Avec et pour la jeunesse / Revivifier notre démocratie – Liste écologistes, citoyens et solidaires, Avec Charles Fournier soutenez la transition écologique en Région Centre-Val de Loire ! http://charlesfournier-eelv2015.fr Élections Régionales en Région Centre Val de Loire les dimanches 6 et 13 décembre 2015 Fri, 04 Dec 2015 16:56:32 +0000 fr-FR hourly 1 http://charlesfournier-eelv2015.fr/files/2015/10/cropped-LogoListe-favicon-32x32.jpg Avec et pour la jeunesse / Revivifier notre démocratie – Liste écologistes, citoyens et solidaires, Avec Charles Fournier soutenez la transition écologique en Région Centre-Val de Loire ! http://charlesfournier-eelv2015.fr 32 32 Faire avec, et pour la jeunesse http://charlesfournier-eelv2015.fr/faire-avec-et-pour-la-jeunesse/ Sun, 15 Nov 2015 15:19:52 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=803 Lire la suite]]> Picto-jeunese

Les questions de jeunesse traversent l’ensemble des politiques publiques de la Région : éducation, culture, sport, économie, formation, mobilité, santé, etc.
Au travers de ses responsabilités en matière d’éducation dans les lycées, dans les CFA ou bien encore dans l’enseignement supérieur, elle peut accompagner les jeunes dans des parcours de réussite, aux côtés des acteurs de la communauté éducative. Elle doit aussi agir en direction de l’ensemble des jeunes : les jeunes qui décrochent, les jeunes qui sont sans emploi et les jeunes actifs.
Les chiffres sont inquiétants : dans notre région, 20% des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté. C’est donc avec le souci d’une totale solidarité avec ceux qui font face à des difficultés, que la Région doit également agir pour l’amélioration de leurs conditions de vie, pour un accès à la formation et à l’emploi.
Mais quelles que soient les mesures que la Région peut prendre en faveur de ces jeunes, ce qui est essentiel, c’est de considérer la jeunesse dans sa capacité à élaborer l’avenir et non comme un problème qu’il conviendrait de traiter. Les images véhiculées au travers des médias et des discours politiques tendent plutôt à vouloir « traiter les problèmes de la jeunesse », plutôt qu’à imaginer la manière dont il est possible de construire avec eux et de trouver des réponses à leurs préoccupations.
Cette phase de la vie correspond à une phase d’expérimentation et de confrontation aux réalités de notre monde, de plus en plus complexe. Elle est aussi une phase de grande créativité, de goût prononcé pour le débat, pour la réflexion et l’action.
Faire le pari de la jeunesse, c’est faire avec les jeunes, plus que pour les jeunes. C’est leur laisser de la place et ne pas seulement leur demander de la gagner. C’est reconnaître leurs projets, leurs questionnements, leur capacité d’engagement.
Nos propositions portent ces ambitions : l’émancipation, la place accordée, la solidarité et la coopération.

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Renforcer le dialogue avec les jeunes

1 – Renforcer le rôle de la Conférence régionale de la jeunesse : toutes les délibérations qui concernent la jeunesse seront soumises pour avis et des débats associant des élus régionaux, des représentants de la CRJ, du CESER seront organisés.
2 – Soutenir les mouvements d’éducation populaire dans leurs actions permettant la mobilisation des jeunes (manifestations, expériences démocratiques, etc).
3 – Associer les lycéens et apprentis lors des projets d’aménagement de leurs établissements au même titre que la communauté éducative.
4 – Concevoir des outils d’information en direction des jeunes, avec des jeunes, notamment la CRJ.

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Lutte contre le décrochage et la précarité

5 – Généraliser la garantie jeunesse : engagement d’offrir un stage, une formation ou un emploi dans les quatre mois suivant la déscolarisation ou la perte d’emploi.
6 – Etudier la possibilité de mettre en place un revenu d’autonomie (dans le cadre d’une étude plus large sur le revenu universel d’existence)
7 – Conforter les dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire
8 – Renforcer l’action des missions locales en direction des jeunes du milieu rural.

