Loi Macron – Christophe Cavard http://christophecavard.eelv.fr Tue, 04 Jul 2017 21:08:05 +0200 fr-FR hourly 1 France Bleu – Pourquoi les écologistes n’ont pas voté la motion de censure ? http://christophecavard.eelv.fr/france-bleu-pourquoi-les-ecologistes-nont-pas-vote-la-motion-de-censure/ Fri, 20 Feb 2015 11:42:13 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=49106 L'Assemblée nationale examinait jeudi 19 février à 18h  la motion de censure déposée par l'UMP et l'UDI. Une motion de censure déposée après l'utilisation par le gouvernement de la procédure du \"49-3\". ...]]>

L’Assemblée nationale examinait jeudi 19 février à 18h  la motion de censure déposée par l’UMP et l’UDI. Une motion de censure déposée après l’utilisation par le gouvernement de la procédure du « 49-3 ».

Mardi soir  le Premier ministre Manuel Valls avait engagé sa responsabilité en recourant à l’article 49-3 de la Constitution, pour permettre l’adoption sans vote du projet de loi Macron en première lecture à l’Assemblée.

La motion dénonce «le passage en force» de l’exécutif et la politique économique menée par Emmanuel Macron.
Christophe Cavard s’exprimait sur l’antenne de France Bleu Gard-Lozère, dans le journal de 7h00, avant la discussion et le vote de la motion prévus à partir de 16h. Il a notamment expliqué pourquoi le groupe écologiste ne votait pas la motion de censure.

Le texte est considéré comme adopté par l’Assemblée depuis le rejet de cette motion de censure déposée par l’UMP-UDI. Au sortir de cet événement qui peut apparaître comme un tournant politique, Christophe Cavard s’exprime sur ce rejet, les suites politiques et la position des écologistes. Il était interrogé dans le cadre de l’édition du journal national de France Bleu, jeudi 19 février 2015, à 19h.

 

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Radio Totem – Loi Macron : « une loi qui ne s’inscrit pas dans l’esprit de la majorité de 2012 » http://christophecavard.eelv.fr/radio-totem-loi-macron-une-loi-qui-ne-sinscrit-pas-dans-lesprit-de-la-majorite-de-2012/ Wed, 18 Feb 2015 15:47:04 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=49066 Christophe Cavard était interrogé, mardi 17 février, sur l'antenne de la Radio Totem, à propos de son choix de vote contre la loi dite \"Macron\" (pour la croissance et l'activité). Il s'est exprimé sur les raisons de son opposition à cette loi \"fourre-tout\" qui promeut une logique de mise en concurrence des uns et des autres, symbole d'un projet de société à visée libérale. ...]]>

Christophe Cavard était interrogé, mardi 17 février, sur l’antenne de la Radio Totem, à propos de son choix de vote contre la loi dite « Macron » (pour la croissance et l’activité). Il s’est exprimé sur les raisons de son opposition à cette loi « fourre-tout » qui promeut une logique de mise en concurrence des uns et des autres, symbole d’un projet de société à visée libérale.

 

 

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Loi Macron : le 49-3… Et après ? http://christophecavard.eelv.fr/loi-macron-le-49-3-et-apres/ Tue, 17 Feb 2015 19:09:16 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=49049 Communiqué du 17 février 2015 Le Gouvernement contraint de passer par le « 49-3 » pour faire adopter la loi Macron ? Je suis très attristé de voir que le passage en force ait été finalement le choix de l'exécutif là où le dialogue et le respect de la représentation nationale aurait été celui de la raison. ...]]>
Communiqué du 17 février 2015
Le Gouvernement contraint de passer par le « 49-3 » pour faire adopter la loi Macron ? Je suis très attristé de voir que le passage en force ait été finalement le choix de l’exécutif là où le dialogue et le respect de la représentation nationale aurait été celui de la raison.
Et j’entends déjà ici ou là, du côté des défenseurs de cette loi, notre « irresponsabilité face à une nécessaire réforme »… je leur répondrais que nous, écologistes, avons depuis le début montré notre hostilité à ce projet de loi sur le fond et sur la forme. Mais nous ne nous sommes pas contentés de nous opposer pour le plaisir de tenir un discours « différent » sur ce texte porté par le Gouvernement, sur fond de posture politicienne. Depuis le début de la discussion de ce texte, nous avons tenu un discours constructif, argumenté et responsable, au contraire. De nombreux amendements ont été déposés par le groupe écologiste. Ils pointaient toutes les contradictions et les déséquilibres d’une loi aux antipodes des valeurs de progrès social et de solidarité que nous portons depuis toujours.
En outre, si nous avons une responsabilité, autant que celle du Gouvernement, c’est bien celle qui nous a engagés à suivre le programme pour lequel nous avons été élus en 2012 et qui a produit notamment nos actions sur le logement (Loi ALUR), sur l’économie sociale et solidaire (loi ESS), nos implications sur la loi de transition énergétique, comme sur celle pour le mariage pour tous…
En ne laissant pas le travail parlementaire se faire autour d’un texte plus conforme aux valeurs défendues jusque-là par la majorité, le Gouvernement n’a pas su entendre l’ensemble des voix qui composent sa majorité, y compris celle des élus écologistes dont je fais partie, et, plus grave, il n’a pas su être à l’écoute des réels besoins de la société dans son ensemble, qui n’est certainement pas d’être libre de consommer à toute heure du jour et de la nuit sur le dos de travailleurs précaires.
C’est pourquoi, si je ne souhaite surtout pas l’échec d’une majorité que j’ai soutenue depuis 2012 et l’élection de François Hollande, en revanche, j’espère vivement qu’il puisse y avoir de nouveau un réel dialogue constructif sur les bases du programme initial auquel nous avons souscrits.
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Loi Macron : un virage dangereux vers toujours plus de libéralisme et moins de justice sociale ! http://christophecavard.eelv.fr/loi-macron-un-virage-dangereux-vers-toujours-plus-de-liberalisme-et-moins-de-justice-sociale/ Tue, 17 Feb 2015 11:57:58 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=49040 Communiqué du 17 février 2015 Ce mardi 17 février est un jour qui pourrait compter pour l'avenir de notre modèle social. Mais malheureusement pas dans le sens d'un progrès. Le projet de loi pour la croissance et l'activité, dit « loi Macron », du nom du ministre de l’Économie qui le porte, doit être voté solennellement au sein de l'hémicycle. ...]]>

