La terreur a frappé la jeunesse anglaise. Toutes nos pensées vont aux victimes et à leurs familles, innocentes. Daesh parle, dans sa revendication, des 100 victimes « croisées », comme si nous vivions encore au 12ème siecle, comme si les adolescents qui étaient hier soir au concert de la Manchester Arena avait le moindre rapport avec les croisades.

Nous le savons, la guerre que veut mener Daesh n’a rien à voir avec l’islam. Elle est une entreprise de chaos, et un nouvel impérialisme qui vise d’abord à s’accaparer les ressources de la Syrie et de l’Irak et diffuser une idéologie totalitaire et destructrice.

Depuis plus de 3 ans je travaille en tant que parlementaire sur les phénomènes qui amènent à vivre les horreurs des attentats et sur la lutte contre le djihadisme et les filières d’embrigadement.

Il nous faut mener un combat sans relâche contre ce fanatisme barbare. Un combat de longue haleine, pour lequel il faut d’abord donner les moyens à la prévention et au renseignement, sur le terrain, et jusqu’à l’échelon européen, qui doit être l’échelon de la coordination de nos moyens nationaux et internationaux.