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Soutenir les initiatives des jeunes

9 – Une majoration de 10% de l’aide apportée dans le cadre du dispositif “ID’en campagne” et “ID’en ville” pour des projets associant des jeunes (dans la conception et la réalisation).
10 – Développer le dispositif “Cit’lycée” sur l’ensemble du territoire et conforter les dispositions “Lycéens Citoyens” ; étendre ces dispositifs à la vie étudiante.
11 – Doubler le budget “Aux Arts Lycéens” pour revenir à une enveloppe similaire à celle existant en 2014.
12 – Lancer un appel à projets “les jeunes s’engagent pour le climat” pour soutenir les initiatives contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique.
13 – Accompagner les jeunes créateurs d’entreprise, en particulier dans le champs de l’ESS.

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Soutenir les projets de mobilité régionale, européenne et internationale des jeunes

14 – Encourager les projets d’échanges de jeunes entre territoires de la Région : week-ends découverte, séjours “découvre ta région” etc.
15 – Conforter “Parcours d’Europe” pour les lycéens et apprentis, encourager en particulier les projets de réciprocité entre établissements.
16 – Mettre en place des bourses “mobilité européenne et internationale” (hors projet scolaire). Encourager en particulier ces expériences dans des parcours d’insertion professionnelle en lien avec les missions locales et autres acteurs de l’accompagnement : service civique, Service volontaire européen, etc.

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Soutenir les activités transitoires vers l’emploi : stages, montage de projets, volontariats, chantiers, etc.

17 – Accompagner les territoires et les acteurs de la jeunesse, dans la mise en place de plateformes pour accéder à ces expériences.
18 – Travailler sur la reconnaissance des acquis de ces expériences.

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Accompagner les jeunes dans leur vie quotidienne

19 – Faciliter leur mobilité : gratuité des transports scolaires, encourager les initiatives pour les mobilités locales dans le cadre des CRST (10% pour les mobilités locales) en intégrant les enjeux spécifiques de la mobilité des jeunes ; développer des solutions de covoiturage couplées à une solution transports collectifs.
20 – Mettre en place un tarif unique TER Centre pour jeunes de – de 26 ans : 8 € pour les trajets occasionnels ou 15 € pour un aller-retour.
21 – Faciliter leur accès au logement : développer la plateforme e-logement, intégrer la problématique du logement des jeunes dans les CRST, soutenir des projets de coopératives d’habitat jeunes ou d’habitat partagé, etc.
22 – Faciliter l’accès à la culture et au sport : chéquier CLARC étendu aux activités sportives, doublement du budget du dispositif “Aux arts lycéens et apprentis”.
23 – Poursuivre les actions de prévention santé : lycées, CFA, centres de formation, universités.

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Citoyenneté

24 – Mettre en place en lien avec les lycées et les mouvements d’éducation populaire, une semaine d’éducation citoyenne pour l’ensemble des élèves de seconde (après l’arrêt des cours en juin) : réalisation de projets collectifs, rencontre avec des acteurs locaux, éducation à l’usage numérique et aux médias…
25 – Encourager la participation des jeunes aux projets de solidarité internationale : dispositifs de volontariats internationaux, projets lycéens et apprentis, étudiants, etc

Fiche jeunesse MEP

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Budget et finances de la Région : une vision écologiste http://charlesfournier-eelv2015.fr/budget-et-finances-de-la-region-une-vision-ecologiste/ Fri, 13 Nov 2015 14:54:39 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=687 Lire la suite]]> Picto-budget