Communiqué du 17 février 2015

Ce mardi 17 février est un jour qui pourrait compter pour l’avenir de notre modèle social. Mais malheureusement pas dans le sens d’un progrès. Le projet de loi pour la croissance et l’activité, dit « loi Macron », du nom du ministre de l’Économie qui le porte, doit être voté solennellement au sein de l’hémicycle.

Depuis le travail en commission, à travers la mobilisation de mes collègues écologistes y siégeant, puis en séance à l’Assemblée nationale, malgré toute l’énergie investie pour faire passer des amendements et faire reculer le Gouvernement sur certains aspects qui nous semblaient néfastes et qui créaient des déséquilibres, je ne peux que constater au moment du vote définitif, que tout, dans ce texte « fourre-tout », n’est que mise en concurrence des uns et des autres, à l’intérieur de mêmes secteurs d’activités ou non. Et, là où la loi pour la croissance et l’activité prétend créer des emplois, elle risque au contraire d’en détruire, quand, au mieux, elle n’en créera pas.

Alors que nous sommes dans une période de crise et que le principe de solidarité semble mis à l’épreuve, la loi Macron va s’attacher à remettre en cause nombre d’acquis sociaux.

Les mesures liées au travail le dimanche, figure de proue de l’arsenal Macron – plutôt que se cantonner à des espaces et des périodes spécifiques – tendent en réalité, malgré la mise en avant du volontariat du salarié, à créer la règle là où l’exception demeurait jusqu’à présent.

Porter jusqu’à douze ouvertures par an le dimanche pour l’ensemble des communes, créer des « zones commerciales et touristiques » ainsi que des « zones touristiques internationales » où le travail dominical sera autorisé toute l’année, voilà les « avancées » sociales que nous promet cette loi.

On trouve d’autres régressions sociales notables dans ce texte : relevons également un des dispositifs, tels que celui (article 98) consacré au « périmètre d’application des critères d’ordre des licenciements », qui permettra à l’employeur, dans le cadre d’une procédure de licenciement économique, de moduler la zone concernée par le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), et ainsi viser plus facilement une partie des employés d’une entreprise. La loi donnera ainsi la possibilité au dirigeant de s’affranchir de la négociation collective et de définir lui-même cette fameuse zone du PSE.

Avec la loi Macron, on va entrer dans une période – pas si lointaine malheureusement – où l’arbitraire règnera sur le marché du travail. Et comme si cela ne suffisait pas, d’autres pans de l’économie seront déréglementés ou « libéralisés » par cette loi : défiscalisation des dividendes ; libéralisation des lignes d’autocars qui entreront désormais en concurrence avec des services publics et des lignes ferroviaires par exemple ; sans oublier le détricotage de la loi ALUR, portée par Cécile Duflot au cours de ce quinquennat, et qui favorisera par la suite les pratiques de ventes à la découpe au mépris des locataires protégés par les avancées instaurées précédemment…

Enfin, symptôme d’un projet de loi qui représente tout ce pourquoi je ne peux le voter : la méthode. Le Gouvernement va pouvoir agir par ordonnance, comme c’est le cas pour l’article 28 qui accélère la délivrance de permis de construire et permet d’éviter des études d’impact écologiques, dans certaines conditions, comme de réduire le pouvoir contentieux de la juridiction administrative. On évite ici tout débat démocratique. Tout cela ne correspond en rien à mon engagement et à celui que je me suis promis de porter lors de mon élection en 2012, de même que l’ensemble de la majorité de l’époque.

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