Pour des territoires d’initiatives, solidaires et de résistances – Liste écologistes, citoyens et solidaires, Avec Charles Fournier soutenez la transition écologique en Région Centre-Val de Loire ! http://charlesfournier-eelv2015.fr Élections Régionales en Région Centre Val de Loire les dimanches 6 et 13 décembre 2015 Fri, 04 Dec 2015 16:56:32 +0000 fr-FR hourly 1 http://charlesfournier-eelv2015.fr/files/2015/10/cropped-LogoListe-favicon-32x32.jpg Pour des territoires d’initiatives, solidaires et de résistances – Liste écologistes, citoyens et solidaires, Avec Charles Fournier soutenez la transition écologique en Région Centre-Val de Loire ! http://charlesfournier-eelv2015.fr 32 32 Aménager le territoire : animation, stratégie et solidarité http://charlesfournier-eelv2015.fr/amenager-le-territoire-animation-strategie-et-solidarite/ Fri, 13 Nov 2015 14:58:06 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=689 Lire la suite]]> Picto-Adt2

La politique d’aménagement du territoire doit exprimer la volonté politique régionale déclinée à l’échelle de la proximité et s’articuler avec les besoins exprimés par les habitants.
Les Régions fixent les orientations stratégiques de l’aménagement du territoire, à travers le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT). La Région Centre-Val de Loire a adopté le sien en lien indissociable avec le Plan Climat Régional.
Désormais les politiques territoriales se déploient à l’échelle du bassin de vie et les contractualisations prévoient des mesures et des conditions de financement favorables à la transition écologique et la biodiversité. Un pôle développement rural favorisant l’émergence des projets a été développé avec le dispositif “ID en Campagne” et le fonds européen LEADER.
La Région a vocation d’animer la relocalisation de l’économie, la transition écologique, la gestion des bassins versants. Et sa responsabilité stratégique sur les questions d’habitat, de transport et d’étalement urbain est déterminante dans l’organisation future des villes, la circulation des personnes et le maintien d’une agriculture de proximité.
Les écologistes préconisent donc de mettre en place une animation au niveau des bassins de vie et de doter le territoire régional d’un outil de gestion de l’espace à travers un Établissement Public Foncier Régional.
L’appropriation des politiques par les habitants eux-mêmes, le droit de regard et surtout la possibilité de faire et participer, sont au cœur de l’évolution que nous proposons et doivent aussi trouver des applications concrètes.

——
Plus d’animation sur les territoires pour plus de projets
Il s’agit de renforcer la fonction animatrice de la Région en matière d’aménagement, en mettant en place et en faisant vivre l’interface entre la Région et les territoires.
Une attention particulière sera accordée aux questions environnementales (biodiversité, contrats de rivière), à l’habitat (plateformes territoriales de rénovation de l’habitat, etc), à l’agriculture (Contrats d’appui aux filières, micro-filières, etc) et la culture (Projets Artistiques et Culturels de territoires).
1 – Consacrer au moins 10 % des financements accordés aux Pays et aux Agglomérations pour le développement des circulations douces (marche, vélo), des transports en commun et des alternatives à l’utilisation individuelle de la voiture (covoiturage, autopartage, transport à la demande).
2 – Conforter dans les contrats avec les Pays et agglos, l’obligation de consacrer au moins 15% du budget à l’efficacité énergétique et passer de 5 à 10% cette obligation pour les actions en faveur de la biodiversité.
3 – Un conseil de bassin de vie présidé par un élu régional et composé à parité d’acteurs locaux (syndicats, entrepreneurs, associatifs), d’élus et de citoyens tirés au sort.
4 – Des chargés de mission territoriaux, dans les 6 Espaces Région-Centre Val de Loire, seront recrutés pour les épauler et seront chargés du lien avec les collectivités (en particulier les intercommunalités, nouveaux acteurs publics) et avec les acteurs locaux.

——
Le foncier, un outil stratégique pour la valorisation des territoires

La Région doit assumer sa fonction stratégique sur les questions foncières.
Il faut un outil d’aménagement de l’espace pour assurer la cohérence entre le SRADDT et les SCoT, limiter la consommation des terres agricoles, appuyer les réorganisations urbaines permettant des circulations quotidiennes limitées dans les villes, aider l’installation en agriculture périurbaine, doter les collectivités d’une ingénierie foncière.
5 – Soutenir la création d’un Établissement Public Foncier (EPFR) comprenant l’ensemble des collectivités locales. Constituer des réserves foncières stratégiques (lutte contre l’étalement urbain, préservation de terres agricoles, préservation d’espaces naturels, logements et mixité sociale…).
6 – Soutenir les initiatives associatives, comme celles de l’association Terres de Lien.

