres grands débats prévus avant le 1er tour, le 6 décembre prochain.

Sophie BRINGUY, pour la liste Partageons plus qu’une région

]]>
NDDL – État d’urgence : nous refuserons toute dérive liberticide http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/nddl-etat-durgence-nous-refuserons-toute-derive-liberticide/ Sun, 22 Nov 2015 20:09:26 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1087 Lire la suite]]> Depuis hier, plus de 200 résidents de la ZAD de Notre Dame des Landes, ainsi que des représentants de la coordination contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes cheminent vers la COP21 pour porter la voix de la société civile face aux enjeux climatiques majeurs qui s’imposent à tous.

Dominique LEBRETON et Franck NICOLON, candidats aux élections régionales sur la liste écologiste et citoyenne menée par Sophie BRINGUY, ont participé à la première étape en soutien au combat contre un aéroport inutile et coûteux. Ils ont pu apprécier la rigueur de l’organisation ainsi que l’engagement pacifique des participants.

Aujourd’hui, l’occasion nous est à nouveau donnée de saluer le travail des forces de l’ordre pour permettre la circulation des personnes et des biens en toute sécurité.

Malheureusement, en ce deuxième jour de la manifestation, la préfecture de Loire-Atlantique semble avoir confondu sécurité et barrage à l’expression démocratique en bloquant subitement la circulation des participants à la tracto-vélo après Ancenis (44). Un déploiement de forces manifestement excessif, pour simplement notifier oralement l’interdiction de manifester en Ile de France, le ministère de l’Intérieur ayant calmé l’excès de zèle des agents qui souhaitaient contrôler l’identité de tous les participants.

Les écologistes prennent acte de la décision gouvernementale d’interdire plusieurs événements citoyens en marge de la COP21. Ils appellent cependant à la vigilance et refuseront toute dérive liberticide : un juste équilibre entre sécurité et liberté implique que l’état d’urgence ne soit pas utilisé pour empêcher le débat démocratique pacifique porté par les citoyen-es à l’occasion de la Conférence sur le climat. 

Sophie BRINGUY, Candidate à la Présidence des Pays de la Loire,

Franck NICOLON, tête de liste en Loire-Atlantique,

Dominique LEBRETON, candidat de la liste « Partageons plus qu’une région » en Loire-Atlantique

]]>
[C-PRESSE] Aprochim : la fin du déni ! http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/c-presse-aprochim-la-fin-du-deni/ Fri, 20 Nov 2015 17:42:08 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1084 Lire la suite]]> Un rapport indépendant donne raison à toutes celles et ceux qui dénoncent la responsabilité de l’usine dans les lourdes pollutions occasionnées depuis des années.

L’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) – organisme scientifique indépendant – a publié récemment un rapport sur la pollution environnementale autour de l’usine Aprochim. Les premières conclusions de ce rapport (validées par la Préfecture le 13 novembre) sont très claires. On apprend notamment que :

  • La responsabilité de l’usine dans la pollution généralisée est indiscutable ;
  • Essentiellement diffuse et sous forme gazeuse, la pollution dépasse largement les 500 m autour de l’usine, se déplaçant parfois jusqu’à 3km du site ;
  • Le seuil commercial, de protection, actuellement employé est complètement inadapté eu égard à la pollution constatée : la norme devrait être au moins divisée par quatre.

Pour Cécile ROBERT, riveraine et candidate sur la liste écologiste et citoyenne : « Ce rapport vient confirmer point après point tout ce que nous affirmons depuis 2011. Le doute n’est plus possible concernant la responsabilité de l’usine Aprochim. Pour les habitants, en particulier pour les agriculteurs, c’est un vrai tournant. Cela laisse entrevoir la sortie du tunnel. Enfin ! »

Et ces éléments ne constituent qu’une partie du long travail d’investigation et du process scientifique strict mis en œuvre (!). Devant l’évidence des premiers résultats, la Préfecture a du constater la réalité de la pollution dénoncée depuis 2011 par les riverains et les écologistes, malheureusement bien seuls… Prenant ses responsabilités, le préfet a admis que les choses devaient changer et qu’il fallait absolument faire cesser la pollution, même si cela devait amener la fermeture de l’usine – dont les employé-e-s sont aussi victimes que les habitants.

Maël RANNOU,  tête de liste EELV en Mayenne, ajoute qu’« il est temps d’en finir avec un problème contre lequel les écologistes alertent depuis 1989 ! Les élus écologistes ont trop longtemps été seuls à défendre les agriculteurs et riverains impactés. Nous nous félicitons que la préfecture prennent enfin la mesure de ce scandale local, mais des actes doivent suivre. L’arrêt de la pollution n’est pas négociable et tous les moyens doivent être envisagés : aujourd’hui, personne ne peut plus faire comme si on ne savait pas »

Ce rapport édifiant est rendu public au moment où la procédure pour diffamation d’Aprochim contre Claude Gourvil, élu écologiste poursuivi depuis 2012, prend fin. En effet, après avoir perdu à trois reprises, l’entreprise n’a pas poursuivi en cassation le dernier jugement. A bout de procédure, elle jette enfin l’éponge. Mais rappelons que la vérité a un coût pour ceux qui la défendent, un lourd tribu moral d’abord, financier ensuite : 14 000 € de frais d’avocat c’est le prix qu’ont payé Claude Gourvil et Europe Ecologie Les Verts pour ce combat ! Sans oublier les autres militants poursuivis…

]]>
Lettre ouverte des candidat-es écologistes et citoyen-nes aux habitant-es des Pays de la Loire http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/compassion-lucidite-conviction-construisons-ensemble-une-societe-juste-et-apaisee/ Wed, 18 Nov 2015 10:49:07 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=1006 Lire la suite]]> Compassion, lucidité, conviction.

