A831 – À présent, nous pouvons préparer l’avenir !
PARTAGER

PARTAGER

Depuis hier, l’abandon du projet d’A831 est enfin acté : le Président de la République ne prolongera pas la Déclaration d’Utilité Publique (DUP). Pour les écologistes, ce n’est pas une surprise : ils portent depuis longtemps des alternatives qui pourront enfin être soumis au débat.

Pour Michel Perrier, conseiller régional membre de la commission Transports : « Tout le monde semble s’étonner aujourd’hui de la décision du Président de la République. Mais ce projet, ancien, a aussi été bloqué sous un gouvernement de droite dans lequel Dominique Bussereau était ministre des transports ! Et le rapport Duron a annoncé dès 2013 le report aux calendes grecques de cette projet bien trop coûteux pour le résultat attendu et qui constitue une véritable catastrophe environnementale. L’État s’était retiré du plan de financement… Qui, hormis les démagogues, pouvaient croire et faire croire que les collectivités allaient-elles financer au moins la moitié de ce projet (soit près d’un demi-milliard) toutes seules ? »

Pour Sophie Bringuy, Vice-présidente du Conseil régional : « Bruno Retailleau et Christophe Clergeau feignent de s’étonner de cette décision, pourtant devenue inéluctable. Au lieu de s’accrocher au projet d’A 831, ils auraient dû déjà acter son abandon il y a deux ans et animer le débat territorial sur les alternatives. Car oui, le sud Vendée doit être mieux desservi. Des solutions existent, et les écologistes y réfléchissent depuis longtemps. »

Tony Demeurant, membre de la coordination départementale d’EELV Vendée, complète : « Nous ne nous sommes pas opposés par principe au projet, et avons toujours dénoncé son coût exorbitant, pour un résultat moyen pour le territoire. On peut faire aussi bien, voire mieux, avec moins : sécuriser les routes départementales 137 et 148, en particulier à proximité des villages, travailler sur le contournement de Marans, vrai point noir du sud Vendée, et améliorer la desserte ferroviaire, notamment en rouvrant la gare de Velluire, à l’occasion de la modernisation de la ligne Nantes-Bordeaux. Ces alternatives sont elles aussi créatrices d’emplois, tout comme la transition écologique de notre territoire dont il est urgent de poser les bases. »