——
Faire vivre la démocratie et la solidarité dans les politiques territoriales

Il s’agit de favoriser une réelle participation citoyenne, et de donner des perspectives aux territoires les plus en difficulté, en soutenant des initiatives de relocalisation comme les projets alimentaires territoriaux, les Territoires à Énergie Positive, les éco-quartiers et habitats collectifs, les tiers-lieux, les monnaies locales…
7 – ID en Campagne : favoriser des ID Ville-Campagne en élargissant l’assise d’ID à toute la Région, bonifier les projets de transition écologique. Créer un ID en Ville en direction des quartiers des villes en s’appuyant sur les associations de quartier et les Centres Sociaux.
8 – Instaurer des budgets d’initiative locale confiés à des groupes d’habitants pour financer un/des projets à l’échelle de leur territoire.
9 – Mettre en place un financement « coopération » en particulier pour favoriser les coopérations culturelles. Ces coopérations pourront s’établir à tous niveaux (intra-région, inter-régions, européennes, internationales) à l’image de celles prévues dans le cadre des LEADER et avec un lien possible avec les services régionaux de la coopération.

——
Concentrer l’action régionale sur les territoires ruraux

Il s’agit de mettre en place un plan d’investissements dédié à la ruralité pour mettre fin à l’isolement, à l’éloignement et soutenir un modèle de développement s’appuyant sur les ressources locales.
10 – Accélérer les investissements pour l’accès au Très Haut Débit.
11 – Développer des équipements de santé : maisons de santé, incluant un projet de prévention et, si nécessaire, la médecine salariée.
12 – Soutien à des projets locaux de coopération pour une nouvelle économie rurale.
13 – Soutenir des investissements pour le maintien des commerces et services de proximité dans les villages.

Fiche Aménagement

]]>
Solidarité internationale : privilégier la coopération autour des enjeux climatiques et planétaires http://charlesfournier-eelv2015.fr/solidarite-internationale-privilegier-la-cooperation-autour-des-enjeux-climatiques-et-planetaires/ Fri, 23 Oct 2015 22:46:48 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=966 Lire la suite]]> Plutôt que de se replier sur notre pré-carré régional, il est primordial pour nous écologistes d’ouvrir les territoires sur le monde.

L’environnement international s’est fortement dégradé depuis 2010 : de nombreuses crises politiques, économiques, environnementales et sociales ainsi que des révolutions se sont succédées. Elles ont fragilisé la géopolitique mondiale. Le nombre d’habitants, l’urbanisation ne cessent d’augmenter. Les récents attentats du 13 novembre à Paris rappellent ces enjeux de manière violente. Si nous ne répondons pas aux enjeux du climat et des limites planétaires, les théâtres de guerre et de crises, vont se multiplier. Tout comme si nous n’agissons pas sur les questions d’égalité et de lutte contre la pauvreté. Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté restent inacceptables. Plus que jamais, les questions d’accès à l’eau et de sécurité alimentaire restent des enjeux majeurs. Les gouvernances urbaines et la sauvegarde des biens publics mondiaux seront des priorités. Nous allons devoir trouver des solutions innovantes pour répondre à ces problématiques de grande envergure.

La coopération internationale fait partie des compétences que nous devons mobiliser dans ces périodes troublées pour construire des passerelles entre les sociétés civiles, au Nord comme au Sud mais aussi au sein de l’Europe.

C’est pourquoi, les écologistes veulent faire de la coopération décentralisée un axe fort de leur programme. Nous nous devons de contribuer à la solidarité internationale et à l’effort collectif pour que chacun puisse vivre dignement. La coopération avec les pays les moins avancés est une priorité comme le Laos, Guatemala, Haïti … ainsi que le continent africain qui cumule de nombreuses difficultés.

Notre politique régionale de coopération décentralisée soutiendra les projets locaux de nos partenaires, et s’inscrira dans la lutte contre le changement climatique (première cause de migration), la perte de la biodiversité et l’accroissement des inégalités.

——

Les principes fondamentaux

  • Agir prioritairement autour des enjeux planétaires et climatiques
  • Réciprocité dans les échanges avec la volonté de tendre vers un partenariat équilibré et efficient, écoute des besoins des partenaires
  • Une approche globale sous l’angle économique, social, culturel, environnemental et démocratique mais qui prend aussi en compte l’impact des projets
  • Une obligation d’actions pour plus de solidarité, de justice sociale et environnementale. Nous nous sentons responsables du monde dans lequel nous vivons. Notre démarche se veut tourner vers la solidarité et la justice.

——

Mesures immédiates

1 – Redéfinir les zones prioritaires de coopération :  donner une cohérence d’ensemble. Privilégier les pays les moins développés et notamment le continent africain. Les résultats de cette évaluation seront l’occasion de revoir nos objectifs d’interventions : pourquoi cette zone ? Quels sont nos objectifs pour cette zone ?… qui donnera lieu à une convention.
2 – Réorienter après un travail d’élaboration partenarial, le cadre d’intervention de la coopération décentralisée  en priorisant la solidarité internationale et la lutte contre le dérèglement climatiques et les enjeux planétaires
3 -Inscrire dans les critères d’éligibilité des projets l’impact environnemental et climatique des projets

