Engager la tranformation écologique et sociale de l’économie – Liste écologistes, citoyens et solidaires, Avec Charles Fournier soutenez la transition écologique en Région Centre-Val de Loire ! http://charlesfournier-eelv2015.fr Élections Régionales en Région Centre Val de Loire les dimanches 6 et 13 décembre 2015 Fri, 04 Dec 2015 16:56:32 +0000 fr-FR hourly 1 http://charlesfournier-eelv2015.fr/files/2015/10/cropped-LogoListe-favicon-32x32.jpg Engager la tranformation écologique et sociale de l’économie – Liste écologistes, citoyens et solidaires, Avec Charles Fournier soutenez la transition écologique en Région Centre-Val de Loire ! http://charlesfournier-eelv2015.fr 32 32 Entreprendre autrement http://charlesfournier-eelv2015.fr/entreprendre-autrement/ Sun, 15 Nov 2015 16:09:48 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=806 Lire la suite]]> Picto-Entreprendre

Penser une autre manière d’entreprendre, c’est contrecarrer les logiques économiques qui sacralisent l’argent en en faisant le but ultime de l’entreprise, au détriment de la solidarité, de l’environnement et du collectif.
Il convient de permettre l’émergence de nouvelles activités et des formes d’entreprises adaptées aux nouveaux modes de vie et au contexte économique mouvant. Une autre logique est viable, un autre modèle peut exister ! L’intermittence, l’itinérance, la saisonnalité mais aussi la flexibilité ou les temps partiels contraints pratiqués par les entreprises, sont autant de rythmes choisis ou subis qui créent une instabilité qui empêche de se projeter dans l’avenir. Il est nécessaire d’encourager les nouveaux modes « d’entreprendre » basés sur des principes de coopération, de mutualisation et de solidarité.
Concrètement, il s’agit de soutenir des initiatives économiques :
innovantes en termes d’organisation, de relation à l’usager/utilisateur/client et de relation à l’usage d’un produit/service.
solidaires dans l’accès au capital pour les entreprises à caractère social, dans la mutualisation des tâches administratives et/ou des services collectifs spécifiques aux besoins des indépendants et des associations.
expérimentales dans la relation de l’individu au travail, et à l’entreprenariat par la réappropriation de sa force de travail, en valorisant la figure de « l’entrepreneur-salarié », ou en créant des conditions salariales stables tout en ayant des sources de revenu diversifiées.
collaboratives et territoriales par la mise en place de financements dédiés aux espaces de co-working, de Fablab, de “living lab” en lien avec les usages numériques.

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Soutenir l’ESS

Augmenter la part du budget dédié à l’économie sociale et solidaire pour promouvoir l’utilité sociale et environnementale au cœur des projets entrepreneuriaux et permettre l’expérimentation de pratiques novatrices.
1 – 30% des aides économiques orientées vers l’ESS, notamment en faveur de l’emploi associatif (financements pluriannuels, caisse mutualisée pour faire face aux difficultés, centre régional et de promotion de la vie associative et du bénévolat).

2 – Soutenir des pôles territoriaux de coopérations économiques pour qu’il y en ait un dans chaque bassin de vie à la fin de la mandature.

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Renforcer l’accompagnement des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS)

3 – Développer l’accompagnement de projets ESS
Financement régional en faveur des dispositifs locaux d’accompagnement (DLA), destinés aux associations, aux structures d’insertion par l’activité économique et à certaines coopératives pour les aider dans la consolidation de leur projet, l’organisation interne, la gestion financière et la fonction d’employeur.

4 – Renforcement des moyens dédiés à la recherche de financement
Donner les moyens d’un accompagnement financier individualisé, ou collectif pour des projets (constitution d’une cagnotte régionale, renforcement, financement participatif).

5 – Engager une réflexion sur un système d’évaluation
Il s’agit de repenser le lien à l’évaluation du projet pour qu’il soit constructif, recréer du lien avec les financeurs publics (présentation orale devant un jury, évaluation continue dans le cadre d’un accompagnement régulier, etc) et de dégager du temps de salarié dédié à la réalisation de tâches administratives liées au maintien de leur poste.