Sortir du logiciel de la croissance

La croyance dans le retour de la croissance conditionne pour beaucoup la manière de penser la gestion de nos collectivités et l’hypothétique attente d’une relance économique qui servirait notre territoire et par là-même allégerait la pression budgétaire que nos collectivités subissent.
Cette idée repose sur une évolution supposée infinie de la production et de la consommation de biens matériels, indépendamment du bien-être et de l’état de notre planète. Le niveau du PIB ne dit rien de notre bonheur ! Celui-ci englobe la croissance de tout, y compris ce qui nous tue, ce qui nous ruine. Il n’empêche pas les inégalités de croître ni le chômage de masse de s’installer durablement.
La planète a atteint ses limites : un autre modèle s’impose pour arrêter d’épuiser nos ressources. Il nous faut mieux plutôt que plus, il nous faut réduire notre dépendance au pétrole, réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour résister au changement climatique. Nous ne devons pas seulement soutenir un investissement local sans contre-partie comme la droite le revendique au nom d’une liberté d’entreprendre, y compris d’entreprendre dans le sens contraire de l’intérêt général.
Reconstruire la doctrine budgétaire de la Région, telle doit être aussi notre boussole. Penser nos dépenses et nos recettes dans cette perspective, penser notre action avec ce nouveau logiciel : telle est la vision écologiste des pratiques budgétaires à mettre en œuvre.

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Première orientation pour un budget écologiste : agir sur les recettes
1 – Défendre une fiscalité plus autonome et plus écologique

La première revendication des écologistes en matière de finances locales concerne l’autonomie fiscale des collectivités qui engage la responsabilité des élus dans leurs choix de gestion et facilite le lien direct que peut faire le citoyen entre l’impôt et la dépense publique.
Nous devons défendre une fiscalité basée sur des ressources en rapport avec les grandes compétences de la Région : transports, développement économique, protection de l’environnement.
Notre région aurait dû être concernée par la taxe poids lourds dans quatre départements et nous devons réouvrir le débat par une version régionale de cette taxe qui permettrait de soutenir le développement du ferroviaire. Nous sommes prêts à expérimenter dans notre région cette pollutaxe le cas échéant.
Une recette supplémentaire pourrait être envisagée par la fusion des Autorités Organisatrices des Transports au niveau régional, couplée à la perception du Versement Transports par la Région.
La Région doit pouvoir disposer d’une vraie marge de manœuvre sur la fixation des taux de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), mais aussi celui de la Taxe Intérieure sur la Consommation des Produits Energétiques (TICPE). Il nous semble aussi indispensable que soit appliquée une TVA de 5,5% pour les transports collectifs en tant que « biens de première nécessité ».
Même si ces évolutions ne sont pas toutes du ressort du Conseil Régional et n’impactent pas toutes directement les recettes, c’est une revendication que la Région pourra porter. Enfin bien sûr, il s’agit au travers de notre action à la Région, de contribuer à une mobilisation collective en faveur d’une fiscalité écologique qui tarde à se mettre en œuvre.

2 – Faire bonne usage de la part de CVAE que percevront les Régions en 2017
Les Régions percevront 50% des Cotisations sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, un des éléments des dispositions fiscales appliquées après la suppression de la taxe professionnelle.
Pour la Région Centre-Val de Loire, cela pourrait représenter 280 millions dès 2017, même si d’autres ressources seraient sans doute diminuées. Nous affecterons 50% de la somme effectivement perçue en plus, à la transition écologique et sociale de l’économie et notamment au financement des contrats de transition avec les branches, les filières et les entreprises.
Cet effort d’investissement est indispensable pour adapter notre économie aux enjeux climatiques, environnementaux et sociaux.

3 – S’opposer aux diminutions de dotation de l’Etat, et défendre des mécanismes budgétaires européens
« Les Régions sont les collectivités les plus sensibles aux dotations de l’Etat, car toutes les autres ont un panier de ressources plus diversifié » (A. ROUSSET, président de l’ARF).
Les écologistes sont économes d’argent public, tout simplement parce qu’ils analysent toutes les dépenses sous l’angle de leur utilité sociale et environnementale. Notre critique récurrente de la politique des grands projets s’inscrit en ce sens. La dette publique en France atteint son maximum, la transition écologique doit aussi être financée par des mécanismes budgétaires/monétaires européens (budget fédéral, euro-obligations). Il nous faut agir aussi dans ce sens-là.

4 – Etre attentif à la juste compensation des transferts de compétences
Les compensations financières des transferts de compétences reposent sur des principes fixés par la loi. Une attention particulière devra être portée sur ces compensations au moment de la mise en œuvre de la loi NOTRE.