4 – Doublement du budget consacré à la coopération pour amplifier en particulier les actions relatives à la lutte contre le dérèglement climatique.
5 – Avec le réseau régional Centraider, mieux identifier les associations qui agissent dans le champ de la solidarité internationale et mettre en place des réseaux territoriaux facilitant l’implication et l’accompagnement des projets. Créer des outils pour faciliter l’implication des acteurs associatifs et des collectivités : charte,  mallette pédagogique, plan de formation personnalisé…
6 – Mieux définir les règles relatives à l’aide d’urgence. Ces aides doivent être maintenues car cela permet d’avoir une certaine réactivité face aux situations de crises. Coordonner les interventions, mieux définir l’urgence et les associations habilitées à intervenir…
7 – Faire évoluer les missions du réseau Centraider. dans l’encadrement des nouvelles associations, dans la sensibilisation/création d’un projet pédagogique auprès des lycées, la mise en place et animation de réseaux territoriaux d’acteurs pour un accompagnement de proximité. Impliquer Centraider dans la gouvernance des projets de coopération de la région (zones prioritaires) pour une connaissance plus approfondies des partenaires et conditions d’actions. Promotion des congés de solidarités auprès des associations et collectivités. Implication dans l’évaluation transversale des projets financés par la région.
8 – Soutenir l’émergence de projets de coopération impliquant des jeunes. Dans les lycées, les CFA, les collectivités ainsi que soutenir le développement des volontariats à l’international.
9 – Revisiter le contenu et la forme des rencontres régionales de la coopération ainsi que développer les actions de sensibilisation grand public. Faire des rencontres un temps de bilan et de prospective collective ainsi qu’une réelle manifestation de sensibilisation au-delà des publics habituels. Envisager des actions dans l’espace public, des campagne média…Proposer des formes d’engagement actualisées.
10 – Lancer un appel à projets « les jeunes s’engagent dans la solidarité internationale », pour contribuer à l’enjeu de renouvellement des associations de solidarité international. Développer un réseau de jeunes volontaires pour promouvoir la SI.

——

Coopération européenne et jumelages

La région accompagne les collectivités et les associations dans le développement de projets de jumelages et dans des projets de coopération entre pays du continent européen. Elle encourage notamment des « Parcours d’Europe » permettant aux jeunes de vivre des expériences en Europe, expériences contribuant à leurs apprentissage de connaissances tout comme à leur savoir être.

11 – Elargir le dispositif Parcours d’Europe, en encourageant plus particulièrement les projets d’échanges réciproques entre établissements scolaires et CFA, au-delà des visites d’étude. Bonifier les aides pour les projets d’appariement s’inscrivant dans le temps. En intégrant  un dispositif de soutien à la mobilité européenne des jeunes, au-delà des échanges scolaires : service volontaire européen, chantiers internationaux de jeunes bénévoles…Travailler avec les missions locales pour faciliter l’accès des jeunes (décrocheurs, situation de transition professionnelle…) à ces expériences.
12 – Accompagner les collectivités engagées dans la modernisation de leurs jumelages : nouveaux publics, nouveaux thèmes de coopération.
13 – Soutenir financièrement l’émergence de réseaux européens (associatifs ou de collectivités) permettant des échanges multinationaux. Intégrer cette dimension  au dispositif Cap’euro en l’articulant mieux avec les autres dispositifs portés par la région (Parcours d’Europe et soutien aux jumelages).
14 – Mettre en place un dispositif régional de valorisation des acquis des expériences européennes (et internationales)

Fiche solidarité MEP

]]>
La transition agricole et alimentaire http://charlesfournier-eelv2015.fr/la-transition-agricole-et-alimentaire/ Fri, 23 Oct 2015 22:38:31 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=957 Lire la suite]]> L’alimentation est le besoin premier vital de l’humain. Elle est aussi un enjeu de santé et porte l’émergence d’une nouvelle étape de notre démocratie, celle impliquant le « consommacteur » et producteur.  Il est donc important que cette tâche soit confiée à des paysans soucieux de produire des aliments de qualité et non à des industriels, soucieux de produire en quantité pour réaliser de grosses marges. Notre action doit donc porter sur le développement de fermes à taille humaine suffisamment nombreuses pour nourrir la population régionale.

L’agriculture paysanne et biologique est le meilleur atout pour réussir la transition écologique de l’agriculture et, par extension, de l’alimentation. L’agriculture paysanne et biologique doit être développée dans le respect de l’environnement (préservation de l’eau et de la biodiversité).

Sur le plan de la production, il nous faudra développer l’implantation locale et biologique et l’interaction entre les acteurs (semences, fourrages, élevage, maraîchage, partage de matériel, de lieux de transformation et de connaissances).

Sur le plan de la consommation, nous devrons relocaliser et renforcer la communication («éducation») sur l’existence d’une alimentation de qualité de préférence biologique, ses vertus, son impact sur notre quotidien et notre santé. Nous devrons également faciliter l’accès (tant géographique que financier) à l’alimentation de qualité pour tous via la création de maisons de circuits-courts et d’épiceries itinérantes, ainsi que leur approvisionnement. Relocaliser la production comme la consommation, tendre vers l’auto-suffisance pour les produits locaux.