6 – Créer un fond de soutien dont l’objectif est de renforcer la solidité financière des entreprises solidaires : entreprises créant des emplois pour des personnes en situation de précarité, et entreprises et associations d’utilité sociale porteuses d’activité économique et d’emplois.

7 – Accompagner les candidats aux fonds européens dans la gestion du dossier de demande d’aide et de paiement. Il conviendra d’aider à la rédaction du dossier, à la préparation du bilan et à la formation/accompagnement des bénéficiaires aux règles applicables dans le cadre de la gestion des fonds européens.

8 – Mettre en place des formations adaptées
Construire une action de formation ESS en direction des élus, des collectivités, des acteurs locaux mais également en direction des bénévoles (en lien avec le FDVA).

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Renforcer les outils d’intervention régionaux pour les porteurs de projet

9 – Création de Contrats d’Appui (CAP) dédiés aux coopératives d’activités et d’emplois : les entrepreneurs-salariés en coopérative d’activité et d’emploi (CAE), du fait de leur statut particulier, étaient exclus de nombreux dispositifs de financement. Il s’agit de combler cette carence par un cadre de financement spécifique au besoin de ce type d’entreprenariat.

10 – CAP création/développement « entreprenariat social » : aide au lancement de projet, à la création et au maintien de l’emploi et à l’investissement en direction des associations ou des structures coopératives de service à la personne, avec un agrément qualité, des entreprises solidaires avec agrément de la préfecture, des associations ou structures coopératives de l’ESS avec une activité économique, et des entreprises dites « classiques » souhaitant poursuivre un but d’utilité sociale et environnementale.

11 – Accompagnement des projets collectifs : notamment les Pôles Territoriaux de Coopération économique (PTCE) ou projets collectifs innovants en matière d’organisation sociale et démocratique, mais aussi production d’énergies renouvelables (éolien, bois, etc), transports alternatifs, habitat partagé, etc.

12 – Aide à la création d’emplois mutualisés
Aide pluriannuelle à destination des structures de l’économie sociale et solidaire regroupées en collectif de même structure, ou en collectif de structures proches territorialement. Le montant de l’aide au démarrage du poste est égal au salaire brut annuel, plafonné à 30 000 €.

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Le développement de l’économie sociale et solidaire passe par sa structuration en réseau

13 – Mettre l’accent sur le « faire-réseau »
Développer et/ou renforcer un réseau de pôle ESS par bassin de vie. L’objectif est de favoriser l’inscription des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans un réseau de territoire leur permettant d’une part, l’observation et le partage d’analyse des réalités territoriales et sectorielles et d’autre part, le développement de coopérations entre différents acteurs et secteurs, favorable à la création d’activités et d’emplois

14 – Elargir la représentation des acteurs de l’ESS auprès des pouvoirs publics
Ouvrir l’instance de représentation pour qu’elle soit le reflet de la diversité des acteurs.

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La transition écologique et solidaire : un nouvel horizon économique http://charlesfournier-eelv2015.fr/la-transition-ecologique-et-solidaire-un-nouvel-horizon-economique/ Fri, 23 Oct 2015 22:50:11 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=969 Lire la suite]]> La Région va désormais pouvoir faire plus pour l’économie. C’est, pour les écologistes, une opportunité pour lutter contre les crises qui frappent nos territoires : le manque d’emploi, les inégalités sociales record, la dégradation de l’environnement, de l’air que l’on respire et de l’eau que l’on boit, la mal-bouffe, le changement climatique dont les effets se font déjà sentir…

La Région doit prendre la responsabilité de réorienter une économie à bout de souffle, destructrice de notre environnement et génératrice de pauvreté : on ne réglera pas la question du climat sans régler celles de la pauvreté, des inégalités et donc du chômage.

L’économie doit être mise ou remise au service de finalités humaines, sociales et écologiques. Les écologistes sont en prise avec la réalité. Ils n’ignorent pas la finitude des ressources naturelles et ne croient donc pas dans l’hypothèse d’une croissance illimitée dans un monde fini. Ils savent en particulier que le « règne du digital » qui entretiendrait l’illusion d’une croissance magique, non seulement tue l’emploi et les relations humaines, mais n’est pas durable d’un point de vue énergétique. Ils placent leur engagement au service des générations présentes et futures en anticipant une économie qui puisse fonctionner en équilibre avec la nature, sans croissance, au lieu de faire croire à son retour hypothétique à coup de beaucoup sacrifices sociaux et d’un peu de technologie. L’économie doit intégrer les limites planétaires, les enjeux globaux, être au service d’une vie meilleure.

