L’assemblée nationale examine en ce moment la nouvelle mouture du code minier, qui vise essentiellement à adapter ce vieux texte au droit de l’environnement du 21° siècle.
Mardi 17 janvier, la commission du développement durable a adopté un amendement de Jean-Paul Chanteguet, rapporteur du texte et président de la commission du développement durable de l’Assemblée Nationale, visant à définir et interdire sans ambigüité l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.
Ce nouveau chapitre du code minier va beaucoup plus loin que la loi du 13 juillet 2011, qui se contentait d’interdire une technique, la fracturation hydraulique.
Si cette rédaction se confirme lors de l’examen en séance, l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux piégés dans la roche-mère, mais aussi les hydrates de méthane enfouis dans les mers ou sous le pergisol (en Arctique notamment), seront interdites.

C’est une véritable victoire pour les tenants de l’interdiction des gaz de schiste, dont je suis. Depuis l’apparition des premières exploitations sur le continent américain, nous luttons pour interdire définitivement ces pratiques polluantes et dangereuses qui dévastent les paysages et les nappes souterraines, dans le seul but de gagner quelques années de pétrole supplémentaires. Il faut, bien au contraire, « décarbonner » nos sociétés, et stopper l’exploitation à outrance de nos ressources naturelles.

Ce mercredi 4 janvier 2016 entraient en fonction les 25 premiers volontaires de la transition énergétique dans le Gard, engagés en service civique.
Si les services civiques volontaires ont désormais plus de 5 ans, l’engagement sur la thématique de la transition énergétique à été permis par la loi sur la transition énergétique votée en août 2014, qui a lancé le « service civique Transition énergétique, Climat et Biodiversité ». Ce dispositif s’appuie sur la mobilisation de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) et UnisCité et demande aux grandes entreprises du secteur de soutenir cette mission thématique. Le programme des « Volontaires de la Transition énergétique » est soutenu dans le Gard par ENEDIS, l’ex ERDF. Les 25 jeunes volontaires ont pour mission de travailler à la sensibilisation des populations, en particulier sur les quartiers prioritaires, et de faciliter les démarches de rénovation énergétique. Ils bénéficient de formation et d’un encadrement par FACE Gard et par l’entreprise Enedis. Une seconde promotion de 25 autres jeunes volontaires entrera en fonction dans l’année.

Remise des tenues aux jeunes volontaires

« Parlementreprise », c’est le nom de l’opération nationale lancée par la Jeune Chambre Économique de France, et déclinée localement par la Jeune Chambre économique du Gard. L’opération se déroule en deux phases : le parlementaire visite une entreprise de sa circonscription, puis les jeunes chefs d’entreprises visitent à leur tour le Palais Bourbon, les deux visites étant l’occasion pour chacune des parties de mieux comprendre le travail de l’autre, et l’intérêt à dialoguer.
Vendredi 7 octobre 2016, à l’invitation des dirigeants de la Jeune Chambre Économique du Gard, Christophe Cavard visitait le siège social d’une entreprise nationale, VSB Énergies Nouvelles. Située quai de la Fontaine à Nîmes, VSB Énergies Nouvelles est l’un des acteurs nationaux importants de la transition énergétique, spécialisé dans l’éolien terrestre, le photovoltaïque et l’hydraulique. Dirigée par Emmanuel Macqueron, plusieurs fois distinguée pour ses innovations, VSB est la filiale française d’un groupe allemand. Elle se déploie depuis Nîmes depuis 2001, et a acquis une expertise reconnue dans le développement de projets énergétiques et dans l’accompagnement des collectivités locales vers la transition énergétique. Autant dire que tout était en place pour une discussion passionnée entre l’équipe de VSB et le député écologiste.
Et cela n’a pas manqué. Après une présentation des activités de VSB, l’échange s’est installé à bâtons rompus sur l’encadrement législatif, le lobby nucléaire, les lenteurs, mais aussi les véritables perspectives de développement local d’un territoire qui a tout pour réussir sa transition énergétique, mais qui est en retard, par manque de volonté politique.