 

——
La production agricole

1) Intégrer les préconisations de la démarche Afterres2050 et de sa déclinaison régionale pour mettre en œuvre la transition agricole vers un modèle soutenable et adapté à nos réalités régionales.
2) 30% des aides agricoles régionales seront consacrées à l’agriculture biologique pour tendre vers 20% de surface agricole en bio et un Cap’filière bio transversal sera ajouté à l’ensemble des CAP existant.
3) Les critères d’attribution de ces aides seront ciblés sur la préservation de l’eau, des sols, de la biodiversité, sur l’adaptation au changement climatique et sur l’emploi paysan pour soutenir l’agriculture paysanne et les petites fermes.
4) Les mesures du FEADER (2ème pilier de la PAC) doivent évoluer en faveur des mesures agro-environnementales pour assurer la conversion et le maintien en l’agriculture bio en priorité ainsi que la protection des espaces naturels sensibles et des zones de captage d’eau.

5) L’accès au métier d’agriculteur doit s’ouvrir et des financements régionaux doivent soutenir les espaces tests et les initiatives innovantes d’installation, renforcer les dispositifs d’aide à la transmission des petites fermes, éviter la disparition de fermes au moment des départs en retraite. L’association Terres de Lien sera associée et soutenue dans ce cadre.
6) La recherche sur des pratiques agricoles durables sera favorisée : semences paysannes, techniques innovantes (agro-écologie, permaculture, agroforesterie), recherche participative, cartographie de zones biologiques…
7) Ne seront pas financées : la recherche dans des techniques visant à modifier la nature artificiellement (OGM, nano-particules) ou à privatiser le vivant (brevets), la communication et les manifestations financées par les industriels de l’agroalimentaire et de l’agro chimie.
8) Le Schéma Régional d’Aménagement Durable du Territoire (SRADDT) intègrera des règles permettant de limiter l’artificialisation des terres agricoles qui s’imposeront aux Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) et aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU, PLUI).

9) La Région poursuivra la mise en place d’un Établissement Public Foncier Régional. Parmi ses missions : préserver l’agriculture périurbaine, aider les communes à soutenir l’agriculture de proximité et l’installation d’agriculteurs.
——-
Circuits (de la production à la consommation)

10) La Région encouragera  les Projets Alimentaires Territoriaux pour avoir une vision globale des flux alimentaires et des projets d’évolution sur chaque territoire (Voir annexe sur les PAT, ci-dessous)
11) Des Maisons des Circuits Courts et de l’économie locale seront financées (investissement et fonctionnement) dans chacun des bassins de vie de la Région sur l’impulsion des acteurs du territoire. Alimentation, habitat, habillement, mobilier, transport…tous les objets de la vie quotidienne seront concernés, dans une approche globale.
12) La création de légumeries et outils de transformation, le maintien des abattoirs seront encouragés pour relocaliser les échanges et ramener la valeur ajoutée au plus près de la production et des territoires.
13) La signature C du Centre sera revisitée pour intégrer et valoriser une Région sans OGM, les labels bio.


——-
La consommation (alimentation)

14) Atteindre très rapidement 20% de produits biologique dans la restauration scolaire et tendre vers 100%. Favoriser l’instauration un menu végétarien dans les lycées.
15) Mettre en place un programme d’éducation sur la qualité alimentaire et le rapport santé/équilibre alimentaire (sur le modèle du Défi pour le Climat). Renforcer les animations auprès des scolaires. Installer des potagers gérés par les lycéens dans les établissements (intégration dans les agendas 21).
16) Généraliser les plans de lutte contre le gaspillage dans les lycées.
17) Mettre en place des propositions ambitieuses de valorisation des déchets au plus près de leur production (compostage des déchets organiques) dans le cadre de la nouvelle compétence d’élaboration du plan régional de prévention et de gestion des déchets.

 

———-

ANNEXE

Zoom sur les Projets Alimentaires Territoriaux

Aujourd’hui les enjeux de l’agriculture et des circuits alimentaires sont ceux de l’accès à une alimentation de qualité pour tous, de productions préservant la santé et l’environnement, de la création d’emplois non délocalisables.

Une nouvelle gouvernance alimentaire est indispensable. Les Projets Alimentaires Territoriaux, inscrits dans la loi d’avenir agricole, répondent à un objectif d’optimisation et de généralisation de ces démarches. Ils visent à mettre en place un système cohérent pour :

  • relocaliser la production et la transformation pour garder la valeur ajoutée sur le territoire
  • optimiser les flux de produits et  la distribution en favorisant la proximité
  • favoriser la réappropriation de l’alimentation par les consommateurs
  • participer à l’image positive du territoire avec une exigence sur la qualité des produits

Le Projet Alimentaire territorial nécessite à la fois une démarche globale avec une ingénierie dédiée sur le territoire et un travail avec les acteurs locaux. Il doit s’appuyer sur les expérimentations et démarches innovantes existantes qui y contribuent déjà et qui, de manière générale, participe à la « transition alimentaire ».

Première orientation des PAT :
Créer un « idée en campagne » type pour aider à mettre en place des PAT sur les territoires : le dispositif ID en Campagne sera mobilisé avec une ID type destinée à amener l’ingénierie nécessaire sur le sujet.