L’ambition des écologistes pour la Région Centre – Val de Loire est de mener à bien la transition écologique des économies de son territoire.

Pour cela, il nous faut transformer les systèmes énergétiques et de transports, le parc bâti, l’industrie et l’agriculture de façon à renforcer l’efficacité énergétique globale, réduire la demande de services énergétiques et promouvoir des processus de production circulaire. La réorientation et l’accroissement des investissements dans les infrastructures et les techniques bas-carbone et robustes vis-à-vis des dommages climatiques est la clé de sa réussite.

Dépasser les contradictions d’une croissance créatrice d’emploi à court terme mais destructrice sur le long terme exige de nouveaux arbitrages et une autre relance fondée sur : la qualité et soutenabilité de la production, le partage équitable du travail, la réduction des inégalités et de la précarité, le développement de l’usage plutôt que la possession, la sobriété énergétique. Pour nous l’environnement n’est pas secondaire ou une option par rapport à l’emploi : choisir l’environnement c’est choisir l’emploi.

A l’utopie du plein emploi, les écologistes préfèrent le travail qui ne manque pas dans une économie relocalisée, diversifiée et résistante aux fluctuations boursières.
A un système où seul le gagnant de la compétition rafle la mise, les écologistes préfèrent la coopération, le partage et l’équité.

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La transition écologique vers l’économie de demain

1) Les Etats Régionaux de la Transition Ecologique et Sociale :

Dès 2016, des Etats généraux, sous l’impulsion des élus régionaux, définiront collectivement les contours de l’économie régionale de demain avec les acteurs de l’économie, les associations et les syndicats. Ce travail collectif tracera les lignes directrices du nouveau schéma de développement économique régional qui devra être adopté avant fin 2016. Il fixera un horizon commun à cette stratégie, la base sur laquelle seront définis les nouveaux dispositifs régionaux d’aides aux entreprises.
2) Des Maisons des Circuits courts et de l’Économie locale :

Pôles d’animation et de soutien aux initiatives de l’économie locale, véritables incitateurs et incubateurs de projets, elles seront les postes avancés de la transition de l’économie, au plus près des porteurs de projets. À travers elles, la Région stimulera la mise en œuvre de la relocalisation, de la transformation collaborative et de la diversification de l’activité économique au sein de chaque bassin de vie.
3) Des Territoires à Energie Positive (TEPOS) :

En s’orientant vers une stratégie énergétique fondée sur l’efficacité dans le fonctionnement, la sobriété dans les usages et les énergies renouvelables, c’est un surplus de 10 000 emploi d’ici 2020, 25 000 d’ici 2030 qui peuvent être créés dans notre région par rapport à aujourd’hui. En comparaison, l’industrie nucléaire régionale, hyperlocalisée, occupent actuellement 5 000 emplois permanents et de 2 à 8 000 temporaires, moins de 1% de l’emploi régional.
Les habitants doivent être les premiers bénéficiaires de la transition énergétique. Chaque Contrat Régional de Solidarité Territoriale devra comporter un volet Territoire à Energie Positive, représentant au minimum 20 % de l’enveloppe afin d’atteindre l’autonomie énergétique du territoire en 2050. La participation citoyenne est la clé de la réussite des projets énergétiques locaux : les coopératives citoyennes de production d’énergies renouvelables seront soutenues dès les études préalables, puis par abondement équivalent à l’apport citoyen.
4) La transition agricole :

En association avec Terre de Liens, la Région, très en retard sur la moyenne nationale, cherchera à devenir un acteur de l’aménagement des terres agricoles, en aidant des agriculteurs indépendants à trouver des terres, en favorisant les exploitations de petite et moyenne taille afin de restaurer la variété de la production à l’échelle des bassins de vie.
C’est en effet la condition nécessaire pour recréer des circuits courts : présence locale d’une grande variété de produits agricoles. L’agriculture paysanne et biologique est créatrice d’emplois, deux fois plus que l’agriculture conventionnelle.