5 – Affiner l’usage des fonds européens et revisiter le Contrat de Plan Etat-Région (à mi-parcours)
2015 est la première année depuis le transfert de la gestion des fonds européens par les Régions. Ces recettes augmentent artificiellement nos recettes, même si pour une bonne part elles correspondent à des dépenses pour soutenir les projets réalisés dans les territoires.
A court terme, et en fléchant une part de ce fonds sur les compétences de la Région, cela vient un peu atténuer l’effet de restriction des dotations. Il faut engager un travail plus volontariste pour rendre moins opaque la gestion de ces fonds, pour que les choix opérés soient de réels leviers pour la transition écologique et sociale de notre Région.

6 – Un usage ciblé de l’emprunt
Si bien sûr, nous sommes favorables à la prudence en matière de recours à la dette, particulièrement si la baisse des dotations se confirme, il est tout aussi important de pouvoir réaffirmer que l’emprunt n’est pas en soi une mauvaise dette et qu’il constitue un des outils de gestion public incontournable.
Il permet en effet de répartir sur plusieurs générations les investissements réalisés, dont l’usage ne se limite pas à la génération qui les voit se concrétiser. Mais le niveau d’endettement de la Région s’est dégradé (certes moins vite qu’ailleurs) et cette perspective doit être évidemment traitée avec toute la prudence qui s’impose.
Nous avons souvent défendu dans la mandature précédente que nous considérions possible de recourir un peu plus à l’emprunt pour agir massivement sur l’efficacité énergétique, sur la question des transports, sur la biodiversité… Dans une période où nous pouvions faire appel à la BEI suite à la convention-cadre signée avec la Région, et alors que les taux d’emprunts étaient bas, nous aurions pu anticiper certains investissements.
Au regard de la relative dégradation des capacités financières de la Région, il faut donc arrêter les investissements et les subventions d’équipement peu utiles, se recentrer sur les meilleurs et de soutenir le fonctionnement indispensable au bien-être et au développement humain.
Pour maintenir l’équilibre budgétaire de la Région, il nous semble raisonnable de fixer un taux plancher d’épargne brut à 15 %.

7 – Recours à l’emprunt citoyen
Au début de cette mandature régionale, plusieurs Régions ont eu recours à un emprunt obligataire auprès des citoyens, en ciblant les investissements liés à la transition écologique et à la lutte contre le changement climatique.

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Des dépenses en cohérence avec la transition écologique et sociale de notre Région
8 – Des dépenses utiles pour la transition et la solidarité

Les choix de dépenses doivent s’appuyer sur une grille d’analyse conçue à partir du projet de transition écologique et sociale de notre société.
Si nous sommes en responsabilité, nous lancerons un audit écologique et social sur les Autorisations de Programme en cours de la Région, avec le double objectif de garantir une bonne gestion et de dégager des marges de manœuvre pour les investissements de la transition écologique.
Nous demanderons également à ce que les rapports budgétaires soient accompagnés de l’Indice de Développement Humain et de l’évaluation de l’empreinte écologique dans la Région.

9 – Sortir du dogme « dépense de fonctionnement = mauvaise dépense ; dépense d’investissement = bonne dépense »
La doctrine habituelle considère que les dépenses d’investissement sont des bonnes dépenses puisqu’elles soutiennent l’activité économique régionale et qu’en ces temps de disette, il convient de réduire la voilure en matière de dépenses de fonctionnement.
Cette vision manichéenne doit être dépassée. Nous devons à la fois être exigeants sur la nature des investissements consentis, mais nous pouvons aussi défendre l’idée que certaines dépenses de fonctionnement servent directement notre économie, voire qu’elles sont tout aussi indispensables pour accompagner des investissements.
Ainsi lorsque nous soutenons les Cap asso, nous soutenons des emplois qui ont un effet levier sur la vie économique locale. Lorsque nous finançons des formations pour développer des métiers verts, nous soutenons de futurs investissements régionaux en faveur de la transition.
Nous considérons qu’une part des aides économiques n’ont aujourd’hui pas d’effet levier.
Plus globalement, nous devons défendre en matière de dépenses :
la conditionnalité sociale et environnementale des aides économiques : des aides conditionnées à des engagements quantifiables et mesurés en termes de créations d’emplois pérennes et non délocalisables, d’utilité sociétale et de minimisation de l’impact environnemental
la transparence et la lutte contre les paradis fiscaux dans le cadre de nos relations aux banques et aux entreprises
le refus des projets inutiles
la maîtrise de nos propres dépenses énergétiques par un engagement fort en faveur de la transition énergétique pour notre propre patrimoine