L’ID PAT devra se composer d’au moins trois éléments comprenant :

  • un diagnostic sur les productions, consommations, acteurs économiques du territoire et détaillant les initiatives innovantes
  • un Comité de Pilotage et un calendrier de travail pour aider à la dynamique globale, susciter l’émergence de nouveaux projets et mettre en cohérence ces projets
  • l’aide au financement de projets économiques liés aux circuits courts (magasins de producteurs, coopératives, installation de producteurs ou transformateurs,…)
  • le financement d’actions de communication pour rendre visibles les actions entreprises (labellisation, signalétique)

Deuxième orientation des PAT :
Activer la commande publique, en premier lieu des lycées, vers les produits locaux de qualité pour créer un appel sur des volumes conséquents :

  • fixer que 20 % de l’enveloppe qui finance les repas des lycées doit concerner des factures de produits locaux et de qualité, avec une bonification de la participation financière à ces repas par rapport à ceux qui ne seront soumis à aucune exigence
  • renforcer la formation des agents (gestionnaires, cuisiniers) : création des menus, gestion des commandes, autres manières de cuisiner, lutte contre le gaspillage, réduction des déchets,…
  • créer des échanges et de la dynamique de groupe entre les agents, qui travailleront ces axes avec plus de plaisir.

3ème orientation des PAT :
Eduquer les citoyens à la lutte contre le gaspillage et à la nutrition.
L’alimentation est un projet commun à tous. La qualité de notre alimentation est à la fois une question de santé et de plaisir. Pour cela le PAT doit intégrer :

  • la création pour les familles de «défi nutrition bio » (sur le modèle du « défi énergie »),  autour de « je mange mieux, je gaspille moins, je ne paye pas plus »
  • le financement de formations, de cours de cuisine pour les familles ou les enfants, autour de la nutrition et de la qualité des aliments
  • le soutien d’événements autour de manger mieux
  • le soutien aux jardins partagés, apprentissage du jardinage
  • l’aide à la formation des citoyens sur la relation ville-campagne : qui travaille, qui produit ? d’où vient ce que je mange ? qu’est ce que cela entraîne comme type de société ?

Ficheagriculture-alimentationMEP

]]>
Une politique numérique responsable en Région Centre-Val de Loire http://charlesfournier-eelv2015.fr/une-politique-numerique-responsable-en-region-centre-val-de-loire/ Fri, 23 Oct 2015 22:32:32 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=951 Lire la suite]]> La transition numérique de la société est un processus d’une extrême complexité, d’une extrême rapidité et participe d’une forme « d’extension planétaire ». Il s’insère dans nos vies de tous les jours, réorganise nos sociétés et comme tout facteur de changement est porteur d’espérance mais aussi de crainte. Le numérique et ses usages ouvrent des perspectives à la fois économiques mais aussi émancipatrices d’un point de vue social et sociétal.

La Région doit participer au développement de projets économiques fondés sur le partage et les technologies ouvertes. Et si la dimension collaborative du numérique est sans nul doute un atout, il nous faut prendre la mesure et combattre le développement d’un capitalisme numérique dominé par de nouveaux trusts aux pratiques opaques.

La croyance en un progrès absolu, inévitable et irrémédiable est une chimère : le progrès doit être accompagné, compris, répondant à des règles collectives pour être partagé par toutes et tous.

Nous voulons que le numérique s’intègre à une conception écologiste du monde : que le virtuel serve à la rencontre réelle, qu’il renforce l’accès à l’expérience sensible du monde plutôt qu’il ne favorise le repli, qu’il se développe en prenant en compte les nouveaux risques et nuisances qu’il peut induire sur la santé, les relations sociales ou l’environnement.

——
Le numérique, une économie de partage

Face à une « Überisation » de l’économie, jungle libérale, une réponse responsable doit être apportée.  Cette économie numérique dite collaborative ne doit pas servir les intérêts financiers de seulement quelques groupes internationaux ne respectant pas la fiscalisation française. Elle doit être accompagnée et encadrée pour que la collaboration et le partage ne soient pas des freins à l’économie.

1 – Soutenir les initiatives de l’économie collaborative, à vocation sociale, environnementale et solidaire et répondant à des enjeux de société.
2 – Mettre en place des conditionnalités d’éthique, sociale et environnementale, pour aider des initiatives économiques en phase avec les besoins collectifs.

——
Créer les conditions d’émergence d’un écosystème de la créativité numérique

3 – Soutenir la structuration des groupements d’acteurs, les démarches et investissements mutualisés ainsi que la mise à disposition de moyens nécessaires à l’émergence d’activités créatrices de richesse et d’emplois dans ce secteur de la créativité numérique.

4 – Développer les tiers-lieux de travail et les lieux innovants en matière de pratiques numériques notamment les Fablab, des makerspaces ou encore des livings labs.

——
Le numérique en open data, vers une politique des biens communs

Les biens communs sont ces éléments fournis par la nature, nécessaires à la vie, qui doivent échapper à la marchandisation, à la spéculation : l’air, l’eau, les sols, etc.  Aujourd’hui, cette notion de bien commun s’étend aux ressources culturelles (les logiciels libres, les connaissances, les modes de vie traditionnels, la culture, l’information, etc.).