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La transition écologique de l’économie au quotidien

5) La première vice-présidence à la Transition écologique et sociale :

La transition s’écrit dès aujourd’hui, à plusieurs mains mais l’ampleur des enjeux de la transition de l’économie régionale nécessite aussi un engagement fort de l’exécutif régional. Nous instaurerons une première vice-présidente à la Transition écologique et sociale.
6) Les contrats de transition : investir pour la région et la planète

La nouvelle donne sociale, économique et environnementale exige de nouveaux objectifs communs et une coresponsabilité entre acteurs. Le rôle de la région est alors d’orienter, d’encourager et de renforcer la coopération plutôt que diriger l’action économique, c’est le sens des contrats de transition que nous souhaitons mettre en place et qui prendront deux formes :

  • un accompagnement « transition » indépendant qui pourra aussi se greffer sur des accompagnements classiques remaniés pour être plus efficaces (garantissant notamment  «l’effet levier» des aides) et adaptés au parcours de développement de l’entreprise (création, développement, formation, innovation, recherche)
  • des contrats de transition par filières, notamment dans le bâtiment, l’agriculture, les énergies renouvelables, les filières industrielles liées à la gestion et au recyclage des déchets. Ils pourront porter sur la formation, l’investissement collectif, l’innovation, les études stratégiques et de faisabilité, des actions de développement

7) Conditionnalités sociales et environnementales des aides :

Les financements seront conditionnés à des avancées sociales et environnementales précises et contrôlables. Un réseau d’accompagnateurs sera formé pour aider les entreprises à entrer dans cette démarche et à construire leur engagement. Par exemple, les aides à l’isolation des bâtiments seront conditionnées à l’utilisation de matériaux biodégradables.

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Relocaliser l’économie

8) Avec l’économie circulaire, l’avenir de l’industrie, c’est l’écologie :

C’est l’ensemble de l’appareil de production qu’il convient de verdir pour en assurer la pérennité : c’est l’objectif de l’économie circulaire visant à assurer une réduction considérable des prélèvements sur les ressources naturelles et à rendre nos industries moins fragiles face à la fluctuation du prix des ressources, notamment énergétiques.
Il faut considérablement diminuer l’empreinte environnementale des productions. Et cela nécessite une recherche et une innovation de pointe ciblée sur cet objectif. Nous définirons une stratégie régionale de l’économie circulaire avec l’ambition d’y créer de 5 à 10 000 emplois. Ces solutions aideront les entreprises à faire des économies, à réduire leurs besoins et leur dépendance entraînant des bénéfices à la fois opérationnels et stratégiques pour l’industrie et lui apportant des gains de compétitivité.
9) Soutenir l’économie sociale et solidaire (ESS) :

L’ESS représente 10% des emplois dans notre région, emplois non délocalisables et s’inscrivant dans une perspective de solidarité. Dans certains territoires ruraux, elle peut représenter jusqu’à 30% des emplois.

  • pour soutenir son développement, nous porterons la part des aides qui lui sont affectées à 30% du budget régional de l’économie.
  • nous soutiendrons le développement des Projets Territoriaux de Coopérations Economiques, issus de la loi Hamon, à la fois par une aide à l’émergence de ces projets, complémentaire de celle de l’Etat, et pour consolider leur modèle économique à plus long terme
  • nous soutiendrons l’emploi associatif en consolidant le dispositif Cap’asso, par des financements pluriannuels, par la mise en place d’une caisse de mutualisation pour venir en aide face aux difficultés de trésorerie

10) Relocalisation des activités financières permettant de financer l’économie régionale réelle : nous créerons un fonds régional d’investissement pour la transition mobilisant l’épargne citoyenne. À travers une Banque Publique d’Investissement Régional, la Région soutiendra par micro-crédits l’activité économique locale tournée vers la transition écologique.
11) Soutenir un modèle économique adapté à la réalité des territoires ruraux :