Chaque euro dépensé doit correspondre à une dépense source d’emploi, de mieux-vivre, et de richesses nouvelles, à un renforcement des solidarités sociales, territoriales, internationales, à une valorisation des richesses de notre environnement et à une contribution pour réparer les dégâts du passé.

Fiche budget

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Revivifier notre démocratie http://charlesfournier-eelv2015.fr/revivifier-notre-democratie/ Fri, 13 Nov 2015 14:50:08 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=604 Lire la suite]]> Picto-demo

Notre démocratie n’est pas bien portante

Face à la machine institutionnelle, le citoyen se sent souvent privé de son droit d’initiative ou de décision, au profit d’experts dont les avis ne sont pas contestables.
La crise démocratique se caractérise également par un rejet des élus, avides de pouvoir et perçus comme éloignés des réalités des gens. L’abstention grandissante lors des élections montre que les citoyens sont en train de perdre confiance dans notre système de prise de décision.
Or, une véritable transition écologique et sociale de notre société nécessite une démocratie participative efficace et responsable, pour avancer ensemble vers un projet commun.
Les écologistes souhaitent remettre les citoyens au cœur du processus démocratique.
Pour cela, trois axes d’actions sont identifiés :
associer les citoyens aux processus de travail, de réflexion et de décision du Conseil Régional : soutenir des initiatives dans les territoires et chercher à définir, avec les représentants de la société civile, l’intérêt général régional
soumettre les actions des élus à un contrôle citoyen indépendant et garantir un comportement exemplaire : non-cumul des mandats, sobriété, etc
organiser et soutenir l’éducation populaire auprès des citoyens, afin qu’ils soient mieux à même de comprendre le fonctionnement des institutions, connaître leur territoire, avoir des avis circonstanciés sur les initiatives prises par leurs élus
L’ensemble de nos candidats(es) s’engagent par ailleurs au travers d’une charte (en annexe) à l’exemplarité et la transparence.

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Mesures immédiates
1 – Mettre en place des Conseils de Bassins de Vie

En lien avec l’aménagement du territoire, ces Conseils seront présidés par un élu régional et composés à parité :
d’acteurs locaux (syndicats, entrepreneurs, associatifs)
d’élus
de citoyens tirés au sort
Il s’agit d’approfondir la vie démocratique en invitant les citoyens à participer à la réflexion au niveau des bassins de vie, en construisant des diagnostics partagés et des scénarios prospectifs, en encourageant la créativité et en laissant place aux expérimentations.
Forums permanents des territoires, ces Conseils permettront également une meilleure (re)connaissance entre la Région et les citoyens. Selon les besoins, ils seront déclinés sous forme de conférences thématiques (culture, agriculture, économie, etc). Associés à ces Conseils, se trouveront des conseillers régionaux, animateurs du dialogue social dans ces territoires, qui seront aussi pleinement associés aux politiques régionales concernant les territoires.

2 – Développement d’un rôle consultatif institutionnel pour les comités d’usagers/acteurs
L’idée est de reconnaître l’expertise des usagers sur les sujets qui les concernent dans les domaines de la culture, du sport, des transports, etc.
Par exemple, les comités de lignes évolueront vers de véritables comités consultatifs des lignes TER, avec une coordination des différents comités existants et à venir, pour une réflexion globale sur le réseau ferré régional.