5 – La Région est productrice de données, celles-ci le seront en open-data. Organiser l’ouverture des données publiques régionales. Elles seront diffusées de manière structurée selon une méthode et une licence ouverte garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.

——
Des investissements responsables en matière de matériel numérique

6 – Financer du matériel adapté à chaque usage permettra un juste accès aux personnes les plus nécessiteuses, qu’elles soient lycéennes, particuliers, entreprises ou associations. L’opération “tablette pour tous” ne semble pas répondre aux besoins et ne fait que servir des sociétés aux pratiques fiscales (évasions dans les paradis fiscaux) qui appauvrissent le collectif.
7 – Engager un plan d’action recyclage du matériel informatique, avec les partenaires de la région, dont les opérateurs seraient locaux.

—–
Faire émerger une véritable stratégie de sobriété, et d’autonomie de l’architecture numérique en Région

8 – Engager une réflexion collective sur l’organisation d’une architecture numérique sobre dans la perspective du prochain schéma régional (relocalisation des flux d’information à l’échelle des maisons, des quartiers, des villes, d’un rapprochement entre les lieux de production de données, les lieux de stockage et les lieux de distribution, de réseaux autoalimentés et autonome en énergie…)

Chaque développement, chaque projet initiés en matière d’infrastructure numérique, subventionnés ou commandés par la Région devront répondre à des conditionnalités respectant le principe de précaution et d’intérêt régional pour tou-tes les citoyen-nes.

—–
Le numérique : un outil de démocratie participative

9 – Expérimenter la consultation numérique citoyenne pendant un processus d’études ou de décisions sur un projet.
10 – Développer une « ruche numérique » : créer un réseau de partenaires ressources sur les politiques régionales pour améliorer le dialogue et la co-construction (consultation numérique).
11 – Développer l’initiative citoyenne par le numérique : les citoyen-nes, regroupés en comités, associations ou collectifs, pourront initier des projets (les projets devront relever des compétences du Conseil régional, intéresser un nombre minimal de citoyen-nes et avoir reçu un agrément de faisabilité).

——
Combattre l’obsolescence programmée par la promotion du logiciel libre

12 – Engager et anticiper le passage progressif aux logiciels libres du système informatique régional en lien avec le GIP RECIA, gage d’économie, d’emploi local (service), d’indépendance, de sécurité. Plus léger et moins gourmand en énergie, ils permettent de faire durer les appareils. Les utilisatrices et utilisateurs seront formés en conséquence.
13 – Mettre en place un plan d’actions éco-responsables pour sensibiliser aux impacts environnementaux et sociaux liés à la chaine de fabrication du « numérique », former les futurs consommateurs, penser l’activité de recyclage par la réparation et/ou la transformation, etc.

——
L’éducation à un numérique responsable

14 – Promotion d’une culture citoyenne du numérique pour accompagner ses changements sociétaux : prévention liée aux usages du numérique (savoir se protéger sur internet), éducation aux médias (développer un esprit critique), initiation aux usages collaboratifs (travail en réseau et pratiques collaboratives), formation/information sur la culture du « libre » sur internet en partenariat avec les associations promouvant le logiciel libre.
15 – Favoriser l’action des associations proposant une médiation, une information sur les usages numériques (Webschools, cantines…).

—–
Consolider le réseau des Espaces publics numériques (EPN) et les acteurs du numérique ouvert au cœur de la dynamique du numérique éducatif

16 – Développer, en collaboration avec la communauté éducative, une éducation numérique basée sur le développement d’ateliers de création collective, de co-production de l’information.

Fiche numérique MEP

]]>
Vers une mobilité plus douce et choisie http://charlesfournier-eelv2015.fr/vers-une-mobilite-plus-douce-et-choisie/ Fri, 23 Oct 2015 22:21:23 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=942 Lire la suite]]> La mobilité est un droit, aujourd’hui non respecté : isolement des territoires ruraux et des petites villes, inégalité entre les citoyens de notre région devant les transports publics. Mais les transports constituent aussi la première cause d’émissions de gaz à effet de serre, dues essentiellement aux voitures, aux camions et aux avions.

Préparons nos territoires à la fin du pétrole. Continuer à vouloir faire des routes et à développer l’aérien, c’est refuser de bâtir l’avenir. L’urgence, c’est l’amélioration des transports en commun de proximité, c’est la relocalisation de nos activités pour éviter les déplacements inutiles, ce sont de vraies alternatives au « tout voiture individuelle ».

Développons les transports collectifs et l’intermodalité. La France a tout misé sur le TGV, et le résultat c’est l’abandon du réseau des trains du quotidien. Il faut augmenter le niveau de service du TER, améliorer la ponctualité des trains, conserver une desserte fine des territoires, veiller au confort à bord. C’est l’exigence que nous poserons à la SNCF.

Aller vers l’intermodalité, c’est rendre plus faciles vos déplacements partout en articulant mieux la complémentarité du train, du tramway, du bus… Soutenons les circulations douces et les alternatives à l’usage individuel de la voiture.