Construisons ensemble une société juste et apaisée

Mercredi 18 novembre 2015

Les mots sont dérisoires pour décrire l’ignominie des attentats perpétrés à Paris dans la nuit du 13 novembre 2015. Pourtant, quand tout vole en éclats, les mots sont ce qu’il nous reste pour exprimer la voix de notre humanité. Vendredi soir, l’horreur a surgi dans nos quotidiens avec une violence sans nom.

Dans ces circonstances terribles, nous avons pris le temps du recueillement, dans le respect de la douleur collective et de l’unité nationale. Aujourd’hui, nos premiers mots vont pour exprimer notre profonde compassion aux victimes, à leurs proches et à toutes les personnes touchées par ce drame.

En janvier dernier, ce sont des symboles qui étaient visés, celui de la liberté d’expression et d’une communauté. Vendredi, c’est la France du partage et de la mixité qui a été attaquée, dans des lieux du vivre et du faire ensemble.

Dans ces circonstances terribles, nous devons cependant être lucides : la menace n’est plus lointaine, elle est là, chez nous. Et elle concerne toute l’humanité. Paris est ensanglanté, Paris compte ses morts, comme Beyrouth au Liban, comme le campus de Garissa au Kenya, où la violence terroriste a aussi fauché des innocents. Et les fanatiques de Daesh ne vont pas s’arrêter là. Que faire ?

La première réponse, la plus immédiate, est évidemment de prendre les mesures nécessaires à la sécurité de chacun et chacune contre la menace terroriste au plan national mais également au plan européen en renforçant les coopérations. Mais comme le dit l’ex-juge antiterroriste Marc Trévidic, de nouvelles lois ne serviront strictement à rien : il faut des moyens pour l’instruction, les enquêteurs et la déradicalisation.

Que faire d’autre ? Autoriser les armes pour l’auto-défense ou entrer dans une logique ultra-sécuritaire et de repli sur soi ? Observons le nombre de fusillades aux États-Unis (264 au moins depuis le début de l’année) et le bilan du Patriot Act, dont les seuls effets connus sont les atteintes aux Droits de l’Homme. Nous refusons ces réponses démagogiques et court-termistes qui ne font que nourrir la spirale de la violence.

La véritable réponse, c’est d’aller à la source du problème et d’en traiter les causes. Nous devons comprendre comment des enfants de la République sont devenus des meurtriers. Comprendre comment notre modèle d’éducation et d’intégration produit toujours plus d’exclusion et mène à des chemins de plus en plus radicaux. Comprendre comment le libéralisme marchand a creusé les inégalités et aggravé la pauvreté partout dans le monde. Comprendre comment les pouvoirs financiers et politiques nourrissent les monstres qui viennent ensuite nous dévorer : en se couchant devant les dictatures qui nous fournissent pétrole, gaz ou uranium, et en se félicitant d’armer le monde.

Luttons contre la violence de ce système, battons-nous pour la justice sociale et la justice environne- mentale, pour construire un monde plus juste, où chacun et chacune peut avoir une place et croire en l’avenir. Changer la donne : voilà le seul combat qui mérite d’être mené. Cela prendra du temps mais c’est possible : si chacun et chacune d’entre nous apporte sa part, à son échelon, dans son quotidien, au sein des collectivités, dans toutes les organisations. La part du Colibri dont parle Pierre Rabhi. Partout près de chez nous, dans nos territoires, des acteurs et actrices sont mobilisés pour construire un monde meilleur, respectueux du vivant, de l’humain, de la nature. La Région doit mobiliser tous ses moyens pour accompagner cette transition.

Nous voulons contribuer à ces changements nécessaires. C’est la seule réponse valable dans la durée et c’est pourquoi nous sommes plus que jamais déterminés à porter notre projet pour une société apaisée et juste, pour une société écologique. Notre message est simple et pourrait reprendre les mots du Premier ministre norvégien, Jens Stolten- berg, après les attentats du 22 juillet 2011 : « Vous ne nous détruirez pas. Vous ne détruirez pas la démocratie et notre travail pour rendre le monde meilleur. Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de tolérance. »

C’est dans cet esprit que nous revenons vers vous, habitant-es des Pays de la Loire : dans la compassion vis-à-vis des souffrances de ce monde, dans la lucidité face à la gravité de la situation, dans la conviction que nous pouvons construire, ensemble, un monde meilleur.

