Il faut prendre soin des hommes et des femmes anxieux et inquiets qui se sentent abandonnés par la puissance publique. La région doit s’occuper de ces publics, laissés au bord du chemin. Il faut les aider à choisir la coopération plutôt que l’embrigadement, la liberté plutôt que l’assujettissement.
L’accès à la formation pour tous, l’aménagement des territoires sont des compétences de la Région utiles pour répondre à ces questions. Agissons pour un accroissement des égalités territoriales. Arrêtons d’arroser là où c’est déjà mouillé. Les métropoles sont déjà bien dotées, il faut penser aussi aux autres territoires.

Au lendemain des attentats, Philippe Meirieu, pédagogue et vice-président EELV au conseil régional de Rhône-Alpes, était venu nous soutenir à Chartres. « Prenons soin de la vie et de l’humain avec une infinie tendresse et une obstination sans faille »

Une chose manque fortement dans cette partie de la région Centre-Val de Loire : la mobilité. Aujourd’hui, vous n’êtes pas dans dans une mobilité choisie, mais dans une mobilité subie. Or, sans mobilité, on ne peut rien faire. Par ailleurs, la mobilité ne doit pas se faire n’importe comment ! La pollution due au diesel est désormais considérée comme la maladie du 21ème siècle et cause 400 000 morts prématurées par an. Or, les alternatives, nous les avons ! »

La région est le chef de file en matière d’économie. A droite comme au PS, les décisions politiques encouragent « Amazon » plutôt que le libraire, « Auchan » plutôt que l’épicier local, l’agriculture industrielle plutôt que paysanne. La transition écologique de l’économie consiste à faire l’inverse. L’argent sera investie pour les artisans, start-up et entreprises locales qui n’ont pas les fonds propres nécessaires à leur investissement mais sont pourtant celles qui créent une économie et des emplois locaux et non délocalisables

Les écolos, ça bosse … dans la bonne humeur  !

Communiqué de presse de Fabrice van Borren, coordinateur régional pour Nouvelle Donne et de Charles Fournier, candidat EELV à la présidence de la Région

EELV et Nouvelle Donne, par l’intermédiaire de Charles Fournier, candidat à la Présidence de la Région et Fabrice van Borren, coordonnateur régional de Nouvelle Donne, ont signé un accord affirmant la volonté commune des deux mouvements de porter un projet de transition écologique, sociale et démocratique dans le cadre des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015.

Cet accord place les questions de renouvellement de la vie politique, d’exemplarité et de transparence au cœur des exigences portées par la liste : refus du cumul des mandats, y compris dans le temps, écoute et dialogue permanent avec les citoyens, compte-rendu réguliers de leurs actions… Le contexte de crise démocratique invite à de nouvelles pratiques et une volonté sans faille de renouer le lien aux citoyens et citoyennes. C’est cet esprit qui anime les deux mouvements, qui en feront un axe central de leur projet. Les candidats sont amenés à signer une charte éthique pour marquer ces engagements (téléchargeable ci-dessous).

Cet accord s’incarne dans la liste « Ecologistes, Citoyens et Solidaires », ouverte à tous, soutenue par des partis politiques et des associations citoyennes, qui se reconnaissent dans le projet de l’écologie politique. Une liste qui affirme son opposition à la politique gouvernementale actuelle mais refuse pour autant de laisser une droite réactionnaire et productiviste devenir majoritaire dans la région Centre-Val de Loire et souhaite  engager au plus vite la transition écologique de la région.

Les candidats souhaitent par ailleurs engager une campagne résolument participative et de terrain. La présence dans l’espace public à la rencontre des citoyens, la mise en place d’ateliers de co-construction seront la priorité de la campagne conduite par la liste Ecologistes, Citoyens et Solidaires.

Le projet régional, porté de manière commune, repose sur cinq problématiques majeures :

• La transition écologique et sociale de l’économie
• Des territoires d’initiatives, de résistances et de solidarité
• Un lien à la nature renoué
• Un bien vivre : émancipation, coopération et solidarité
• Une démocratie revivifiée.

Les deux mouvements entendent ainsi participer dès à présent à la construction d’une alternative politique et une dynamique citoyenne en vue des échéances futures.

Charte d’engagement éthique EELV-ND

Communiqué de presse de Charles Fournier, Vice-président Conseil régional, membre de la commission « Transport et circulations douces »

La gare de Dordives, située au nord-est du département du Loiret, n’est pas desservie par le TER Centre-Val de Loire mais par la ligne R du réseau « Transilien » (Paris-Montargis), dont l’autorité organisatrice est le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF). La fréquentation importante de cette ligne a progressivement conduit le STIF à choisir d’y utiliser des trains longs.

Actuellement, lors de l’arrêt de ces trains en gare de Dordives, une partie de la deuxième rame Z5600 se retrouve hors quai lorsque la composition est multiple. Il en résulte que depuis le service annuel 2012, seules les rames dites « unités simples », qui circulent en heures creuses, marquent l’arrêt à Dordives. Cette gare dispose donc d’une desserte limitée, de l’ordre de 9 trains par jour et par sens, contre environ 21 sur le reste de la ligne.

Face à cette situation, a été posée la question de l’allongement des quais de cette gare, afin d’en améliorer la desserte. Les études et les travaux nécessaires, financés à 50 % par le Conseil régional Centre-Val de Loire, et réalisés de fin 2013 à début 2015, vont aussi permettre l’arrêt des rames Régio2N en « unités multiples », un matériel que le STIF mettra en exploitation sur la ligne R à compter du mois de septembre 2017.

Une fois ces travaux réalisés, il était essentiel que le nombre de dessertes quotidiennes remonte. Le directeur régional de Transilien « Paris Sud-Est », Julien DEHORNOY, vient d’annoncer  qu’à partir du 13 décembre 2015, « les jours de semaine, 7 trains supplémentaires s’arrêteront en gare de Dordives » tout en s’engageant à ajouter 5 nouveaux arrêts d’ici à la fin de l’année 2016, ce qui permettra de revenir aux 21 trains par jour et par sens qui existaient jusqu’en 2012.

Après l’effort financier conséquent consenti par le Conseil régional pour l’allongement des quais de la gare de Dordives, et suite à la forte mobilisation des usagers au cours des derniers mois, les élus EELV saluent le fait que la SNCF ait fini par tenir ses engagements.

Cet exemple illustre aussi la nécessité de renforcer la concertation interrégionale en matière ferroviaire. D’autres situations similaires perdurent et risquent d’occasionner à l’avenir de lourds investissements, en particulier la gare de Ferrières-Fontenay.