Partageons, adaptons-nous à la réalité des territoires : covoiturage, transport à lademande, auto-partage, notre région est en retard sur cette mobilité du futur, pratiqueet économe. Facilitons aussi les déplacements à vélo.

 

——

Infrastructures routières

1 – Le réseau routier régional est aujourd’hui suffisamment dimensionné : l’objectif souvent affiché d’une infrastructure nouvelle est d’absorber une affluence de pointe effective de 1 à 2 heures par jour. Le réseau routier ne relevant pas de sa compétence, la Région ne doit ni porter, ni cofinancer de nouvelle infrastructure routière. Ses capacités d’investissement doivent servir à financer ses politiques.
2 – Note liste s’oppose au projet de mise en concession autoroutière de la RN 154 en Eure-et-Loir et soutient au contraire le projet alternatif «MOB 28 » qui consiste à l’aménager en 2×2 voies. La Région ne doit pas participer au financement des projets de bouclage de la rocade de Bourges et du périphérique de Tours.

 

——

Infrastructures ferroviaires

3 – Les investissements ferroviaires de la Région doivent être concentrés sur les déplacements du quotidien (domicile-travail, scolaires, étudiants). Le projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon ne verra pas le jour et n’aurait de toute façon pas répondu aux attentes réelles des habitants de notre région. Le Conseil régional ne doit pas participer au financement de nouvelles études qui ne servent qu’à prolonger la mystification.
4 – Notre liste défend une nouvelle ambition en matière de transport ferroviaire autour du concept du « Train à Haut Niveau de Service » (THNS), à mi-chemin entre TER et TGV.  L’alternative aux LGV POCL et Poitiers-Limoges combinera l’optimisation des lignes existantes, des réouvertures aux voyageurs et la construction de lignes nouvelles seulement là où elles sont nécessaires, le choix d’un matériel plus performant, une tarification accessible. Voir le site http://destrainspourtous.fr/
5 – Nous soutenons les projets de réouverture aux voyageurs de lignes telles qu’Orléans-Chartres, Orléans-Châteauneuf et Tours-Châteauroux. Il s’agit de mailler le territoire régional et de contribuer ainsi au report modal.
6 – De son côté, l’Etat doit moderniser les axes desservis par des « Trains d’équilibre du territoire (TET) » qui sont structurants pour la région Centre-Val de Loire : Paris–Orléans- Limoges-Toulouse, Bourges-Montluçon, Paris-Montargis-Gien-Nevers, Nantes-Tours-Bourges-Lyon, Tours-Le Mans-Caen. Plus largement, il est essentiel de sauver le réseau ferré classique (qui s’est considérablement dégradé depuis que la SNCF a tout misé sur le TGV) et de mettre en place un mécanisme de financement pérenne des infrastructures ferroviaires.
7 – Le transport de marchandises ne constitue pas une compétence régionale, mais face au désengagement de SNCF Réseau, la question d’une action de la Région se pose pour certaines dessertes terminales de fret. Sans se substituer à l’Etat, la Région doit se battre pour conserver tout son potentiel en matière de fret ferroviaire.

 

——

Service TER Centre-Vale de Loire

8- La convention actuelle avec la SNCF court jusqu’en 2020, soit sur la quasi-intégralité de la prochaine mandature, son coût annuel (autour de 150 millions d’euros) représentant environ 15 % du budget régional. La Région devra veiller à maîtriser l’augmentation continue de cette charge, tout en s’assurant que le service rendu soit au rendez-vous, tant qualitativement que quantitativement. La clause de revoyure prévue par la convention sera un moment important du prochain mandat. Les liens avec les collectifs d’usagers devront être fluidifiés, ce qui passera sans doute par une évolution des comités de ligne.
9 – Une nouvelle convention devant être négociée à l’horizon 2020, il conviendra en amont de réfléchir aux évolutions nécessaires et à leurs incidences sur la convention. Quels objectifs la Région devra-t-elle se fixer au-delà de 2020 en termes de fréquentation, de compositions des trains, de définition d’horaires, de tarification, de présence humaine dans les trains et dans les gares ?
10 – Matériel roulant. Malgré les acquisitions réalisées ces dernières années, le parc vieillit et certaines séries arrivent en fin de vie. Le coût de l’acquisition et du renouvellement tend donc à augmenter de manière préoccupante : il est passé de 11 millions d’euros en 2013 à 19 en 2014 et à 29 au budget primitif 2015.
11 – Développement durable. Nous mettrons fin à l’usage des herbicides le long des voies ferrées et, à l’inverse, recourrons aux écoproduits et écomatériaux dans les trains.