Sophie BRINGUY, candidate à la présidence de la Région

Et les 102 candidat-es écologistes et citoyen-nes de la liste Partageons plus qu’une Région

Laurent AKRICHE (85) Hélène BARRIER (53) Guy BATIOT (85) Fabrice BAZIN (44) François BEAUMERT (49) Nathalie BENARD (49) Sarah BERNIER (49) Nicolas BESSAU (72) Françoise BESSON (85) François BILLET (44) Guy BLOUIN (85) Pascal BOILEAU (49) Claudie BOILEAU (85) Marie-Jeanne BOIS (72) Robert BOUBET (53) Christophe BULTEL (44) Mireille CANTIN (72) Christelle CARDET (49) Marie CHALLOU (44) Jérôme CHARDRON (53) Nathalie CHARMANT ALIX (72) Stéphanie CHAUVIÈRE (72) Jérémy CHERBONNIER (49) Pascale CHIRON (44) Emmanuelle CLEYN (72) Sandra CONTAMINA (49) Marine COULAIS (85) Alain CREMOIS (49) Chantal CREZE (49) Bernard CROZEL (85) Claudie DANIAU (85) Pascale DEBORD (44) Dominique DELAUNAY (49) Tony DEMEURANT (85) Julien DERVAUX (72) Corinne DEVAUD (85) Christophe DOUGÉ (44) Adji DRAMÉ (72) Hervé DUBOSCLARD (49) Daniel DURAND (44) Samira EL ALAOUI (49) Julie ÉPESSÉ (49) Catherine ESNÉE (44) Lucie ETONNO (85) Franco FEDELE (44) Cyrille FROGER (72) Adèle GOURVIL (53) Paul GUEGUEN (85) Martine GUERRY (49) Corine GUIGNARD (44) Martine GUILLOTEAU (85) Pascale HAMEAU (44) Madeleine HERVY (44) Jean-Paul HUARD (44) Michel HUBERT (72) Richard IGNAZI (49) Christophe JOLIVET (49) Jean-Jacques KOGAN (44) Thierry KRUGER (44) Amal LABADI (44) Christine LADRET (44) Romain LAVEAU (49) Dominique LEBRETON (44) Alain LEGOUT (72) Bruno LEROY (85) Franck LOISEAU (49) Blanche LORMETEAU (44) Jean-Philippe MAGNEN (44) Christophe MAHOU (44) Hédia MANAÏ-BAUCHET (44) Fabien MARGO (72) Claire MAURIAT (85) Renaud MONNIN (44) Nadine LECLERC (53) Simon NAU (44) Catherine NÉ (49) Franck NICOLON (44) Emilie ORRIÈRE (44) Julien PAITEL (44) Alain PENLOUP (72) Michel PERRIER (53) Corinne POUVREAU (44) Lucie RABILLER (85) Maël RANNOU (53) Ghislaine RAUTUREAU (85) Daphné RAVENEAU (49) Michel REMPILLON (85) Dominique RENOUX (44) Cécile ROBERT (53) Catherine ROMAGNÉ (53) Raphaël ROMI (44) Annie SARDA (44) Elisabeth SESMA (72) Isabelle SÉVÈRE (72) Cédric SOUFFLET (53) Julien THOMAS (49) Elen THOUMINE (44) Elisabeth TRILLON (49) Bernard VÉTILLARD (72) Annick VIDAL (44) Paul VIEILLE (85) Agathe VIOLAIN (44)

Télécharger la lettre ouverte en format PDF

]]>
Philippe Meirieu : « Prendre soin de l’humain » http://sophiebringuy2.ecologie2015.fr/philippe-meirieu-prendre-soin-de-lhumain/ Mon, 16 Nov 2015 11:57:12 +0000 http://bringuy2015.fr/?p=991 Lire la suite]]> Prendre soin de l’humain 

« Nous savions que la vie était fragile, que l’humain c’était par moments et que la démocratie était menacée par les forces archaïques qui habitent encore le monde.

Nous savions que, face à la vacuité de nos modèles économiques fondés sur la consommation compulsive, notre occident peinait à offrir un autre idéal que l’assujettissement aux intégrismes.

Nous savions que tout ce qui nous tient à coeur est mortel et que l’obscurité absolue peut, un jour, faire oublier l’espoir de toute lumière…

Que cette nuit terrible où nous avons éprouvé la terreur de la pénombre, nous rappelle notre fragilité et notre finitude.

Qu’elle renforce ainsi notre détermination à prendre soin de toute vie, de toute pensée libre, de toute ébauche de solidarité, de toute joie possible.

Prendre soin de la vie et de l’humain, avec une infinie tendresse et une obstination sans faille, est, aujourd’hui, la condition de toute espérance.

Sachons qu’un seul sourire échangé, un seul geste d’apaisement, aussi minime soit-il, peut encore, contre tous les fatalismes, contribuer à nous sauver de la barbarie… »

Philippe Meirieu

Retrouvez également : la déclaration d’Europe Ecologie Les Verts suite aux attentats du 13 novembre 2015

]]>