L’économie rurale n’a pas les mêmes ressorts que l’économie des centres urbains, qui concentrent la plupart des activités. Il y a pourtant un avenir économique pour ces territoires qui s’appuie sur une économie relocalisée, une économie de transformation locale et une économie solidaire (représentant parfois jusqu’à 30% des emplois actuels). L’économie numérique peut aussi s’installer dans ces territoires, dès lors qu’ils sont équipés de manière égale avec les territoires urbains : Très Haut Débit, lieux de coopération. L’agriculture paysanne pourra être développée par la mise en œuvre des Projets Alimentaires Territoriaux.
12) Soutenir les expérimentations de monnaie locale :

Se réapproprier la monnaie est un moyen pour dynamiser les échanges locales au bénéfice des populations, relocaliser les activités et soutenir les nouvelles formes d’activités associant économie et social. Les monnaies complémentaires permettent de privilégier l’usage local de revenus issus d’une production locale et orienter la consommation de manière à la rendre plus responsable.

  • lancer une étude de faisabilité pour la conception de plates-formes régionales autofinancées de monnaies complémentaires au sein d’un réseau inter-entreprises.
  • réfléchir à la mise au point d’une monnaie affectée à la formation professionnelle des demandeurs d’emplois puis l’expérimenter en lien avec le compte personnel de formation
  • expérimenter une monnaie facilitant l’accès au crédit et l’initiative économique auprès du réseau des micro-entrepreneurs de l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) ou autre structure IAE (insertion par l’activité économique)

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Financer la transition

13) Pour financer la transition écologique et sociale :

La perception par les régions de 50% (contre 25% aujourd’hui) de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) à partir de 2017 permettra de dynamiser rapidement cette ambition (50% du surplus de recettes orientés vers la transition). Nous réorienterons les aides économiques qui n’ont pas d’effet levier vers la transition écologique.

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Recherche et innovation au service de la transition

Face aux défis sociétaux et à la nécessité de stimuler la transition écologique de l’économie, il y a un besoin de renforcer les liens entre sciences et société, et de favoriser la coopération entre chercheurs et citoyens.

14) Créer un dispositif de financement de projet sur le modèle des PICRI de l’Ile de France, (Partenariats Institution Citoyens pour la Recherche et l’Innovation) pour financer des projets de recherche d’intérêt sociétal, associant laboratoires de recherche publique et acteurs non lucratifs de la société civile et encourageant ainsi la participation des citoyens aux réflexions sur les enjeux de société.
15) Sanctuariser des crédits pour l’innovation en faveur de la transition écologique de l’économie et lancer des appels à projet en direction des laboratoires de recherche et des entreprises. Identifier des Domaines d’Intérêt Majeur (DIM), permettant d’inciter les acteurs scientifiques à se regrouper et à coopérer autour de secteurs clefs. Par exemple, dans le domaine agricole : alimentation, agro-écologie, semences population ; dans le domaine de la santé : impact des nouveaux environnements sur le corps,…
16) Aider à l’innovation responsable pour les TPE et PME en encourageant les coopérations et les créations d’entreprises innovantes, mais aussi en soutenant leurs possibilités de déposer des brevets.
17) Dans le cadre des appels à projets et des financements de la région, refuser de financer les projets qui impliquent de l’expérimentation sur les animaux.

Fiche transition éco MEP

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Formation tout au long de la vie http://charlesfournier-eelv2015.fr/formation-tout-au-long-de-la-vie/ Fri, 23 Oct 2015 22:43:34 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=963 Lire la suite]]> La formation professionnelle est une des compétences majeures des régions, renforcée par la loi du 5 mars 2014. Possiblement articulée à d’autres compétences : l’action éducative auprès des lycées, l’élaboration des cartes de formation initiale et d’apprentissage ainsi que l’enseignement supérieur, elle permet à la Région de jouer un rôle majeur dans la concrétisation de ce qui reste parfois un concept, la possibilité donnée à chacun de se former tout au long de la vie, quelle que soit sa situation. La Région si elle a un rôle de coordination renforcée n’est pour autant pas seul à intervenir dans ce champs et l’entreprise reste de loin le premier financeur de la formation professionnelle. C’est pour cela que la Région doit contribuer à un dialogue constant entre l’ensemble des acteurs concernés et promouvoir un dialogue social régional renforcé

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Orientations

1 – La formation doit se penser dans le sens du progrès humain et sociétal, elle n’est pas un simple outil pour accompagner les crises ou servir les besoins économiques à court terme. Elle permet l’émancipation individuelle et collective, la réussite de chacun et chacune, l’accès aux savoirs et l’évolution de nos connaissances. Les écologistes veulent faire de la formation un levier fondamental pour accompagner les habitants de la région dans leurs projets, dans leurs parcours d’insertion sociale et professionnelle, nous voulons replacer la formation au service de l’humain et non seulement au service de l’économie.