 

——

Autres dessertes ferroviaires

12 – Trains Intercités. Il n’est pas possible d’envisager une nouvelle diminution du niveau de service des trains Intercités, ni d’accepter que l’Etat et la SNCF abandonnent aux Régions les «trains d’équilibre du territoire» sans solution de financement. Nous nous opposons à la perspective d’une suppression des dessertes TET Paris-Montargis-Gien-Nevers, Paris-Bourges- Saint-Amand-Montluçon et Tours-Le Mans-Caen. Sur l’axe Nantes-Tours-Vierzon-Bourges-Lyon, l’Etat doit rétablir des circulations quotidiennes sacrifiées depuis dix ans pour rentabiliser le TGV Nantes-Lyon via Massy.
13 – TGV. Nous sommes favorables à ce que la Région continuer à subventionner la ligne Brive-Châteauroux-Les Aubrais-Roissy-Lille, mais en exigeant de la SNCF qu’elle la promeuve réellement auprès des usagers.

 

——

Lignes d’autocar

14 – Alors que la Région a choisi en 2014 de reprendre en main la gestion des autocars régionaux, la loi NOTRe prévoit le transfert aux Régions en 2017 des lignes d’autocars départementales ainsi que du transport scolaire. Stabiliser le réseau représentera un grand challenge en termes de qualité de service, de complémentarité avec les TER (et non pas de concurrence) et d’uniformisation tarifaire.
15 – Exigence sur la qualité de service. La Région doit être plus active en veillant en particulier à minimiser la durée des transports : accès à des voies réservées en entrée d’agglomération pour éviter les bouchons, desserte des centres-bourgs par l’aménagement de zones de rencontres si besoin est.

——

Politique tarifaire

16 – Une carte intermodale unifiée de transport collectif sur le territoire régional. Cela doit être l’un des objectifs principaux du Schéma régional de l’intermodalité prévu par la loi MAPTAM (qui confie à la Région la mission de coordonner les politiques en matière de mobilité « en ce qui concerne l’offre de transport, l’information aux usagers, la tarification et la billettique »). Cette carte unique a déjà un commencement d’existence puisque plusieurs collectivités sont déjà engagées en ce sens avec la Région Centre-Val de Loire : c’est la carte « JV-malin » qui est déjà entrée en fonction en 2015 sur une partie du territoire régional. Mais nous voulons aller plus loin en la généralisant et en y associant des avantages (gratuité du 12ème mois sur les abonnements, réduction sur les trajets occasionnels, accès aux vélos en libre-service là où cela existe, accès à des parkings sécurisés). Cette carte pourra aussi être le support des tarifications sociales : gratuité pour les demandeurs d’emploi, etc.
17 – Création d’un tarif spécial moins de 26 ans pour les trajets occasionnels de moins de 150 km en TER Centre-Val de Loire. Le prix de l’aller simple sera plafonné à 8 € (15 € pour un aller-retour dans la semaine), soit par exemple 68 % de réduction pour un billet Bourges-Tours (8 € au lieu de 24,80 €).
18 – Gratuité des transports scolaires sur l’ensemble du territoire régional. Nous la mettrons en œuvre dès le 1er septembre 2017, c’est une question de justice sociale et d’égalité.

19 – La réciprocité tarifaire entre Régions voisines doit encore être harmonisée.

 

—–

Développement des circulations douces et des alternatives à l’usage individuel de la voiture

20 – Nous intégrerons au futur SRADDET un Plan régional de développement des circulations douces et des alternatives à l’usage individuel de la voiture. 10 % du montant de l’enveloppe de chaque Contrat régional de solidarité territoriale (CRST) devra y être consacré : encouragement du covoiturage, du transport à la demande, de l’autopartage, extension du réseau cyclable, soutien à des initiatives locales autour de la mobilité.
21 – Mieux articuler l’usage du vélo et du train ou du vélo et du car. Les trains et les cars doivent pouvoir prendre en charge les vélos.
22 – Etendre le réseau cyclable. Au-delà des véloroutes et des voies vertes, à vocation plutôt touristique, il faut étendre le réseau des pistes cyclables qui servent aux déplacements quotidiens.
23 – Mettre en place l’Indemnité Kilométrique Vélo pour les agents du Conseil régional ainsi que pour les salariés de ses structures associées. Inciter les entreprises bénéficiaires d’aides économiques régionales à la mettre en œuvre également.
24 – Soutenir les initiatives de développement de la pratique du vélo au quotidien. Favoriser la pratique, amener des publics aujourd’hui éloignés du vélo à se saisir plus aisément de cet outil de déplacement (cf. le travail du Collectif Cycliste sur Tours). Concrètement, on peut envisager le soutien à la création de « Maisons du vélo » (pour le recyclage, les informations touristiques, les rendez-vous associatifs, …) et de « Vélo-écoles » (cf. exemple de Montreuil).
25 – Covoiturage, transport à la demande, autopartage : les nouvelles alternatives à l’utilisation individuelle de la voiture doivent être encouragées par la Région.

 

—–

Transport aérien

26 – Arrêt des aides au développement du transport aérien. Opposition en particulier au subventionnement direct ou indirect de compagnies low cost sur les aéroports de Tours et de Châteauroux, qui sont contraires au modèle de développement que nous voulons défendre, que ce soit au niveau environnemental (émissions de gaz à effet de serre), au niveau social (exploitation des salariés) ou au niveau économique (concurrence déloyale faite au train avec l’argent des collectivités).

FichetransportsMEP

]]>