Parlementreprise, c’est le nom de l’opération lancée par la Jeune Chambre Économique de France, et organisée localement par la Jeune Chambre économique de Nîmes. Le premier volet avait permis à Christophe Cavard de rencontrer l’entreprise VSB Energies nouvelles, basée à Nîmes.
Cette fois, ce sont des membres de la JCE de Nîmes qui sont venus voir le travail du député le temps d’une journée. Charlotte Mésange, pharmacienne,  Cyril Pardo, assureur, et Morgan Vabre, dirigeant d’une tpe innovante et président actuel de la JCE de Nîmes, étaient donc à l’Assemblée Nationale ce mercredi 19 octobre 2016.
Au menu, rencontre avec les autres JCE, visite guidée de l’Assemblée, séance de questions au gouvernement. Et visite par le député de cette « petite ville » qu’est l’Assemblée Nationale, et déjeuner dans le restaurant panoramique, pour une discussion à bâtons rompus sur de nombreux sujets : les relations entre le monde politique et le monde de l’entreprise, les réalités des TPE, l’économie sociale et solidaire chère aux écologistes, la transition écologiste de l’économie, les enjeux électoraux à venir, les élections des CCI, etc.
Toute une journée entrecoupée néanmoins par le rythme effréné des séjours parisiens où les parlementaires et leurs équipes profitent de Paris pour régler en direct de multiples dossiers.
Charlotte en était fatiguée, et on le comprend. Mais chacun est convaincu de la nécessité de ces temps de rencontres.

^{La JCE de Nîmes sur le toit terrasse du 101 rue de l’Université.}

^{Dans le bureau exigu, sous les toits du Palais Bourbon}

Aujourd’hui l’Assemblée Nationale dévoilait le buste d’Olympe de Gouges, pionnière du Féminisme. Femme politique et femme de lettres,  auteure de nombreux textes politiques et littéraires, elle est l’inspiratrice de nombreuses avancées des droits des femmes, à commencer par le divorce -seul droit que les révolutionnaires de 1789-99 accordèrent aux femmes, La militante girondine, qui voulut en 1792 être, avec Malesherbes, avocate de Louis XVI, sera guillotinée au terme d’un procès où on lui refusera le droit d’être assistée par un avocat, le 3 novembre 1793. Deux cent trente ans plus tard, Olympe de Gouges n’est toujours pas au Panthéon, mais elle entre à l’Assemblée Nationale. Son buste, placé dans la salle des Quatre colonnes, est accompagné de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, l’un de ses plus célèbres textes. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est le premier buste représentant une femme réelle (il y a des représentations de Marianne) à l’Assemblée Nationale.
Trois plaques ont également été apposées dans l’hémicycle, pour trois des premières députées élues en 1945 : Marie-Claude Vaillant-Couturier, Rachel Lempereur et Marie-Madeleine Dienesch. Parmi les 33 femmes qui siégèrent pour la première fois dans cette enceinte, elles furent les premières à y exercer les responsabilités de secrétaire ou de vice-présidente de l’Assemblée Nationale.