2 – Les enjeux climatiques et l’atteinte des limites de notre planète invitent à engager un virage déterminant, celui de la transition écologique de notre économie et de notre société. Ce virage ne pourra se faire sans un recours à la formation pour préparer cette économie du futur, pour préparer les métiers de demain, pour penser l’usine, l’entreprise et l’entreprendre de demain. Ce futur se soucie autant de la nature des activités entreprises que de la capacité à ne laisser personne sur le bord du chemin, tout comme à promouvoir la qualité de vie au travail et la responsabilité sociale des entreprises.

3 – Faire de l’idée d’orientation tout au long de la vie une réalité tangible, proposer une offre de formation en relation avec la diversité des situations en luttant contre l’illettrisme, en renforçant l’offre de formation d’insertion et de préqualification, en rendant accessible par tous et partout cette offre, en agissant sur les contraintes de mobilité, d’accès au logement, de financement ou bien encore en luttant contre les discriminations souvent systémiques qui déterminent encore trop de parcours.

4 – Nous voulons sortir de la marchandisation de la formation, fortement induite par la logique des marchés publics, par l’affaiblissement des acteurs publics de formation et par une offensive en faveur de la formation à court terme, qui se préoccupe des compétences à rendre disponibles plus que des femmes et des hommes, de leur désir et projet.

5 – Enfin la formation, c’est aussi des lieux de formation, des acteurs économiques irriguant nos territoires, contribuant à leur vitalité et à une possible innovation locale. Penser la transition, c’est penser des dynamiques locales dans lesquelles les acteurs de la formation peuvent jouer un rôle déterminant, si la logique de coopération prime sur la logique de marché.

 

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La formation au service des parcours, en priorité les jeunes, les demandeurs d’emploi et  salariés les plus fragiles

6 – Refonte des visas formation transformé en « pass pour la réussite » : pour tous les demandeurs d’emploi, proposition d’un cursus de formation entre 1 200 heures et 1 600 heures en deux phases : une formation pré-certifiante qui permet d’acquérir les savoirs professionnels fondamentaux, la seconde donne accès à une certification reconnue. Ces deux étapes intègrent un module continu d’accès aux savoirs : formation générale, culturelle et citoyenne, ateliers philo, éco-citoyenneté, pratiques culturelles et engagement citoyen.

7 – Créer un fonds dédié de co-financement des formations dans le cadre des emplois d’avenir : certains jeunes ont d’abord besoin de se remettre en activité professionnelle pour ensuite envisager de se former, le dispositif emplois d’avenir est une opportunité pour lequel les moyens donnés à la formation nécessitent d’être renforcés.

8 – Lancement d’un plan régional de raccrochage en formation et pour l’emploi des jeunes : mettre en cohérence l’ensemble des outils existants (Ecole de la 2nde chance, Missions Locales, plan de lutte contre le décrochage…), faciliter la coordination des acteurs, dans ce cadre expérimenter un revenu d’autonomie des jeunes.

9 – Renforcer les clauses d’insertion dans les marchés publics de la Région (obligation pour l’entreprise de réaliser une partie des heures de travail du marché par des personnes en insertion).

10 – Poursuivre le développement du SPRO en encourageant l’innovation locale, la mise en réseaux des acteurs et l’accessibilité de ce nouveau service. Lieux ou réseaux regroupant le plus grand nombre de partenaires possédant une offre de service d’orientation : découverte des métiers, actions de sensibilisation, entretiens personnalisés…

11 – Mettre en place sur chaque bassin un véritable dispositif de parrainage qui permettent aux demandeurs d’emplois de bénéficier de l’accompagnement d’un professionnel dirigeant, ou cadre d’entreprise, pour créer ou élargir son réseau professionnel et augmenter les opportunités d’entrée en emploi.