Le deuxième volet de Parlementreprise sera l’occasion pour trois jeunes chefs d’entreprises gardois de retrouver Christophe Cavard à l’Assemblée Nationale pour une journée d’échange sur le travail des parlementaires.

La Semaine de la Mobilité est un évènement promu par l’Union Européenne, qui, chaque année, au mois de septembre, fait la promotion des modes de déplacements alternatifs à la voiture.
Cette année, la semaine européenne de la mobilité a lieu en liaison avec l’ADEME, l’agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie, sur le thème « Mobilité intelligente – économie performante ».
Histoire de se familiariser avec de nouveaux modes de transports assistés électriquement, des ateliers de la mobilité étaient organisés à Nîmes du 16 au 22 septembre dans les locaux d’Enydis. Au menu, vélos électriques, skates, gyropodes, … Les enjeux de ces nouveaux engins sont triples : des enjeux technologiques, énergétiques et comportementaux. La technologie des gyroscopes permet de nouvelles générations d’engins, maniables et plus sûrs. Mais si les avancées sont rapides de ce côté, la technologie des batteries a encore de gros progrès à faire, et avec elle, la question plus globale du stockage de l’électricité produite.
Reste, enfin, à faire accepter ces nouveaux modes de déplacements urbains, à les insérer dans un tissu global. Ces ateliers sont aussi des moments privilégiés de sensibilisation des élus et des techniciens à la nécessité de penser la ville autrement, pour ces nouveaux usages, et à accompagner l’insertion des usagers dans les flux de circulation.

Cachés sur le plateau de la Chaux, les 1 400 modules de la centrale solaire d’Aigaliers font de cette centrale la plus importante centrale solaire à concentration de France, après six années de conception et de partenariats avec la mairie et la population.
Installée sur des terres non-cultivables, invisible depuis le village ou les alentours, la centrale de l’énergéticien montpelliérain Urbasolar représente un investissement de 32 millions d’euros. Elle double les recette fiscales du village, et le maire, Daniel Boyer, s’est félicité de pouvoir disposer de ressources pour construire des logements sociaux, soutenir les associations, investir dans les équipements.
Présent à l’inauguration, Christophe Cavard s’est, lui, réjouit que cette centrale solaire, implantée sans nuisance pour l’agriculture ou le paysage, puisse fournir l’électricité de 6 000 foyers, et contribue à renforcer la filière des énergies renouvelables régionale. La transition énergétique est un long chemin, mais ce genre de réalisations sont de vraies et grandes avancées.

Le 28 janvier dernier, le tribunal administratif de Cergy a annulé l’abrogation du permis de recherche d’hydrocarbures dit « de Montélimar », dont le périmètre s’étend jusqu’aux Cévennes et aux gorges du Gardon.
J’étais partie prenante de ce procès, agissant en soutien du Ministère de l’écologie, qui défendait l’abrogation.
Le Ministère fait appel de cette décision, et je viendrais encore en soutien de cet appel. Mais la mobilisation citoyenne doit renforcer les moyens juridiques.
J’appelle mes concitoyens à se rassembler à Barjac, ce dimanche 28 février, pour montrer leur détermination à refuser l’exploitation des gaz de schistes, fuite en avant des producteurs d’hydrocarbures.
Dans la France de l’après COP 21, la solution est plus que jamais dans la recherche et l’exploitation des énergies renouvelables, et dans les gains de sobriété énergétique, dans le bâtiment comme dans toutes les activités humaines.
Non aux gaz et aux pétroles de schiste !

Mardi 27 mai, les député-es écologistes étaient invités au ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie par Ségolène Royal.

Ce dîner était l’occasion pour la douzaine de député-es présent-es d’aborder plusieurs sujets majeurs pour les écologistes. C’est donc dans une ambiance décontractée qu’ont été discutés plusieurs textes et projets, tels que l’écotaxe, quelques jours avant la remise du rapport Ecomouv, la loi Biodiversité et la loi de transition énergétique.