3 – Soutenir les initiatives dans les territoires
En lien avec les politiques d’aménagement du territoire, nous accompagnerons les projets des acteurs locaux pour une réelle prise en compte des besoins des différents territoires, loin de tout clientélisme électoral, mais en cherchant concrètement l’intérêt général.
Pour favoriser la transition écologique de l’économie, nous nous appuierons sur les tissus d’acteurs locaux et nous soutiendrons particulièrement l’entrepreneuriat collectif et social (coopératives d’activités et d’emplois, aide aux lancements de projets, à la création d’emplois mutualisés…).
Les Cap’Asso resteront un moyen essentiel de soutien de l’économie sociale et solidaire en général. Nous expérimenterons des budgets participatifs dans le cadre des Contrats Régionaux de Solidarité Territoriale, où les habitants seront associés à la définition de leur utilisation. Plus largement, le fait associatif sera soutenu, comme un élément indispensable de la vie démocratique.

4 – Aide à l’éducation populaire :
développer la parole des citoyens et la compréhension des enjeux actuels
Sous forme de bonification de subvention ou d’appels à projets, un soutien sera apporté aux réseaux (associations, collectifs citoyens, ONG, etc) dont les initiatives œuvrent pour renforcer la démocratie locale, la compréhension du fonctionnement des institutions, l’appropriation des enjeux régionaux par les citoyens, etc.
Dans ce cadre, l’émergence de média locaux associatifs sera particulièrement encouragée, comme un élément indispensable de la démocratie locale.
Les projets associatifs visant à recueillir la parole des citoyens dans l’espace public et à se faire l’écho de l’expertise des usagers seront également encouragés et soutenus.
Les Universités du Citoyen seront encouragées, comme moyen de développer la parole des gens qui n’en ont pas l’habitude.

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Mesures phares
5 – Créer une droit d’initiative citoyenne

Nous ouvrirons aux citoyens la possibilité d’inscrire à l’ordre du jour du Conseil régional une question ou une proposition, si elle a recueilli la signature de 20 000 signataires.
Par ailleurs, nous aiderons à faire connaître et reconnaître le droit de pétition et le référendum décisionnel local pour qu’ils soient pleinement exercés. Nous expérimenterons sur les dossiers importants le « préférendum », qui permet au citoyen d’exprimer sa préférence parmi plusieurs choix.

6 – Création d’un fonds régional de contre-expertise citoyenne
Ce fonds permettra aux citoyens de vérifier auprès d’experts indépendants, que les projets industriels ou d’infrastructures ne constituent pas une menace pour eux-mêmes, ou pour leur environnement. Il sera mobilisable par les associations.
Parallèlement, en cas de contestation ou de conflit sur des grands projets à l’initiative de la Région, une médiation indépendante sera organisée.

7 – Création d’un Observatoire Régional de la Transparence financière
Cet observatoire associera des ONG et permettra de faire preuve de plus de transparence vis-à-vis des banques, des entreprises et de leurs filiales, pour lutter efficacement contre les paradis fiscaux.

8 – Pratiques transparentes et exemplaires des élus
Être élu ne doit pas faire partie d’un plan de carrière où l’on cumule les mandats, mais être un moment où l’on se met au service de la collectivité.
Pour accompagner cette limitation du cumul, nous aiderons les élus à anticiper leur fin de mandat et financerons des formations facilitant leur retour à la vie professionnelle.
Par ailleurs, nous mettrons en place un accompagnement des nouveaux élus à la prise en main de la chose publique, afin de faciliter leur prise de fonction dans leur nouveau mandat, et de faire en sorte qu’ils soient le plus rapidement opérationnels.
Durant leur mandat, les élus feront des bilans réguliers de leurs actions, sous forme de comptes-rendus et de réunions ouvertes. Ils feront également preuve de sobriété dans leur train de vie (transports en commun, etc).
Enfin, nous publierons les informations liées aux fonctions des élus, leurs indemnités et leurs liens d’intérêts.