12 – Développer et optimiser l’alternance et l’apprentissage : favoriser l’accès de tous à l’apprentissage, maintenir les aides aux employeurs, contribuer à l’amélioration du processus d’alternance (formation maîtres d’apprentissage, mise en place d’un site dédié à la recherche d’apprentissage, prise en compte renforcée des problématiques matérielles et sociales.

13 – Lancer un plan VAE 2020 (Validation des Acquis de l’Expérience) : multiplier par deux le nombre de personnes concernées en développant la VAE collective dans l’entreprise, par la mise en place d’outils renforcés d’accompagnement des personnes les moins qualifiées vers la VAE.

14 – Encourager l’innovation pédagogique : appels à projets, soutien à la recherche pour faire avancer la modularisation, et l’individualisation, la formation à distance…

 

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La formation au service de la transition écologique et sociale de notre économie

15 – Orienter le Contrat de Plan Régional de Développement de l’orientation, de la Formation professionnelle vers la transition écologique et sociale de l’économie : réorienter les cartes de formation vers les métiers d’avenir (eco construction, énergies renouvelables, agriculture biologique…), préparer les acteurs de la formation à la transition, moderniser les lieux de formation, prendre en compte les enjeux sociétaux (lutte contre les discriminations, égalité femme-homme, amélioration du dialogue social, …).

16 – Créer un fonds permettant d’abonder le CPF (Compte Personnel de Formation des demandeurs d’emplois et des salariés) souhaitant se former ou se reconvertir dans une filière écologique.

17 – Créer une école de la transition formant à l’économie de transition, aux métiers et aux filières « vertes » : commerce équitable, circuits courts et filières alimentaires locales, projets énergétiquse locaux, ESS, économie numérique collaborative (cela pourrait un projet de reconversion de l’ESCEM de Tours).

18 – Créer un campus des métiers dans chaque département orientés vers la transition : à Tours avec l’école de la transition comme pivot, à Blois autour de l’alimentation de qualité. Assurer ainsi la promotion de ces secteurs, par des actions de sensibilisation et à travers des campagnes de communication régulières.

19 – Mettre en place des démarches de Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences Territoriales inscrites dans la perspective de la transition écologique de l’économie, accompagner jusqu’au montage de projets.

20 – Préparer l’éco-entreprise : en lien avec les chambres consulaires et les branches professionnelles, développer des programmes de formation et de développement de compétences pour les entreprises engageant la conversion écologique de son activité et de ses emplois.

21 – Poursuivre le développement des plates-formes de formation au service de l’efficacité énergétique

 

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La formation professionnelle pour former aussi le citoyen, pas uniquement le professionnel

22 – Refonte des visas formation transformé en « pass pour la réussite » (voir objectif 1)

23 – Créer une ligne budgétaire pour soutenir l’offre de formation visant le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire : formation à l’entreprendre autrement, formation des bénévoles en lien avec le Mouvement associatif, formation aux outils de la démocratie participative…

24 – Mettre en place dans chaque département au sein des Maisons des initiatives et circuits courts des formations ouvertes aux acteurs des territoires autour des initiatives locales : entreprendre dans son territoire, les dispositifs de la région, le montage financier des projets…

 

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La formation au service des territoires

25 – Encourager la coopération territoriale au service de l’innovation territoriale et de l’innovation pédagogique. En collaboration avec les collectivités territoriales, soutenir la création d’espaces collaboratifs dédiés à la formation : coopération entre acteurs de la formation, réponse solidaire aux appels d’offres, accès aux plateaux techniques des lycées et CFA aux acteurs de la formation professionnelle, appel à projet en innovation pédagogique.

26 – Associer les acteurs des territoires à l’analyse des besoins pour l’élaboration des cartes de formation : au-delà des branches, il faut articuler la réflexion sur l’offre de formation aux réalités et ressources des bassins de vie, associer établissements de formation, collectivités, partenaires sociaux dans les territoires à la réflexion sur les besoins en formation.

FicheformationMEP

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