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Autres mesures
9 – Mettre en place une véritable démocratie collaborative

Nous proposons d’utiliser le modèle des Agendas 21 comme une méthode de concertation transversale pour toutes les compétences de la Région, en permettant aux différents acteurs de se rencontrer régulièrement autour d’objectifs partagés. Les outils participatifs seront déclinés sous forme thématique (culture, agriculture, économie, etc).
Nous faisons le pari que cette méthode renforcera notre capacité à définir l’intérêt général régional.
Cette démocratie collaborative impliquera également des rencontres régulières entre les élus et les acteurs associatifs, autour de l’actualité des politiques régionales, pour associer, prévoir et évaluer.
Parallèlement, des outils numériques aux données ouvertes et libres (Open Data) seront construits pour faciliter la consultation, l’interpellation ou la décision citoyenne, notamment en publiant les données publiques qui concernent les initiatives prises. Du personnel sera spécialement dédié à cette question.
Le site Internet de la région sera retravaillé pour permettre un accès plus facile de tous aux infos qui les concernent (entrées par public, etc).

10 – Renouvellement de la vie démocratique interne au CR
Attachés à la proportionnelle pour les élections, nous voulons la faire vivre à tous les niveaux de la collectivité.
Nous développerons également une plus grande collégialité dans les prises de décisions pour mieux répartir les responsabilités. Nous ferons aussi preuve de transparence vis-à-vis de l’opposition (qualité des échanges, circulation de l’information, etc).
Enfin, nous encouragerons de nouvelles pratiques de coopération entre élus et cadres salariés, dans le respect de leurs rôles respectifs, et nous organiserons entre eux au moins deux séances d’échanges dans l’année autour du projet régional.
Les institutions ont besoin à la fois des élus et des techniciens, et c’est dans un échange fécond et respectueux entre le politique et le technique que l’intérêt général peut le mieux émerger.

11 – Évaluation de nos politiques régionales
Une fois les décisions prises par les élus, le citoyen doit pouvoir en contrôler l’effectivité, les conséquences et la pertinence, à l’épreuve des faits.
Nous systématiserons donc les pratiques d’évaluation a posteriori de l’action publique régionale. Des documents clairs et appropriables par tous seront élaborés et largement diffusés. Le recours à des commissions indépendantes, à l’implication de chercheurs, sera utilisé pour garantir l’indépendance de ces évaluations.

Charte d'engagement éthique EELV-ND

Fiche Démocratie

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Education et culture http://charlesfournier-eelv2015.fr/education-et-culture/ Tue, 10 Nov 2015 15:10:07 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=1063 Nos propositions écolo, citoyennes et solidaires en direction des lycées, des jeunes, mais aussi en matière de culture et de pratiques artistiques, par Christophe Dupin, candidat dans l’Indre-et-Loire.

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Pour l’égalité http://charlesfournier-eelv2015.fr/pour-legalite/ Sat, 24 Oct 2015 14:18:06 +0000 http://charlesfournier-eelv2015.fr/?p=984 Lire la suite]]> Les inégalités en Région Centre-Val de Loire demeurent insoutenables : que l’on soit femme ou homme, d’origine étrangère ou pas, que l’on habite un centre-ville ou un quartier éloigné ou un village isolé, les possibilités d’accès à la culture, à une formation ou un emploi sont extrêmement variables. Sans compter qu’à emploi égal, les écarts de salaires peuvent être très importants.

L’augmentation du prix de l’énergie renforce en outre les inégalités territoriales et sociales : le prix des logements en centre-ville oblige de nombreux habitants de la région à vivre dans des communes éloignées et mal desservies par les transports collectifs.

La part des revenus consacrée à l’énergie pour le chauffage et le transport devient dans bien des cas insoutenable.

Les inégalités s’expriment aussi dans le champ de la santé : déficit d’accès aux soins dans les déserts médicaux, mais aussi inégalité d’accès à une alimentation de qualité ou à un habitat «sain». En effet, les produits de l’agriculture biologique demeurent plus chers que ceux de l’agriculture conventionnelle (par ailleurs fortement subventionnée). De plus, ce sont souvent les populations les plus précaires qui habitent dans les territoires et les logements les plus vétustes ou pollués.

Œuvrer pour l’égalité, c’est aussi lutter avec détermination contre les discriminations, contre les inégalités qui se glissent dans nos vies quotidiennes : discriminations liées à l’origine, aux territoires de vie, au genre ou aux handicaps. Ce ne sont pas nécessairement des actes individuels qui produisent ces discriminations mais tout autant un système qui les génère. Les condamner ne suffit pas, il faut aussi que chaque acteur dans ce système, agissent dans son champ pour modifier la donne.

Promouvoir l’égalité dans toutes nos politiques est un impératif pour notre cohésion sociale et notre capacité à vivre ensemble.

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Dans le champ de l’emploi et de la formation

1 – Définir dans une démarche partenariale, un plan régional de lutte contre les discriminations à l’instar du plan régional pour l’égalité Femmes/Hommes.

2 – Soutenir les initiatives dans les territoires pour promouvoir l’égalité dans l’accès à l’emploi : forum diversité, accès à l’emploi des personnes en situation de handicap, campagne d’information contre les discriminations liées à l’adresse..

3 – Soutenir les observatoires régionaux qui permettent de mesurer l’état des inégalités et les situations discriminantes,

4 – Poursuivre les travaux engagés dans le cadre du plan de lutte contre les discriminations dans l’orientation et la formation : dans le cadre du Service Public Régional de l’Orientation, par le maintien de la semaine de lutte contre les préjugés, par le développement d’outils pour agir comme http://www.prevenirlesdiscricentre.org/

5 – Inciter les collectivités locales à se saisir des enjeux d’égalité Femme/Homme dans leur administration tout comme dans les politiques publiques. Promouvoir la coopération entre territoires sur ce sujet.

6 – Inscrire ces enjeux dans les conditionnalités sociales des aides aux entreprises.

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Dans l’action éducative dans les lycées et avec la jeunesse

7 – Dans les forums territoriaux des lycéens, poursuivre le travail de sensibilisation sur la double mixité des métiers.

8 – Promouvoir les initiatives des lycéens et apprentis, permettant de promouvoir l’égalité.

9 – Développer des outils avec la Conférence Régionale de la Jeunesse pour permettre aux jeunes de faire face aux discriminations : faire face dans un entretien aux questions discriminantes, avoir recours au droit…

10 – Soutenir la mise en place de dispositifs territoriaux facilitant l’accès des jeunes aux stages, à des expériences transitoires vers l’emploi (chantiers, volontariat, montage de projets…).

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Dans la politique d’aménagement du territoire

11 – Lutter contre les discriminations territoriales : maintenir un investissement important dans les quartiers populaires pour l’accès à l’emploi et la formation, aux services, à la santé, à la culture et au sport…

12 – Mettre en œuvre un plan régional d’investissements «Ruralités en mouvement» : accès au très haut débit, développement équipement de santé, services et commerces.

13 – Encourager les coopérations entre territoires urbains et territoires ruraux : projets alimentaires territoriaux, action culturelle, soutiens à des initiatives partagées.

14 – Consacrer au moins 10% des financements aux Pays et agglomérations pour le développement des mobilités : alternatives au tout voiture, circulations douces…

15 – Assurer dès 2017, la gratuité des transports scolaires.

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Dans le sport et la culture

16 – Développer le sport féminin, faciliter la pratique du sport pour les personnes en situation de handicap et pour les familles les plus modestes.

17 – Encourager les projets culturels itinérants pour mieux garantir un égal accès à l’offre culturelle.

18 – Intégrer les enjeux d’égalité des territoires dans les conventionnements que passe la Région avec les grands acteurs culturels de la Région.

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Dans la santé et l’alimentation

19 – Poursuivre le développement des Maisons Pluridisciplinaires de Santé en renforçant leur mission de prévention et en les ouvrant aux médecines alternatives.

20 – Promouvoir des actions permettant de renforcer l’accessibilité sociale des produits alimentaires de qualité : tarification sociale, défi pour l’alimentation sur le modèle du défi énergie (Familles à énergie positives).

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De manière transversale

21 – Maintenir une délégation à l’égalité, la lutte contre les discriminations et la doter d’un véritable budget.

22 – Intégrer les enjeux d’égalité et de lutte contre les discriminations dans les objectifs et indicateurs de l’agenda 21 de la région.

fiche égalité MEP

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